Je sens comme de l’agitation en cuisine dernière mon dos, me retournant pour voir ce qu'il si passe je vois Ian passer le regard triste et monter à l’étage.
Ian?
Quelques chose vient de se passer. Il m’ignore. Je fusil mon père du regard essayant de comprendre ce qu'il a bien put faire. Je me lève et colère. Bordel mais que ce passe t'il.
Tu lui as dis quoi? Qu'est ce que tu as fait?
Mon père soupire et me regarde avec un aire désolé.
Alexa… je suis désolé chérie… je ne voulais pas. Il a mal interpréter mes dire.
Me voilà furieuse contre mon père. J’ignore ce qu'ils se sont dit mais de toute évidence ça n'a pas arranger la situation de Ian qui était déjà très mal.
Génial merci papa de foutre la merde dans mon couple. Ça fait plaisir de se sentir soutenu dans cette famille.
Je lui laisse pas le temps de répondre que je fonce à l’étage pour trouver Ian qui c’était changer entre temps. Je le regarde un peu perdu ne comprenant pas tout et aussi désolé si mon père la blessé.
Ian? Tu fais quoi? Qu'est ce qui c'est passer avec mon père? Il t'a dit quoi? Écoute mon coeur tu vas mal je le vois sur ton visage. Mais si tu me parle pas comment moi je peut t’aider?
Je soupire de manière à exprimer à quel point je suis navré que tout ne se passe pas très bien pour le moment entre lui, mon père et qui c'est peut être moi aussi. Après tout il est distant depuis hier soir avec moi.
Mon père peut des fois être un idiot je suis désolé s'il ta dit quelque chose qui a pu te blesser et de toute évidence je suis désolé de...t’avoir donner ces résultats de test. De tout évidence ça t'a pas plus car tu vas mal depuis et tu m’évites en plus. J'aurais jamais du faire ces fichu tests de merde.
Pourquoi à chaque fois qu'on est heureux ou qu’on se rapproche du bonheur quelque chose vient tout foutre en l’aire. Comme je le pensais hier soir, à chaque fois que je touche du doigt le fait d'être enfin heureuse on me l'arche des mains. A croire que je suis maudite et que j'ai pas le droit au bonheur et que je suis destiné à souffrir et à faire souffrir tout ceux que j’aime.    

Je m’étais changé, comme je ne pouvais pas rester ici toute la journée. Je vois Alexa me rejoindre. Oui j’interprète mal les dires des gens parce que je suis toujours fragile d’esprit et je le serais toujours. Ce rêve perdu m’a rendu fou. Même si je vais être père, ça ne sera pas la même chose, je ne jouerai pas mon rôle de père, c’est Aimerik qui le jouera. Je regarde Alexa et lui réponds. Je m’habille c’est tout, je partirai avant le déjeuner ne t’inquiète pas, je ne pars pas tout de suite. Et… ton père m’a fait réalisé que… s’il m’accepte c’est parce que je ne peux pas te donner un enfant, c’est comme ça que je le vois et que je le comprends. Il ne veut pas perdre sa petite fille chérie, son bébé à lui. Il a de la chance, je suis stérile, donc il ne te perdra pas. On ne vivra jamais ensemble, nous sommes deux êtres qui ont besoin de l’un et de l’autre pour ne pas sombré et nous serons toujours au même point. Amoureux à vivre notre petite vie sans jamais être réellement heureux parce qu’il manquera quelque chose dans notre couple. En tout cas, pour moi c’est comme ça. Je ne serais jamais heureux complètement parce qu’il manquera quelque chose dans mon couple, mais toi, mon père m’a affirmé que juste mon amour te suffit, que même si tu n’as pas ce que je désire te rendra heureuse. Tant mieux si tu ne sombres pas à cause de moi, parce que tu m’aimes. Mais de mon coté, dès que je suis seul, je sombre. Dès que je suis loin de toi, je sombre. Je pleure quand je suis seul dans mon appartement, alors que toi, quand tu es seule, tu restes heureuse parce que tu sais que tu me verras le soir ou le lendemain. Moi aussi, j’ai hâte de te revoir quand je suis seul, mais quand je suis seul, je suis malheureux… j’ai besoin de toi, de ta présence constante, mais je n’aurai jamais cette présence constante, parce que ton père à besoin de toi. Ta sœur a besoin de toi. Moi je suis seul au monde, je n’ai plus que toi et je n’ai pas le droit de te voler à ta famille tant qu’elle existe encore. Je soupire et me passe la main sur la nuque. Ton père ne veut pas que je parle de « bébé » dans notre couple, alors qu’il veut m’aider. Je sais pas comment il peut m’aider s’il ne veut de petit fils. Je soupire et je m’approche d’Alexa, pour prendre son visage dans mes mains et l’embrasser tendrement. Je pose mon front contre le sien et je la sers dans mes bras. Je t’aime, tu es mon souffle de vie, ce qui me maintient en vie quand je suis en ta présence. Ces testes tu as bien fait de les faire, on en a au moins le cœur net et moi aussi… Tu ne peux pas m’aider, sauf pour parler à mon psy et me faire enfermer pour ma sécurité. Oui, car si on n’était pas le jour de Noël, il y aurait un moment ou j’aurais tout foirée. Quand je relève mon regard vers le haut, j’aperçois Bryan et Kris dans l’entrée de la chambre. Ils avaient sans doute tout entendu. Je lâche Alexa pour me reculer.

