Le jour de ma sortie était arrivé. J’avais passé la pire veille de ma vie. Me voilà déchirer entre deux personnes. Mon fils et ma petite amie. Ma santé mentale était à son plus bas et j’essaie de ne pas le montrer. J’essaie d’être fort. Si je retombe, je perds Alexa. Par amour pour elle, je dois être fort, pour pas qu’elle rechute elle aussi. Elle n’est pas assez forte pour moi. J’ai tellement envie de détruire ma vie encore une fois. Je sais très bien qu’il ne faudra pas me laisser seul pendant plus d’une heure, mais Alexa a un boulot et des études et de mon coté je ne suis pas prêt de retourner travailler. Mon psy veut que je sois trois mois sans travailler, le temps que je reprenne mes esprits et ma forme. Mais finalement, j’ai rechuté, sans rien dire au psy. Et je ne dirai rien non plus à Alexa. Pour ne pas qu’elle s’en fasse. Je ne lui dirai même pas pour la mal entente entre moi et Sarah. Du fait que je ne verrai jamais mon enfant, c’est mieux ainsi. Que l’enfant soit plus heureux sans moi. Alexa devait venir me chercher dans moins de 5 minutes. Je prends un grand respire pour essayer de me calmer. C’est alors qu’elle franchit le seuil de ma chambre. Je lui souris, d’un sourire semblant, vu mon état que je lui cachais. Coucou amour, je suis content de te voir. Je la rejoins pour lui donner un doux baiser. Je l’avoue, je me sens apaisé quand elle est prêt de moi. Je la prends dans mes bras, pour la serrer comme si j’avais peur qu’elle s’éloigne à jamais de moi.

Le grand jour était arrivé. Ian sortait aujourd’hui de l’hôpital. Cinq jours venaient de s’écouler. Je passais le voir aussi souvent que je le pouvais. Il me s’emblait aller bien pour le moment ce qui m’aider à tenir le coup. De mon côté j’ai rien touché comme médoc depuis qu’il m’a demandé d’arrêter et je dis l’avouer j’ai beaucoup de mal à tenir le coup. Des fois il suffit d’une contrariété pour avoir envie de vider le tube d’antidépresseur. Il m’arrivé d’être un peu agressif au sur les nerfs mais quand je voyais Ian j’arriver à rester calme et à me dire que tout ça en valais le coup car au fond je le fessais par amour pour lui. Je franchis la porte de sa chambre et lui souris.
Salut toi.
Je m’approche et l’embrasse avant de le serrer dans mes bras
Moi aussi je suis contente de te voir. Prêt à rentrer cher toi ? Ton appart et tout propre il n’attend que toi.
C’était bon de le voir et de le prendre dans mes bras.
Tu vas bien ?
J’avais l’impression que quelque chose le travailler un peu, enfin c’est le ressentie que j’ai eu quand il me serra fort. Après je me fais peut être des idées. 

Je finis par la lâcher. Je devais la rassurer sur mon état. Continuer de lui mentir, jusqu’à la fin de mes jours. Je la regarde dans les yeux, essayant de paraitre heureux, alors que seuls les yeux ne mentent jamais. On peut tout voir à travers les yeux des gens. Oui je vais bien. J’ai hâte de rentrer chez moi. Je caresse sa joue du bout de mes doigts, je lui souris, posant mon front contre le sien. Et toi, ça va, tu tiens le coup? Tu as rien pris depuis combien de temps? Je la regarde et souris en coin. C’est moi qui devait être fort pour elle, pas l’inverse. Je finirai par la perdre si non.

