Je ne pus m’empêcher de rire un tout petit peu quand il dit que mon père aller le détester s’il rompe avec moi. Emus je m’approche de lui et lui donne un baiser plein de passion et d’amour. Une larme coula sur ma joue tellement c’était bon de pouvoir faire cela. Mon front contre le sien, je frotte doucement mon petit nez au sien et sourit.
Tu ne perdras pas tout mon amour je vais veiller sur toi et faire en sorte que ça n’arrive pas d’accord.
Il ne voulait pas rompre moi non plus alors il allait devoir se soigner et me faire confiance pour gérer le reste de notre vie en attendant qu’il sorte d’ici. Je dois prendre soin de lui et c’est ce que je vais faire, enfin s’il m’en laisse la possibilité. Le psy lui était toujours dans la chambre, à observer, à écrire des trucs. Ian me semblé déjà plus calme qu’il y a quelque minutes et je pense que c’était déjà un bon début. Avec moi il osé parler, s’ouvrir alors que avec le psy il aurait jamais dit un mot mise a par peut être des menaces.
Quand tu iras mieux tu pourras voir de nouveau tes enfants, mais en attendant Sarah va veiller sur eux et toi tu vas prendre soin de toi. Si tu veux j’irais prendre de leur nouvelle tous les jours pour te tenir au courant de leur évolution. Je prendrais même des petites photos si j’en ai le droit comme ça tu les verras un peu tous les jours d’une certaine manière. Quand a ton job tu sais très bien que rien n’est perdu regarde hier soir tout plein de gens était là pour toi et malgré ce petit malaise que tu nous as fait je suis sûr qu’ils n’ont pas changé d’avis sur toi. Regarde moi je t’aime toujours autant. Laisse les médecins t’aider amour comme ça tu sortiras d’ici très vite.
Le psy nous regarde et contre toute attente il finit par parler ce qui me surprit un peu.
Si vous avez peur de tout perdre Ian alors soigner vous et reprenez votre vie en mains pour pas que cela n’arrive.
Je sais pas si toutes nos jolie parole aller l’aider mais pourtant c’était la vérité s’il tien t’en a ne rien perdre il doit se battre pour les garder, mais ça j’ai peur que pour le moment il n’en prenne pas conscience. 

Je lui rendis son baiser avec tout mon amour, par la suite tout dégringola, ils peuvent vraiment pas me ficher la paix? Me soigner? Comment me soigner merde? J’ai des fils entre la vie et la mort, ils survivent quoi! Ce qui veut dire que je ne serai pas auprès d’eux pendant leur séjour à l’hôpital, pas une seule fois. Je le sais très bien. Je suis déjà fragile d’esprit et avec des enfants entre la vie et la mort ça aide pas dans mon cas. Je regarde le psy, je soupire. Ouais c’est ça, facile à dire hein. Il griffonna encore et encore, comme toujours. Je soupire sans arrêt, sur et certain que ma vie de père était teminer. Que dira Sarah si elle apprend ce qui m’est ariver? Je ne pourrai pas non plus le lui cacher. Je ne veux pas non plus qu’Alexa s’occupe de mon apparte, alors que je serais ici plusieurs mois. Alex… tu vas retourner chez ton père pendant mon hospitalisation, compris. Je romps le baille. J’appellerai mon agent ce soir.

Quoi que je dise, quoi que je fasse il reste une personne têtue, mais ça fait partie de son charme d’un côté. Je regarde le psy désolé et en même temps amuser car il allait y avoir du boulot avec Ian. J’avais envie de lui dire « désolé docteur mais se bel homme têtu qui est à moi va vous en faire voir ». Bien sûr  je me contentai juste de sourire en pensant à cette phrase. Je reporte toute mon attention sur Ian.
Tu es sur que c’est ce que tu veux ? Tu sais je peux payer le loyer de se mois si plus les factures. Ca me laisse le temps de me rétablir pour recommencer à bosser et toucher mon salaire pour payer le mois prochain peut être. Je te force a rien Ian mais je veux juste être sur que tu sais ce que tu fais. Quand tu sortiras d’ici tu feras comment si tu ne gardes pas ton appartement ?
Personnellement plus on avancer dans notre vie plus je commence à avoir quelque idée coté finance pour nous deux. Je me dis que poursuivre mes étude ça serre a rien de toute façon car je partirais jamais de cette ville et je bosserais éternellement dans ce bar qui est le miens aussi au fond. Du coup arrêter les études et bosser à plein temps me permettrais d’avoir un plus gros salaire et pourvoir nous offrir un logement quand il sortira.  Bref j’avais quelque idée comme celle-là qui me trotté en tête depuis quelque temps déjà. Je lui en ai jamais parlé car on arriver encore à rejoindre les deux bout mais avec les frais médicaux, les traitements, le suivit et tout le reste on y arrivera jamais avec une moitié de salaire. 

