C’était mon premier Noël sans ma famille. Mes parents sont morts tous les deux à la fin de l’été. Mon frère est loin de me pardonné et ma sœur est trop malade pour se déplacer. Je l’ai vu ce matin et j’ai passé la matiné avec elle. Je lui ai apporter un cadeaux de Noël et une mini buche des fêtes comme dessert. On s’est bien amusé. Ce soir je passe la soirée chez les Mills. Je ne sais pas si je vais y être à l’aise. Mais j’espère passé une belle soirée. J’avais fait des cadeaux à tous et chacun. Pour le père d’Alexa, une bouteille d’alcool de meilleure cru, avec une carte rigolote avec comme message « À consommer avec modération :P » J’espère qu’il aimera la blague. Pour sa sœur, un agenda de l’année qui s’amenait à personnalisé de A à Z. Je sais très bien qu’Alexa en serait contre, mais je ne pouvais pas arrivé là sans rien dans les mains. Même si je travaille à peine ces temps ci. Juste sur appel et les appels se font rares. Ils n’ont pas vraiment besoin de médecin, et je ne suis pas en priorité. Pour ma douce, je lui avais acheté un pendentif avec une inscription, concernant notre amour, ou elle pourra y insérer, les photos qu’elle voudra. Je l’avais emballée dans une jolie boite avec un ruban doré. Me voilà prêt à me rendre chez les Mils, nerveusement, je m’y rends à pieds, même si c’était un peu loin de chez moi. Une fois devant chez les Mills, je sonne à la porte et j’attends qu’on vienne me répondre. Nerveux, je prends un grand respire et me dit que tout va bien aller.

Noel était surement ma fête préférée. J’aimais cette ambiance magique et la bonne humeur des soirées passées en famille ou entre amis. Toute la journée je l’avais passé avec ma famille à préparer le repas et la soirée de ce soir. Mon père avait était mis au courant pour ma relation avec Ian. Il avait fait une drôle de tête, mais il a fini par si faire voulant bien lui laisser sa chance. L’heure tourne et la table avait était dressé, le sapin de noël fait et le reste de la maison décoré. On avait même mit un petit feu de cheminé qui réchauffé toute la maison. Mis sur mon trente et un pour l’occasion avec une petite robe noir pailleté et mes cheveux onduler et lâche je vérifie que mes cadeau son prêt et posé au pied du sapin. Pour mon père Kris et moi on lui avait offert un parfum et un pull avec un écharpe assortie. Pour Kristen je lui avais pris un cd de son groupe préféré et une nouvelle coque pour son téléphone portable, quand à Ian je lui avais acheté une montre avec à son dos nos initiales graver et un t-shirt pour remplacer celui que je lui piquer quand je dormais cher lui. J’avais aussi prévue autre chose mais je ne l’avais pas mis sous le sapin car je ne voulais pas que ma famille soit au courant. Je voulais l’offrir a Ian car on m’a dit que ça serais une bonne idée mais je ne voulais pas que les autre sois au courant alors cette surprise je l’avais laissé dans ma chambre espèrent pouvoir lui offrir au cours de la soirée quand on sera un peu tranquille tous les deux. Dans la maison on est enfin prêt pour célébrer noël et la bonne humeur et déjà au rendez-vous. La porte sonne et je n’ai pas eu le temps d’ouvrir que mon père s’en chargea. Il tombe nez à nez avec Ian et moi j’arrive en vitesse derrière mon père histoire de m’assurer que tout se passera bien. Il le regarde un petit moment puis lui tend la main pour le saluer et lui ouvre la porte un peu plus pour l’inviter à entrer.
Bonsoir. Je vous en prie entrez donc. Je peux vous appeler Ian ? Au vue de votre arrivé dans la famille je pense que l’on peut éviter de s’appeler par nos nom qu’en pense tu ?
Contre toute attente mon père m’avait plus que surprise. Je ne m’attendais pas à cela. A croire que notre conversation concernant ma relation avec Ian et ce qu’il représente à mes yeux n’est pas tombée dans l’oreille d’un sourd. Il allait lui donner sa chance et cela c’était le plus beau de tout le cadeau en plus de voir Ian venir pour noël à la maison. Je souris et m’approche pour saluer mon chéri et embrasser sa joue.
Bonsoir, je suis contente que tu sois venue.
Une fois entré dans la maison on referme la porte et Kris vient saluer Ian. Ma sœur aimait beaucoup Ian. Normal il lui avait sauvé la vie mais c’était aussi le seul de mes petits copains qu’elle avait accepté dans la famille. 