Je l’écoute attentivement et comprend alors que Ian a parlé avec mon père de certaine chose qui le ronge comme le fait qu’il peut pas avoir d’enfant. J’après aussi qu’il lui a parler du fait qu’on a évoqué le fait d’avoir un enfant et connaissant mon père ça a pas du très bien se passer car il se fait déjà à l’idée que j’ai un copain mais imaginer que je veux avoir un enfant tout de suite pour lui c’est trop. J’étais étonner que Ian se soit ouvert à lui, je ne pensais pas qu’il le ferait. Je ne l’interrompe pas buvant chacune de ses paroles. Je comprends alors qu’il ne peut pas être seul, qu’il a besoin d’être constamment surveillé, qu’il souffre et qu’il se sent terriblement seul. S’approchant de moi je plonge mon regard triste dans ses yeux bleu et lui rend son baiser avant de le serrer très fort dans mes bras. Je savais qu’il m’aimait, mais j’ignorais que c’était à ce point. Il est mon remède et je suis le sien. Je dois l’aider, c’est mon rôle de petite amie, mais c’est aussi car je l’aime du plus profond de mon cœur et que je ne souhaite qu’une chose qu’il souffre le moins possible. Relevant le regard il se recule un peu et je me tourne vers la porte de la chambre ou je vois mon père et Krsiten qui se tenait la face à nous. Kris comprenait pas grand-chose au vue du regard qu’elle nous lancer, quand à mon père il semblé troublé.

Papa…

Il soupire me regardant un moment puis regarde Ian.

Je n’ai jamais voulu te blessé Ian, j’en suis désolé ci ce fus le cas. Si je t’accepte ici ce n’est pas parce que tu ne peux pas avoir d’enfant, je t’accepte ici car je vois à qu’elle point tu comptes pour ma fille. J’aime la voir heureuse et je sais au vue de ce que je viens d’entendre que tu seras en mesure de la rendre heureuse et de veiller sur elle. C’est ce qu’un père désir pour sa fille. Ce n’est pas que je ne veux pas de petits enfants et d’être grand père bien au contraire, mais c’est dur d’apprendre que sa fille veut enfin voler de ses propre elle. Je vous souhaite d’avoir des enfants un jour, mais faut juste que je me face à cette idée c’est tout.

Je regarde mon père et je n’étais pas sûr que cela aide beaucoup Ian.