Il disait aller bien mais cette sensation de mal être ne me quitté pas comme si quelque chose de grave ce produisait sans que j’arrive à s’avoir quoi.
Moi ça va enfin je fais avec quoi. J’ai rien pris depuis nos retrouvaille mais ce n’est pas facile. Te voir et savoir que tu m’aime m’aide à tenir le coup pour le moment.
Je lui souris déposant un léger baiser sur le bout de son nez.
Tu es sur que tout vas bien toi ?
Je prends son visage entre mes mains pour le regarder dans les yeux.
Ian tu sais… je suis peut-être pas en très grande forme actuellement, mais je préfère que tu sois honnête avec moi plutôt que de me prendre un mur en pleine face un jour ou l’autre. Ça sera bien pire sinon. J’ai l’impression que tu me cache un truc mais je me fais peut être des idées après tout.
Je reste très calme et souriant. Je l’aime plus que tout au monde. Pour moi il représente toute ma vie tout mon être et je veux être sur qu’il va bien car je l’aime. J’étais peut être parano avec mon sevrage ça peut aussi s’expliquer mais je préférais clairement lui demander plutôt que de fermer les yeux et d’attendre que tout empire qu’il se passait réellement quelque chose. 

Merde, je dois faire quoi? Le lui dire ou lui caché. Si je ne lui dit rien, elle m’en voudra quand elle le saura. Si je le lui dis, il se passera quoi? Elle rechutera de son coté… Je soupire et baisse le regard. Je suis au plus bas de ma santé mentale… je vais pas bien, donc…je cache tout pour ne pas rester encore ici. Mais je vais pas bien. Je voulais pas que tu le saches pour pas t’affolé. Je me recule et me remets à la regarder. Je suis désolé. Je sais très bien que je ne sortirai pas d’ici, maintenant qu’elle est au courant.

Alors mon pressentiment était justifié. Ian n’aller pas bien mais j’ignorais encore pourquoi. Je me rapproche de lui pour le prendre dans mes bras et le serre très fort, lui transmettant tout mon amour.
Merci de m’avoir dit la vérité mon amour. Je suis contente que tu l’ais fait, maintenant parle-moi que t’arrive-t-il ? Pourquoi tu es retombé si bas toi qui aller bien pourtant il y a quelque jours ?
Je préférais qu’il soit honnête directement avec moi plutôt que d’apprendre ce qui lui arrive de la bouche d’un autre. Il était là pour moi. Il voulait me protéger pour pas que je sombre mais je ne voulais pas le voir aller mal non plus. Je voulais être là pour lui tout comme il l’est pour moi.
Ian je t’en prie laisse-moi t’aider si je le peux. Toi tu es mon pilier celui qui me permet de tenir le coup, je veux pouvoir être le tien.
Il avait besoin d’un soutient et je devais lui apporter se soutien. Je devais être forte enfin autant que je le pouvais a l’heure actuelle.  

Je baisse le regard une nouvelle fois. Je sens que je vais rester ici encore longtemps finalement. Je t’épargne les détails… j’ai vu Sarah, je lui ai ouvert mon cœur, n’aimant pas sa décision à propos du bébé à venir. Je lui ai donner deux option, elle a pas aimé et m’a dit qu’elle me donnera la pleine garde du bébé. Je voulais pas ça. C’était pas mon but. Je suis un voleur d’enfant. Je suis ingrat, détestable. Je ne mérite même pas ton amour non plus. Je ne prendrai pas l’enfant, je le laisserai à son copain. De plus, la grossesse est à risque, Sarah pourrait mourir lors de la naissance et peut être le bébé aussi. Je me sens si coupable de ce qui lui arrive. Tout est de ma faute. Je me blottit contre elle, me laissant à mes larmes. Je suis sur que tout le personnel a entendu ce que j’ai dit. Me voilà condamné à ne pas sortir d’ici.