C’est son père qui vint m’ouvrir, ma pression monta soudainement, un silence pendant quelques secondes, hésitation soudaine et puis il me laissa entrer. Je souris quand je compris que j’étais accepter dans sa famille. Oui, d’accord, pas de monsieur Mills, ça me va. Alexa embrassa que ma joue, je frémis, même si j’aurais aimé un baiser plus accueillant, elle devait être mal à l’aise tout comme moi sans doute. Je me faufile dans la maison et je tends mes cadeaux à Alexa Je les mets où? Je lui souris. Je salut Kris, lui souriant, alors qu’Alexa prend mes cadeaux pour aller les mettre, là ou elle sait ou ils vont. Bryan me sert un apéritif, je le prends, le remerciant, mais ne le bois pas tout de suite. J’attends le retour d’Alexa auprès de nous. Je vais devoir apprendre à me sentir bien ici, je ne me sens pas à ma place, normal, c’est la première fois que je ne suis pas en famille pour Noël, ça me fait tout drôle et je me sens un peu perdu.

Je le regarde me tendre les cadeaux et soupire légèrement avec une sourire sur le visage. Il était adorable d’avoir fait cela.

Merci mon cœur mais tu n’étais pas obligé.

Je ris intérieurement disant qu’au final j’avais fait pareil pour lui. Mon père le conduit au salon où il lui serre un verre, le temps que je dépose les cadeaux au pied du sapin. Je vais les rejoindre une fois fait et me serre un verre puis m’assoir à coté de mon homme prenant sa main dans la mienne pour pas qu’il se sente trop perdu au milieu de nous. Il faut croire que noël fait des miracles car mon père et de bonne humeur ce soir et n’hésite pas à taper la discute avec Ian quand je ne suis pas là. Il essayer surement de le mettre à l’aise.

Comment se passe le boulot Ian tu as repris ? Alex ma dis que tu avais était arrêté pendant un moment. Tu y arrive ce n’est pas trop dur ?

Mon père essayer d’être aimable mais je ne pense pas que parler de ça était une bonne idée vue que c’était en rapport avec sa dépression qu’il avait arrêté d’exercer pendant un moment. Pour mon père sa dépression ne le gêné pas après tout mon père peut pas lui en vouloir ou autre il sait à quel point la vie peut être dure des fois. Je regarde mon père serrant la main de Ian histoire de lui montrer mon soutien.

Tu es pas forcé de réponde si tu n’as pas envie.

Mon père compris et repris vite derrière moi sans laisser le temps à Ian de répondre.

Oui pardon Alex ma parlé de ce qui t’ais arriver donc si je… enfin si mes paroles ou mes question te gène dis le moi surtout je ne veux pas te faire fuir. Alex ma clairement fait comprendre ce que tu représentais pour elle et je n’ai pas envie que son petit ami se sente mal à l’aise avec nous. Tu es ici cher toi alors te gêne pas. Enfin tu le seras t’en que tu ne feras pas de mal à ma petit fille chérie.

Il lui fit un clin d’œil histoire de lui faire comprendre gentiment et de façon ironique que Ian n’avait pas intérêt à me briser le cœur sinon mon père lui briser les genoux. Kris rit et moi je me sens mal pour Ian.

Je crois que Le message et passer papa on peut passer à autre chose ou tu vas nous mettre tout mal à l’aise. Dit ma sœur.     

Oui cela me gênais un peu, mais je devais passer outre. J’étais mal à l’aise. Et quand il me dit que je serais la bienvenue, tant que je ne ferai pas de mal à Alexa, je me sentis bête et mal. Même s’il le disait en blague. J’avais déjà enfreint mon droit d’entrer dans sa famille. Je lui avais déjà fait du mal, et plus qu’il ne peut le croire. Je finis par lâcher la main d’Alexa qu’elle avait prise. Merci. Je… je vais y faire attention. Je soupire doucement et je le vois se diriger à la table. Bon passons à table maintenant. Dit il en rigolant. Je suis donc Alexa qui s’installa à sa place, je m’assois à ses cotés. Maintenant c’était l’heure du repas. Je n’avais pas réellement de boulot et si Bryan en sait un mot, je suis mis hors du coup. J’ai déjà de la misère à tenir les deux bouts depuis ma dépression. Je joue avec mes mains sous la table, nerveusement. J’espère que cette soirée se passera bien, en essayant de ne pas faire tout foirée.