Papa si je t’en ai pas parlé c’est parce que je sais que tu aurais du mal à me voir essayer de faire ma vie en dehors de la maison, mais… tu ne peux pas me garder éternellement ici. Je sais que tu veux me protéger, je sais aussi que tu es devenue comme ça à cause du départ de… maman…

C’était toujours du de prononcer le mot maman en parlent de ma mère car à mes yeux elle n’as plus le droit de porter ce nom. Lorsque l’on abandonne ses enfants on n’est pas digne d’être appeler maman. C’était aussi une des rare fois qu’on évoquer son nom dans une conversation. D’habitude on en parle jamais car on en souffre toujours autant malgré les années, surement car on a jamais eu de réponse aux questions que se pose.

J’ai 24 ans et je crois que j’ai le droit de vivre ma vie. Je t’aime tu es mon père et je t’aimerais toujours, mais tu dois comprendre que ce n’est pas parce qu’il y a un autre homme dans ma vie que toi tu passes aux oubliettes. Ian a besoin de moi et j’ai besoin de lui. Je veux une vie avec lui, je veux une vrais vie de couple, je veux un avenir peut être même des enfants si cela nous est possible un jour, mais si toi tu m’aimes et que tu veux mon bonheur alors tu dois me laisser vivre ma vie comme je le sens et accepter le fait que je veuille faire ma vie ailleurs que ici.

Il venait peut être de prendre une sorte de claque en pleine figure mais il doit comprendre qu’il ne peut pas me retenir ici toute ma vie.

Je comprend Alexa… Si tu veux vivre ta vie je peux pas t’en empécher en effait tu es grande et il est peut etre temps pour moi que je te laisse respirer un peu et que tu découvre la vie de ton coté. J’ai peur que tu souffre seul, mais…

Il regarde de nouveau Ian.

C’est stupide de penser cela car je sais désormais que tu n’es pas seul et que Ian sera là pour veiller à ce que tu ne souffres pas des difficultés que la vie pourra t’apporter. Quoi que vous décidiez de faire tous les deux cela ne me regarde plus. Je serais là pour vous aider si besoin est, pour vous soutenir. Sacher juste que la maison vous sera toujours ouverte à tous les deux.  

Je me tourne vers Ian et lui prend la main entrelaçant nos doigts. Je veux qu’il comprenne que je suis à lui, que je suis là pour lui. J’ai aidé mon père durant 11 ans après de départ de ma mère maintenant je dois aider Ian. Il est ma priorité. EN rien je n’aimerais moins ma famille mais lui aussi fait partie de ma famille. Il est ma nouvelle famille en quelque sorte et je veux le rendre heureux si je le peux. Je suis prête à faire ce qu’il faut pour nous deux, c’est à lui de voir maintenant ce qu’il veut faire. Mon père ne sera plus un obstacle désormais.

Les histoires d’amour c’est compliquer je suis bien contente de pas être amoureuse pour le moment.

Mon père rit et la regarde.

Il me reste toujours Kristen d’un côté je m’en tire bien finalement.

Merci Alex papa ne va pas me lâcher maintenant.

Elle sourit amusé et je la regarde un sourire aux lèvres.

Désolé petite sœur chacun son tour.

Si papa m’avait enfin lâché il fera pareille avec Kristen j’en suis sûr. La pauvre c’était à son tour de subir le coté sur protecteur de notre père. Il la prend sous son bras et l’emmène en bas.

Aller viens ma petite fille chérie papa va s’occuper de toi en bas. On va les laisser tranquille.

Les voilà partie nous laissant un peu d’intimité.     