Tout cela me semblais bien compliquer et au vue de comme Ian réagis cela l’affecte énormément. Je le serre contre moi caressant sa chevelure et embrasant sa tempe.
Ça va aller. Tout finira par s’arranger Ian je te le promets. Elle va s’en sortir elle est le bébé, votre bébé. Pour le moment vous avez du mal à trouver un terrain d’entente qui vous convienne tous les deux mais vous finirez par trouver un moyen. Sarah va élever son enfant et toi tu élèveras aussi ton enfant. Vous estes tous les deux responsable de ce petit être qui grandis en elle. Il est le fruit de votre amour respectif. Je sais que ce n’est pas simple ni pour l’un ni pour l’autre mes vous devais faire tous les deux des efforts pour votre enfant. Tu m’entends mon chéri. C’est votre enfant à tous les deux et rien qu’à vous. Tu n’es en rien responsable de sa grosses à risque. Moi je veux vous voir heureux tous les deux avec votre enfant.
Je ne porte pas Sarah dans mon cœur encore moins depuis notre altercation mis je lui souhaite pas de mourir et encore moi de perdre son enfant. J’ai moi perdu ma mère et je sais ce qu’un enfant peut ressentir. En rien je ne veux que leur enfant vive la perte d’un de ces parents.   
Toi et elle, ensemble vous devez affronter cette grosses, vous soutenir et être là pour votre enfant profitant l’un comme l’autre de vos droits de parents. Même si actuellement vous avez du mal à vous entendre faite le pour l’enfant car c’est lui qui compte le plus dans cette histoire. Le copain de Sarah tout comme moi on est là uniquement pour vous soutenir et vous aider si vous en ressentez le besoin.
Je continue de le réconforter lui apportant mon soutient du mieux que je le peux.  
Je suis la Ian, je suis auprès de toi à chaque instant et je te soutiens quoi que tu décides, quoi que tu face. Je t’aime ne l’oublie pas. Tout va s’arranger tien bon mon amour. 

Je reste dans les bras d’Alexa. Je l’écoute elle essaie de me rassurer. Ça me rassure un peu, espérant qu’elle a raison. En réalité, de mon coté je veux ce bébé, mais pas seul. Je veux juste que Sarah me laisse le voir comme bon me semble c’est tout. Être là pour mon fils. J’étais toujours dans ses bras quand j’entendis raclé de la gorge derrière Alexa. Je la lâche subitement, mal à l’aise. Je me décolle et laisse Sarah s’excuser envers Alexa. Ensuite, elle s’adressa à moi et je l’écoute. Je fus surpris de ce qu’elle me dévoilà. Donc c’est vrai que la nuit porte conseil. Je lui souris en coin. Merci Sarah, j’accepte que tu choisisses finalement ce que je t’ai proposer. Mon regard devient reposant et brillant. Je laisse une larme couler sur ma joue, content de ce qui arrive en ce moment. Je baisse mon regard sur Sarah, je me rends compte qu’elle est encore un pyjama, pas maquiller et décoiffé. Je l’ai toujours aimé au naturel. C’est comme ça que je suis tombé amoureux d’elle, alors qu’un matin, ou nous étions que des amis, je l’ai croisé dans le corridor du campus, vêtu comme elle l’est en ce moment. Et je lui avais demandé un vrai rendez-vous, dans le but de lui demander d’être ma copine de l’époque. Je souris enfin. Sarah, j’ai toujours aimé te voir au naturel. Tu es vraiment jolie, mais aussi quand tu te maquilles. Mais je te préfère au naturel. Je n’ose même pas regarder Alexa. Mon regard se porte sur le ventre de mon ex, elle y avait sa main. Et… le bébé… il va pas bien c’est ça?

Un raclement de gorge fini par nous l’éloigner un peu l’un de l’autre et je me retourne pour faire face à Sarah. J’étais étonné de la voir ici. A son allure elle s’emblé vraiment mal. Posé au côté de Ian je la regarde écoutant c’est excuses.
Sarah je pense que je vous dois aussi des excuses suite à notre dernière rencontre. Je suis allé trop loin et j’en suis désolé.
Certes j’oubliais jamais ce qui s’est produit mais si elle fessait des efforts alors moi aussi je devais en faire pour essayer de passer à autre chose et d’arranger la situation. Je laisse Ian et Sarah discuter m’effaçant un peu pour les laisser tranquille. De toute évidence ils ont eu des mots dur hier et n’était pas d’accord sur la façon de s’occuper de leur enfant. Il s’emblerais cependant que ce matin tout cela ait changé et j’en étais contente pour eux. Ian complimente Sarah et bien que je ne doute pas en son amour ça me fait toujours un petit quelque chose au fond. En rien je ne pouvais lui en vouloir. Sarah a était son première amour et elle porte surement le seul enfant qu’il pourra avoir. Tous les deux ont un lien unique qu’ils garderont en eu à vit. Ian m’avait fait comprendre que Sarah jouer sa vie avec cette enfant ce que devais être dur pour elle à gérer au quotidien. Je regarde Sarah essayant de lui montrer quand rien je suis son ennemie.
Vous voulez peut être une chaise pour vous assoir ? Vous serez surement mieux que debout.
En rien je veux lui voler son enfant je veux juste que Ian puisse voir son bébé quand il le souhaite et rien d’autre. 