Comment mettre quelqu’un mal à l’aise. Génial mon père avait réussi à mettre Ian dans une situation délicate. Le pauvre c’était son premier noël avec nous est aussi celui qu’il passait sans sa famille. Ça devait être dur pour lui. J’essaie de faire de mon mieux pour qu’il se sente bien mais ce n’était pas facile. Je ne l’avais jamais vue aussi nerveux. Une fois la nourriture sur la table on s’installe dans la salle à manger, et Ian se mis bien sûr à côté de moi en face on avait mon père et ma sœur. Je le regarde de temps à autre du coin de l’œil pour voir s’il tenait le coup. J’avais insisté pour qu’il vienne mais s’il se sent aussi mal tout le temps je vais m’en vouloir de lui avoir fait endurer tout cela. Mon père coupa la dinde de noël et nous serre pendant que Kris nous parle de tout et de rien. Je pose ma main sur sa cuisse sous la table pour essai de le calmer un peu et lui sourit.  Mon père parle avec Kris le temps de fini de nous servir le vin et tout le reste et j’en profite pour essayer de mettre Ian à l’aise chuchotent pour pas attirer les regards sur nous.

Ça va ? Je sais que ce n’est pas facile pour toi mais t’en fais pas tout ira bien mon ange. Ils ne mordent pas si jamais tu as un doute sache que tu as ta place ici à cette table d’accord. Je t’aime.

Je me penche pour lui voler un baiser avant que le repas commence. 

Foutu dépression à la con, maintenant je doute de tout. J’ai une réputation de suicidaire à faire détruire par cette ville. Tout le monde sait ce que je suis maintenant. Et je dois me surveiller à ne jamais perdre la face. Juste le fait de savoir que je suis dans la famille Mills jusqu’à ce que je fasse du mal à Alexa. Le pire, je lui en ai déjà fait, à deux ou trois reprise et ça recommencera sans doute. Je ne ferai donc jamais partie de cette famille, dû moins jamais officiellement, parce qu’il n’y aura probablement jamais de mariage entre elle et moi et encore moins d’enfants. On se marie dans le but de fonder une famille, je n’en fonderai jamais une. Nous serons toujours à cette étape du petit couple parfaitement amoureux et qui s’appelle «petits copains ». Je pose ma main sur celle qu’Alexa venait de poser sur ma cuisse, je sers ses doigts entre les miens. Je la regarde et lui fais un sourire en coin pour la rassurer. J’acquiesce en guise de réponse et la laisse me volé un baiser. Ma tension baisse d’un cran. Elle m’avait embrassé devant SA famille. J’avais tellement eu peur qu’elle ne veule pas montrer son amour pour moi devant eu. Son père fini de nous servir. Je le vois sourire à la vu du couple que nous sommes Alexa et moi. Il m’adressa la parole. Je sais que tu es un bon garçon pour ma fille, je le vois dans tes yeux et surtout dans les siens. Elle a trouver la perle rare, même si tu as fais des erreurs récemment, l’humain n’est pas parfait, mais tu l’aimes c’est ce qui est important pour moi et pour elle…. Mangeons maintenant et sois à l’aise, nous sommes heureux que tu fasses partie de la famille. Je suis enfin plus le seul mec dans cette maison, j’espère que tu viendras souvent. Il se met à rire, je suis ensuite, me mettant à rire aussi et se fut le fou rire pour tous par la suite. Ma tension baissa encore de deux crans. Je suis un peu plus à l’aise. Merci, c’est gentil de m’accepter. J’ai eu peur… d’être l’un de ses garçons qu’un père refuse catégoriquement que sa fille fréquente. Surtout à cause de mon âge. De mes tentatives de suicide et aussi de ma dépression… on ne guérit jamais d’une dépression. Mais je vous suis reconnaissant de me faire confiance en acceptant que je sois le petit ami de votre fille. Je souris, un peu plus à l’aise qu’à mon arrivé. Je sais très bien que lorsque je connaitrais mieux cette famille, je serais à l’aise et j’apprécierai les visites que je ferais. Nous mangeons le diner tout en conversant et riant.