Je soupire, alors qu’ils avaient tout entendus. Il s’expliqua d’une meilleure façon, ce qui me rassura, mais de toute façon, elle n’aura pas d’enfant de moi. Il ne devrait pas nous souhaiter d’avoir des enfants, comme ça n’arrivera pas. Je soupire encore et c’est autour d’Alexa de s’exprimer envers son père. Je reste là à l’écouter, même si elle ne me le dit pas à moi, je sais ce qu’elle veut, qu’on habite ensemble 24 heures sur 24. Je ferme les yeux un moment, et quand je les réouvre, Kris et Bryan avaient quitté la chambre. Je me retrouve donc seul avec elle. En ce moment, je n’étais pas dans un bon état d’esprit, je crois que je mettrais des mois avant de redevenir l’homme que j’étais, si ça se trouve, peut être même jamais. Je vais m’assoir sur son lit, lâchant sa main. Je ne voulais pas qu’elle subisse mes colères, mes bas, ma dépression et mes envies de suicide. Je la rendrai malheureuse. Elle mérite une meilleure vie que ça. Je la brulerais, je la tuerais à petit feu et je ne voulais pas ça. Je ne sais même pas si je serais parfaitement bien en vivant avec elle, même si chaque fois que je suis avec elle, je me sens normal, je ne déprime pas. J’ai peur d’être pire encore. Je ne veux pas l’encombrer avec mes problèmes mentaux. Je la regarde, me passant une main dans les cheveux. Je n’aurais pas du parler de ça, te dire que je vais pas bien quand tu n’es pas près de moi. C’est de ma faute si tu te sens obligée de venir vivre avec moi à cause de mes problèmes. Je suis désolé de t’imposer ça. Tu n’es pas obligée… Écoute, je suis prêt è venir aussi souvent que tu le désirs chez toi si tu veux. Je soupire. Ne te force pas d’accord, je suis assez grand pour vivre ma vie quand tu es pas là.

Passant une main dans mes cheveux, j’ignorais comment le prendre. D’un côté je sais qu’il ne veut pas me rendre malheureuse et qu’il juste me protéger de lui de son mal, mais d’un autre coté je l’avais aussi pris comme s’il n’avait pas envie qu’on vive ensemble. Je baisse les yeux un peu gêné pesant le pour et le contre essayant de trouver la bonne façon d’interpréter ces dires.

Ian, je me sens pas obligé de vivre avec toi, j’en ai envie c’est tout. Cette idée d’être ensemble de cette manière, de prendre cette tournure dans notre vie me traverse l’esprit depuis un moment déjà, mais je pensais que tu avais peut être besoin de temps pour… vivre de nouveau avec quelqu’un après tout ce qui t’es arrivé dernièrement. Je veux vivre avec toi, mais… si toi tu n’es pas prêt ou si tu n’en a tout simplement pas envie alors… ce n’est pas grave on fera ça quand tu l’auras décidé. Sache juste que j’attendrais le temps qu’il faut mais peu importe la vie que tu m’offriras, je t’aime et je sais que quoi qu’il arrive je serais heure rien qu’en étant avec toi. On peut être pauvre vivre dans un minuscule logement, tu peux fragile d’esprit à cause de ta dépression, je m’en contenterais car je t’aime et quoi qu’il se passe je t’aimerais toujours. Je t’aime avec tes qualités, tes défauts, tes faiblesses et tes craintes. J’aime tout ce qui fait que tu es toi et ça ne changera jamais.

Je lui avais ouvert mon cœur. Je ne sais pas s’il se rend compte a qu’elle point il est important dans ma vie, mais j’espère qu’il en prend un peu plus conscience après tout ça.

Je l’écoute, elle voulait vraiment passer à cette étape là dans notre couple, c’était mignon, elle ne veut pas le faire par obligation. Je finis par lui sourire C’est vrai, tu as vraiment envie de vivre avec moi en permanence? Je le désir aussi, tu peux pas savoir à quel point. Je lui fais un doux sourire, moi assis sur son lit, elle debout au milieu de la pièce. Je la regarde. On garde mon appartement et… on partage les frais? Je ne veux pas te forcer, mais… je suis sans moyen pour une période indéterminée. Je te rembourserais quand mon boulot ira mieux. Mais je ne veux en aucun cas que tu crois que je t’utilise. Tout est de ma faute si je n’ai pas de boulot, mais saches que je te rembourserai en temps et lieu. Je tends ma main vers elle. J’ai tellement besoin de toi pour aller mieux, pour survivre à ma dépression Alexa, je sais que je ne guérira jamais, c’est un fait… Chaque fois que je vois un couple avec un bébé… je déprime. Même une femme enceinte… je déprime. Quand Sarah me parle de son bébé… je déprime, je sais, c’est le mien, mais, je ne serais pas un père pour mon propre fils, Aimerik le sera et je n’ai pas le choix d’accepter les faits. Dès qu’il s’agit d’enfants, je déprime, à la télé, dans les rues, à l’hôpital. Je suis tellement désolé de ne pas pouvoir être à la hauteur de te donner un enfant. Je baisse le regard tristement.