J’étais content de voir Sarah, j’avais vraiment cru que je la reverrai jamais. Tout avait été de ma faute, je le sais très bien que je suis le seul coupable de ce qui m’arrive et de ce qui lui arrive. Je ne suis même pas là pour la supporter. Plus je l’écoutais, plus je réalisais l’ampleur de ce qui est arrivé hier. Je comprenais mieux son point de vu à propos de la garde du bébé. Ce qu’elle désirait pour le bébé et j’ai osé lui proposer deux options, je m’en veux tellement. L’avoir compris plus tôt, ne pas avoir pensée qu’à moi, je l’aurais pas fait, lui proposer ça. Je me sens coupable là-dessus. Je me passe une main dans les cheveux, et je réalise qu’elle risque de mourir et le bébé aussi. Je me sens mal de ne pas être là pour la supporter maintenant. Je suis quelqu’un qui ne mérite pas le soutient de personne. Cette diction hier à propos du notaire, je le comprenais mieux, mais non, si Sarah ne survit pas, mais le bébé si. Je crois que je le laisserai à Aimerik. Maintenant, je comprends pourquoi elle a peur que Alex s’en occupe. C’est son enfant, pas celui de ma copine. Et de savoir que si elle disparait que Alexa en deviendra la mère adoptive de mon fils. Je veux qu’elle ait l’esprit tranquille. Je m’assois sur la chaise, triste, perdu et déçu par la vie. Nous étions tous les deux malchanceux dans cette histoire, moi et Sarah. Alexa prise entre nous deux, à vouloir faire plaisir à l’un et à l’autre. Je regarde Sarah. Je suis désolé. Je ne veux pas que tu meurs ni que tu perds le bébé. Je suis prêt à tout pour que ça l’aille bien. S’il te plait… laisse-moi participer à la grossesse. Oublie mes options, je vais faire comme tu le souhaite. Je le prendrai que les weekends. Je suis d’accord avec ce que tu m’as proposé. Dis toi qu’Alexa ne sera pas une mère pour lui, mais que la copine de son père qui est là que pour le soutenir. S’il te plait, laisse moi être là jusqu’à la naissance. Je me passe une main sur le visage, mal dans ma peau, de tout ce que j’avais fait la veille. Je veux juste être présent à chacun de ses rendez vous. Je veux juste pouvoir au moins caresser son ventre une seule fois. Je veux juste qu’elle cesse de me prendre pour la peste en me refusant de la toucher. Je veux être là pour le bébé, du début à la fin. J’ai déjà perdu 4 mois. S’il te plait Sarah, fais le pour le bébé, pas pour moi.

L’écoutant parlé je remarque que Ian se sent vraiment mal et que pour Sarah c’est pas non plus la grande forme. L’un comme l’autre on l’aire de se sentir mal et je ne pense pas que mon intervention leur sois d’une très grande aide pour le moment. En rien je voulais être la mère du bébé et volé l’enfant de Sarah. Je suis rien pour cette enfant juste la copine de son père point barre. Je pense que Sarah a peur de je veuille être plus que cela pour son bébé mais elle se trompe. J’aimerais lui dire mais j’ai peur qu’elle ne me croit pas. Pour le moment je reste la debout entre eu deux et un peu mal à l’aise vue que toute cette histoire ne me regarder pas vraiment. Je m’approche de Ian caressant son dos histoire de lui apporter mon soutien, mais je reste relativement distant pour pas que cela mette mal à l’aise Sarah. Je me demander s’il voulait que je les laisse tranquille un moment. En partant je ne voulais pas que Ian se sente seul donc je reste attendant que l’un deux ose me demander de partir si besoin est. En attendant je reste là pour soutenir mon chéri du mieux que je peux. Bien que je me sente un peu mal à l’aise dans cette histoire.