Le voyant aller un peu mieux se détendant de plus en plus au cours du repas me remplis de joie. On n’était pas très nombreux mais la bonne il y avait une bonne ambiance et j’étais entouré des personnes qui comptaient le plus à mes yeux. Depuis presque un mois j’ai rien touché niveau médoc et cela c’est uniquement grâce à Ian. Il est mon pilier celui qui me tient la tête hors de l’eau. Sans lui je ne serais pas là aujourd’hui et si je réfléchis bien ma sœur ne serais peut-être pas envie et présente à cette table se soir sans lui. Ca famille a lui avait subi de grande perte, mais il se rendait peut être pas compte qu’il avait sauvé ma famille. En ce soir de noël Ian avait gagné la sympathie de mon père, mais aussi sa place dans la famille. Je sais qu’on ne comblera jamais ce manque qu’il a à l’intérieure de lui mais on fera notre possible pour que ses blessures soit moins douloureuse avec le temps. Il nous avait sauvé à nous de le sauver. On finit de manger toujours dans la bonne humeur et la rigolade, parlant de tout et de rien. Laissant mon père apprendre à connaitre l’homme qui fait battre mon cœur. Je n’hésite pas à montrer mes sentiments pour Ian devant ma famille sans être gêné, lui caressant la nuque ou en l’embrassant. En gros je me comporte sans la moindre gène comme le font toutes les filles éperdument amoureuse de leur homme. Après avoir partagé un bon repas bien copieux et avoir mangé le dessert de noël, on se dirige au salon pour prendre la café ou le thé avant que minuit sonne et que l’on offre les cadeaux. Kris donne notre cadeau à notre père qui s’emble apprécier. Elle ouvre le cadeau que je lui ai offert ainsi que celui de Ian qui n’avait pas pu s’empêcher de faire des cadeaux à ma famille.  Mon père découvre la bouteille que Ian lui a offert et sans beaucoup apprécier. Il rit même au petit mot que Ian a mis. Il lui serre la main pour le remercier.
Merci beaucoup Ian c’est un super cadeau mais tu n’étais pas obligé. Ca me touche beaucoup et promis je la boirais avec modération.
Cela nous fit bien rire car on sait très bien que la bouteille ne tiendra pas très longtemps. Ma sœur elle, le prend carrément dans ses bras pour le remercier.
Merci Ian c’est un super cadeau.  
Moi de mon père j’ai eu une paire de boucle d’oreille et de ma sœur un cadre photo avec nous deux et papa a l’intérieure lors de notre dernière sortie en famille. Je les remercie puis m’approche de Ian pour lui tendre ses cadeaux un sourire aux lèvres.
Tien c’est pour toi mon coeur. 
L’un était tout moue car c’était le t-shirt que je lui avais acheté et l’autre était une petite boute rouge ou il y avait la montre à l’intérieure. J’étais un peu nerveuse c’était la première fois que je lui faisais un cadeau et je voulais vraiment que sa lui plaise.   

J’étais content qu’ils avaient apprécié les cadeaux que j’avais apporter, alors j’avais bon gout en matière de cadeau. Je leur souris à tous et au moment de tendre le mien à ma douce, elle fit de même avec ses cadeaux pour moi. Je souris et rougis. Je prends les siens, alors qu’elle prend le mien. Je déballe le tout mou. Un T-shirt, c’était mignon, il était en plein dans mon style, venant d’elle, je le porterai souvent. Je le pose à mes cotés et j’ouvre la boite rouge. C’était une montre. Je n’avais pas de montre, elle avait vu juste. Je l’enfile pour voir si elle me va, mais avant j’aperçois nos noms à l’arrière. Oh… elle est si jolie, encore plus avec l’écriture. Je l’embrasse tendrement, caressant sa joue. Je remercie son père de m’avoir invité. Je regarde Alexa, déballer son cadeau que je lui avais donné. Un pendentif en or et argent en forme de cœur avec une description que j’ai fait graver « Your my sunshine, your my life, I love you forever, Ianou. » Je lui souris, attentif à ce qu’elle déballe.

Souriant voyant qu’il apprécie son cadeau, je me sens plus heureuse de voir que je n’avais pas tapé à côté niveau gout. De plus il avait remarqué l’inscription et il avait apprécié.

Comme ça avec cette montre tu auras toujours une petite partie de moi avec toi.

J’ouvre son cadeau et voit un magnifique pendentif en forme de cœur. J’en revenais pas à quel point il était beau. Je le sors délicatement de sa boite pour le regarde d’un peu plus près. Il était fou de m’offrir une chose pareille car de toute évidence il avait dû débourser toutes ses économies le pauvre. Je remarque l’inscription graver dessus et rougie.

Il est magnifique mon amour merci beaucoup je l’adore. En plus avec cette inscription il ne peut qu’en être plus beau. Tu veux bien m’aider à le mettre s’il te plait ?