Relevant les yeux vers lui je vois enfin un sourire illuminer son magnifique visage d’ange.
Oui c’est ce que je veux pourvoir être avec toi, n’importe quand, à n’importe qu’elle heure.
Mon visage fini par se décrisper et enfin être de nouveau plus doux, plus heureux. Je vois sa main tendu vers moi et je m’avance pour la saisir et me tenir debout juste devant lui.
Moitié, moitié ça me va très bien et si jamais tu n’arrives pas à payer t’en fait pas j’ai des économies de côté si jamais on en a besoin. Tu n’auras pas à me rembourser. Je vais vivre cher toi il est normal que je participe au dépense de notre couple. Mon argent c’est aussi le tien d’accord.
Je lui souris le regardant dans les yeux. Payer un loyer, mes études et ma chambre étudiante ça aller être impossible, mais j’allais me retirer de la chambre que je loue sur le campus vue que je vais vivre avec Ian et j’utiliserais cette argent pour payer ma moitié du loyer. J’étais pas très riche avec moi Ian ne vivra pas dans le grand luxe. J’ai qu’un job de serveuse et une bourse d’étude donc je ne pourrais jamais lui offrir une vie de château mais je l’aimerais de tout mon cœur et j’espère que ça lui suffira.
T’en fais pas pour ton boulot, tu finiras par le retrouver un jour. Quand a cette dépression je sais que tu penses ne jamais t’en remettre, mais un jour une personne sage ma dit, qu’on peut avoir mal pendant longtemps mais un beau jour on se réveille en ayant fini de sourire.  Peut-être que toi aussi un jour tu n’auras plus mal quand tu verras un enfant ou une femme avec un bébé. Ne te sens pas coupable de pas pouvoir me donner d’enfant. Je suis jeune j’ai encore du temps devant moi et n’oublie pas qu’il te reste tout de même 5% de chance de me mettre enceinte. Je ne prends plus la pilule depuis un moment donc si jamais ça doit marcher un jour, je serais prête à accueillir ton enfant en moi.
Je pose mon autre main sur sa joue la caressant de mon pouce avant d’embrasser son front.       

Sur ce coté là c’était réglé, moitié moitié, ça me va. J’avais juste hâte d’être maintenant avec elle. Je sers sa main dans la mienne, la caressant avec mon pouce. Je la regarde, souriant en coin.On emménage quand ensemble? Quand tu seras prête? Je sers un peu plus sa main. De plus, je l’écoute essayer de me convaincre des trucs qui n’arrivera jamais. Oui j’aurais mal jusqu’à la fin de mes jours et si un jour, elle tombe enceinte ça ne sera pas de moi. J’ai déjà dit adieu à ce 5%. De façon naturelle, ça sera impossible, parce que je le sais. Parce que, j’ai vu mon dossier. C’est comme ci j’avais subi une vasectomie, en raison que mon tube producteur a été endommagé, donc ma semence n’arrive pas jusqu’à la fin et meurt avant quand elle réussit à passer. Donc 5% c’est très peu de chances. Je sais très bien qu’un enfant n’arrivera pas dans notre vie. Alexa aura bien le temps d’avoir sa ménopause à ses 50 ans. Et puis… qui est cette personne sage? Un idiot de première heure oui! Je soupire donc. Si tu portes un enfant en toi un jour, il ne sera pas de moi. Et ce sage, cet idiot qui se prend pour le nombril du monde avec ces conseils à la con, et bien il a tort! Il ne me connait pas, il ne sait pas ce que je subis. J’aurais toujours mal lorsque je verrai une femme enceinte ou un couple avec leur bébé. Jamais je me réveillerai un matin et ne plus avoir mal. Même Sarah, je souffre quand je la vois… Cet idiot d’Aimerik va prendre ma place auprès de mon propre fils! Maintenant, je réalise à quel point je perds une chance inouïe d’être père… J’avais envie de trouver le moyen d’oublier tout ce qui m’arrive. Je n’ai pas tout pour être heureux. Je n’aurai jamais tout pour être heureux, Sarah a tort la dessus. Oui, les faux espoirs d'Alexa m'avaient fait monter sur mes grands chevaux. Parce qu'elle a tord elle aussi.

Notre début de vive a deux semblait le réjouir tout autant que moi. Je réfléchis essayant de voir quand est ce qu’on pourrait emménager ensemble. Je regarde ma chambre en vitesse histoire de voir ce que je peux emmener ou non. Je vais devoir faire quelque carton, mais cela ne devra pas être très long.

Je suis déjà prête faudra juste que je fasse quelque carton pour prendre mes affaires. En attendant si tu veux je peux toujours faire mon sac, emmener des vêtements et venir dès ce soir cher toi ? Tu veux que je prenne des meubles ou tu penses que ce n’est pas utile ?

Je réfléchis tout en l’écoutant parler et reporte toute mon attention sur ses dires. Il était parti un peu au quart de tour et je savais que depuis sa dépression Ian n’était plus vraiment un grand optimiste. Je soupire le regardant et je me dis que si j’aborde à chaque fois ce genre de sujet sur le fait qu’il lui reste un tout petit espoir de s’en sortir et qu’il m’envoi chier à chaque fois, je n’aborderais plus jamais ce genre de conversation. S’il veut m’en parler, se confier à moi alors je serais la pour lui, mais désormais je voulais plus qu’on se prenne la tête alors je ne parlerais plus des sujet qui fâches.

Si je te dis que ça s’arrangera tu ne vas pas me croire alors je ne dirais plus rien. Je vois que mon optimiste t’énerve donc je vais me taire désormais.

On allait enfin vivre ensemble, je veux qu’on parte sur des bonne base lui et moi et je n’ai pas envie qu’on commence ce tournant de notre vie en s’engueulant.        

Je joue avec mes doigts, perdu dans mes paroles. Je crois que j’ai besoin d’aide, mais ça ne sera pas Alexa qui m’aidera. Elle abandonne déjà. Je me mords la lèvre. J’avais besoin de parler comme bon me semblait. Au final, peut être qu’habiter ensemble est une mauvaise idée pour le moment. Je suis pas assez bien mentalement pour accepter la critique, même si ce n’est pas blessant ce qu’elle me dit. J’ai juste l’impression qu’elle ne veut pas connaitre mes états d’âmes. Je la regarde. Je crois que tu as raison, un jour, je me lèverai un matin et je n’aurais plus mal dans mon esprit. Et ce jour là, ça sera le bon moment pour vivre ensemble… je crois. Je sens qu’en ce moment, ça ne se case pas bien entre nous en ce moment. Si je dois me taire pour être bien avec toi, je le ferai, mais tu devras subir mon silence si tu ne veux pas juste m’écouter alors que j’ai besoin de parler à quelqu’un. J’irai voir mon psy plus souvent alors. Tu n’auras pas à faire tes cartons maintenant, lorsque j’irai vraiment mieux, on emménagera ensemble. Si je dois avoir plus de séance avec mon psy, je le ferai, mais ça me fera ça de moins dans mes économies, alors que je ne sais pas quand je reprendrai le boulot.

Je m’assois à côté de lui et prend l’une de ses mains que je serre dans les miennes. Mon regard tourner vers lui j’essayés de faire de mon mieux mais faut croire que quoi que je fasse c’est jamais ce qu’il faut faire.