Je lui tends le collier et me tourne dos a lui pour le laisser ma passer le bijou autour du cou. Une fois fait je prends son visage entre mes mains et l’embrassent amoureusement. Je caresse le pendentif qui était splendide j’en revenais pas. Je pense alors que j’avais encore quelque chose pour lui mais j’hésite un peu à lui donner. Cette soirée se passer si bien et si mon autre cadeau n’étais pas à la hauteur. J’hésite mais on m’a dit que c’est plutôt un bon cadeau donc je pense que je devrais lui offrir. Lui prenant la main je me lève du canapé.

J’ai… encore quelque chose pour toi… mais c’est dans ma chambre.

Mon père fini donc avec Kris de ranger un peu la maison avant de sortir des jeux de société au salon histoire de s’amuser encore un peu le temps que je montre a Ian ce que j’avais à lui donner.  

Je lui mets le pendentif autour de son cou, prenant soin de la caresser. J’embrasse sa nuque, profitant pour lui dire qu’elle pourra mettre des petites photos dedans si elle l’ouvre. Je l’embrasse, alors qu’elle m’annonce qu’elle a un autre cadeau pour moi. Je me sens soudainement mal à l’aise, me passant une main sur la nuque. Je ne lui avais donner qu’un seul cadeau, et elle trois, je suis « cheap » . Je ne lui avais offert que ce pendentif. Tu n’aurais pas du, c’est beaucoup trop... je t'ai à peine offert un cadeaux. Je souris en coin gêné et je la suis dans sa chambre, prenant soin de fermer la porte derrière. Je me demande pourquoi, elle ne m’avait pas donner cet autre cadeau en même temps que les autres? J’étais excité à l’idée de savoir ce que c’est. Je m’assois sur le lit et j’attends.

Une fois dans ma chambre je le regarde un peut gêner je ne savais pas trop si ce que je faisais était une bonne idée mais quoi qu’il arrive il était trop tard pour reculer.  

Sois pas gêné se cadeau c’est pour toi, mais aussi pour moi d’un côté.

Je me penche sur lui pour l’embrasser langoureusement chose qu’on ne faisait pas devant ma famille.

J’aimerais te dire que je t’ai emmené ici pour m’offrir à toi comme cadeau mais ça ce n’est pas pour tout de suite.

Je vais alors à mon bureau prenant une enveloppe que je regarde encore un moment puis je retourne le voir pour la lui tendre. C’était une enveloppe prévenant de mon médecin.

A ta sortie on a parlé du fait que ça serais bien si je faisais des tests pour ma stérilité. Au début j’avais peur mais j’ai fini par me dire que je devais savoir exactement dans quel état je me trouvais. Du coup je suis allé faire les tests et j’ai eu la réponse ce matin et je suis allé chercher cher mon médecin. Il m’a rien dis car je voulais l’ouvrir avec toi. Tout ce qu’il m’a dit c’est qu’on serait surpris. Je ne sais pas si c’est en bien ou en mal mais j’aime me dire que si c’est en bien ça aurait était un jolie cadeau de noël. Si tu en veux pas je peux comprendre on peut toujours l’ouvrir plus tard.

J’étais assise à côté de lui sur le lit, nerveuse sachant pas si j’avais bien fait ou non de lui en parler se soir. Tout comme lui j’ignore ce qu’il y a dans cette enveloppe. Tout ce que je sais c’est que je veux l’ouvrir avec lui. Si ce n’est pas ce soir pas grave ça sera un autre jour mais je veux être avec lui au moment de lire ces résultats.    

Je l’écoute et plus je l’écoute, plus je comprends ou elle veut en venir. Je lui avais rendu son baiser aussi fougueux que le sien, mes mains sur ses hanches, les caressant. Elle me tend par la suite une enveloppe. Je souris, les yeux pétillants d’amour pour elle. Tu l’as fait! tu as fait un test de fertilité? Je tourne et retourne l’enveloppe dans mes mains, me mordant la lèvre inférieure. Non ça va, je veux savoir, on en aura le cœur net, ce n’est pas ça qui gâchera mon Noël si les résultats sont pas bon. Cela faisait presqu’un mois que j’avais quitté l’hôpital. Alexa et moi on ne passait pas un jour sans ce voir ou presque. Ni m’aime s’aimer. J’ouvre donc l’enveloppe avec mon pouce, nerveux du résultat et puis j’en sors la feuille et je lis à voix haute, juste assez fort pour que seule elle peut entendre ce que je dis. Selon votre dossier, votre stérilité était à 98% il y a 4 ans. De nouveau tests refait et on vous confirme que votre stérilité est à ce jours à 0%. Votre sevrage à long terme à régénéré votre organisme et vous voilà maintenant en très bonne chance d’avoir des enfants. Bonne chance à vous. Et c’était signé son médecin. Je referme la lettre et la lui redonne. C’est merveilleux non… tu ne trouves pas? Tu vas pouvoir avoir un bébé un jour, je suis tellement content pour toi. J’embrasse son front, c’était une bonne nouvelle, maintenant, nous en avons le cœur net, elle pourra avoir des enfants. J’étais heureux pour elle, elle n’avait pas gâché sa vie finalement et cette possibilité d’avoir des enfants. Moi j’avais gâché la mienne et je devais essayer de ne pas y penser. Je n’avais que 5% de possibilité d’avoir un enfant, ça équivaut à essayer de trouver une aiguille dans une meule de foin. Si jamais j’ai un autre enfant, ça ne sera pas avec elle, parce qu’elle sera trop vieille pour m’en donner un. Et je sais très bien que je ne la laisserai pas avant notre mort, sauf si elle désir réellement un bébé que je ne pourrai pas lui offrir. Je la regarde et me lève du lit. Ton rêve n’est pas brisé, tu as de la chance, je suis tellement heureux pour toi. Je caresse sa joue et je me dirige vers la porte de sa chambre pour en sortir.

Il ouvrir l’enveloppe et je le laisse me faire découvrir les résultats. Contre toute attente mon corps allé bien, même très bien. Je soupir de soulagement me rendant compte de la différence entre maintenant et il y a quatre ans. J’avais sauvé l’un de mes rêve, celui de devenir un jour mère mais je me rends aussi compte que j’ai peut-être aussi sauvé un peu celui de Ian. Lui le pauvre n’aura que 5% de chance d’enfanté mais au moins si cela arrive un jour avec moi je sais que mon corps sera prêt à le recevoir et ne risque pas de gâcher cette chance.

Oui je suis super contente c’est une très bonne nouvelle.

J’étais heureuse. Je reprends l’enveloppe que je range dans mon tiroir de mon bureau et me rend compte que bien que cette nouvelle était génial j’avais peur que pour Ian cela soit un peu dure à encaisser au fond car lui n’a que peu de chance d’avoir un autre enfant. Avant de retourner au salon je lui prends la main le retenant encore un petit moment avec moi.

Ian ça va toi ? Je veux dire on sait maintenant dans quelle état je suis mais on sait que toi ça changera pas. Sache que quoi qu’il arrive je resterais avec toi car je t’aime. Le fait que je peux avoir un enfant ne change en rien l’amour que j’ai pour toi. Si je dois avoir un enfant ça sera le tien et si cela n’arrive jamais alors t’en pis c’est ainsi mais jamais je t’en voudrais ou t’abandonnerais. Tu es l’amour de ma vie et cela pour toujours.

J’avais besoin qu’il comprenne que rien au monde ne me fera l’abandonner. Je préfère vivre sans enfant que vivre sans lui. Il représente tellement à mes yeux et je veux juste qu’il le comprenne bien.    

Je sers sa main dans la mienne , je sais très bien qu’elle ne me laissera jamais. J’ai confiance en elle. Mais…. Je gâche réellement l’un de ses rêves. Lors de ma dépression, j’avais rompu pour cette raison surtout, maintenant j’en suis conscient. Je ne voulais pas qu’elle subisse cette peine de savoir que son copain ne pourra jamais lui donner d’enfant. Et je ne veux surtout pas qu’elle perd cette chance non plus, de ne pas avoir d’enfant. Et maintenant qu’elle a la chance de ne pas être stérile, nous enlève un poids sur le dos. Je suis heureux pour elle. Et si mon 5% de chance nous donne cette chance d’être parents un jour, alors tant mieux, mais si ce n’est pas le cas, j’aurais tout son amour et tout son soutien dans cette tristesse de ma vie. Je caresse sa main. Oui ça va, je t’aimerai aussi à jamais, ne t’inquiète pas. Je lui souris pour la rassurer, déposant un baiser sur ses lèvres. Je dois prendre l’air, je ne veux pas que ta famille me voie dans cette état. Je sais très bien que mon regard est changé. Que c’est visible que je suis sous le choc et aussi, que je me sens triste à propos de mon cas. J’aurais jamais cette chance de récupérer tous mes pourcentages de procréer.