Tu n’y es pas Ian. Je veux bien t’écouter être la quand tu as besoin de moi en parler avec toi, essayer de trouver des solutions à tes tourment, mais tu dois apprendre aussi à écouter ce que je te dis. Comment tu veux être aidé si tu refuses d’accepter d’écouter quelque fois. Je sais c’est dur pour toi, j’en ai parfaitement conscience Ian je t’assure. Tu penses que ta vie et fichu que tu seras jamais heureux, que tu guériras jamais de cette dépression, mais je sais que tu finiras un jour pas guérir. Tu penses que je me trompe et c’est ton droit, mais il faut aussi que tu puisses admettre que j’ai peut-être raison aussi. Je t’aime, je veux être là pour toi, je veux être là pour t’aider dans ta maladie.

J’embrasse sa joue tendrement. Il disait avoir besoin d’en parler et s’il faut je suis là mais c’est parfois compliquer de discuter avec une personne qui refuse d’entendre raison quelque fois. Je ne lui en veux pas, il est souffrant et cette maladie est responsable de cela.

Écoute, je préfère que tu me parle quand ça va pas ou même quand ça va que te voir te renfermer sur toi-même. Tu dois pouvoir me parler l’esprit libre et le cœur léger sans craindre quoi que ce soit compris ?

Je souris en coin histoire de lui montrer que je suis là pour lui, pour le soutenir.

Quand je dis que je vais me taire désormais, ce n’est pas que je veux plus parler avec toi, juste que… J’ai l’impression que je t’énerve quant moi je te parle de tes problèmes et ce n’est pas ce que je veux. Moi, je veux juste aider et des fois et ce n’est pas évident car j’ai l’impression que tu penses que je ne comprends pas ton problème est que je te raconte des conneries… C’est la sensation que j’ai quelque fois. Tu ne veux surement pas faire cela mais c’est cette maladie qui te fait réagir ainsi. Moi je veux bien apprendre à être des fois moins optimiste si tu veux et faire de mon mieux pour soulager ta souffrance mon amour, mais essayer toi aussi des fois de te dire que la vie est pas si pourri que ça. Je sais ce n’est pas facile mais ensemble on peut, peut-être y arriver faut juste qu’on se soutienne c’est tout. Si je peux te donnais un premier conseil alors, tu as deux solution pour aller un peu mieux. Soit tu acceptes le fait que tu n’auras pas d’autre enfant, choses très dure je l’avoue, sois tu essayais de te dire que même si ces 5% c’est rien et quasiment impossible cela ne veut pas dire que ça n’arrivera jamais et qu’un jour tu seras peut être de nouveau père. Quelque fois un peu d’espoir ça peut aider à aller mieux tu sais. Moi en tout cas c’est ce qui me fait tenir quand je vais mal.

Mon problème de drogue n’est pas encore totalement passé et si je passe autant de temps avec Ian c’est que c’est lui, sa présence et son amour qui me font tenir le coup car des fois j’avoue que j’ai très envie de recommencer.     

Je l’écoute essayer de me rassurer, elle avait sans doute raison. Je dois faire un choix, essayer d’accepter l’idée de ne plus avoir d’enfant. Je n’ai pas le choix, sinon je vais finir par mourir à petit feu à cause de mes malheurs. Je sers sa main dans la mienne. D’accord, d’ici quelques semaines, je devrais avoir accepter le fait de ne plus avoir d’enfant. Plus les jours passeront, plus je l’accepterai… Fait ton sac, j’ai envie de rentrer. J’ai besoin de sommeil. J’ai pas dormi la nuit dernière et ce soir, j’aurais une surprise pour toi. Je caresse sa joue et je me lève pour la laisser se préparer. Je descends pour avertir les autres de mon départ et de celui d’Alexa. Je l’attends ensuite à l’entrer, près à rentrer. Le soir même, j’offris un repas aux chandelles à Alexa et une soirée de Noël entre nous. À partir de ce jour, une nouvelle vie commença pour nous deux.

FIN DE SCENE