Je me mords la lèvre, la dessus elle avait raison, comment je ferais lorsque je sortirai d’ici? Je soupire et la regarde. D’accord c’est comme tu veux. Tu as surement raison, mais je ne veux pas que tu te ruine à cause de moi. Tu vas aller travailler même si je suis ici compris? Je prends sa main dans la mienne et lui souris en coin. Le psy s’approche. Nous allons commencer un traitement monsieur Calloway, des pilules, comme ça, vous en prendrez quand vous en aurez seulement de besoin, ça vous va? Je le regarde et aquièsce. Je voulais juste qu’il me fiche la paix. Mon médecin traitant revient avec les test de mon cœur. Monsieur Calloway, votre cœur va bien, il est juste fatigué à cause de manque de nutriments et minéraux. On vous mets sous soluté quelques jours. L’infirmière vient brancher le tout. Je me passe une main dans les cheveux, fatigué par tout ça.

Ma main dans la sienne je lui rends son sourire et l’embrasse encore une fois.
Promis j’irais et je passerais le reste de mes journée ici avec toi quand je ne serais pas au boulot. Je te promets de passer tous les jours mon ange.
Le psy lui donna un traitement que Ian accepta au moins cette fois il n’aura pas mis plusieurs jours avant d’accepter de se faire soigner. Son médecin arrive en plus avec de bonne nouvelle. Son cœur va très bien il a juste besoin de repos.
Au lieu de lui donner ce truc liquide directement dans les veines, on ne pourrait pas lui apporter un vrais repas. Histoire qu’il avale un truc vous savait ça entre dans la bouche et sa fini dans l’estomac.
Je souris pour pas qu’il pense que je les prends pour des con mais ils sont bien gentil de le brancher de partout mais il doit mourir de faim et j’ai jamais vue une personne se nourrir de soluté alors qu’il n’est pas dans le coma.
On va faire monter un plateau.
Je regarde Ian amoureusement.
Tu vas pouvoir avaler un truc puis on te laissera te reposer un peu tu en as besoin. 

Je vois le médecin commander un plateau repas à l’infirmière et se retourne vers nous. Si on le nourri au soluté, c’est que l’action sera plus rapide pour qu’il se rétablisse, ça agit en 30 minutes au lieu de 4 heures, mais il aura à manger s’il en a envie. Je souris et le psy donna ma prescription à Alexa pour quand je sortirai d’ici. En attendant, il me donnera une dose pendant les prochains 48 heures. Vous pourrez quitter l’hôpital quand votre cœur sera normal et que la nutrition parfaite sera bien installé. Ça devra prendre 24 heures avec le soluté. Le médecin traitant quitte la chambre avec le psy. Nous laissant seuls. Je sers la main d’Alexa. Tu vois, même pour le corps médicale, je ne suis plus un docteur, j’ai perdu ce titre à ce que j’ai pu comprendre à leur « monsieur » Calloway. Avant pendant ma dépression on m’appelait Docteur Calloway. J’ai raison, j’ai perdu ma réputation et mon job, encore plus avec ce qui c’est passé au bar, j’ai bu… beaucoup trop, ils l’ont tous vu et j’ai eu un malaise. Malchance, je suis foutu. Je soupire.

Je prend avec mon pied la chaise non loin pour pas lâcher la main de Ian et la rapproche de son lit pour poser mes fesse dessus histoire de pas rester debout pendant des heures. J'étais déjà assez épuisé comme ça à mon goût.

Ian certains médecin de l’hôpital son pas trop d'accord avec tes méthode, d'autre le son et d'autre son encore indécis. Fait pas attention à ce qui t’appeler plus docteur. Fait attention à ceux qui t'appelle encore ainsi à la place. C'est c'est gens là qui vont rebâtir ta réputation si tu les aide et les soigne comme il faut. Tu aimes ton métier n’est ce pas alors prouve leur. Prouve à ceux qui on des doute que peut importe ce qui se passe dans ta vie privée ce qui compte c'est que quand tu enfile ta blouse de médecin tu face ton job et c'est tout.

Je lui souris.

Tu veux un scoop. Tu sais ton médecin qui s’occupe de toi il trompe sa femme avec la meilleure amie de celle ci et je viens d'apprendre en plus qu’il à des dettes de jeux. Bosser dans un bar sa aide pour avoir les potin. Tu vois personne n'est parfait et ça fait pas de lui un mauvais médecin juste un joueur impulsif et infidèle en plus. Si les gens se fiche de sa réputation hors boulot alors pour toi aussi il feront la même chose.

Je serre sa ma dans la mienne pour lui montrer mon soutien.

Elle essayait de me convaincre du contraire, malchance elle a tort. J’ai fait pire encore. Je suis dépressif et suicidaire. J’ai désobéis à un médecin. Et j’ai bu comme un connard et fait un malaise devant tout un personnel de l’hôpital. C’est bien pire que de tromper sa femme et avoir des problèmes de jeux. Je soupire. On M’apporta mon plateau repas, le posant sur la table à repas. Je n’avais pas faim. Pourtant c’est Alexa qui avait insister pour qu’on m’apporte ce truc à manger. En plus de ça, c’est immangeable de la nourriture d’hôpital. Je ne touche pas à mon plateau. Je regarde Alexa. Tu es trop optimiste à mon gout. Je ne sais pas comment tu fais pour ne jamais perdre espoir. Je n’y arrive pas moi. J’aimerais tellement pouvoir être comme toi. Je soupire et baisse un peu le dossier de mon lit, pour pouvoir mieux dormir tout à l’heure. Tu devrais aller te reposer, je vais faire de même.

Il avait même pas toucher à son repas. Je sais que la bouffe de l’hôpital et pas génial mais bon c'est déjà ça. Je le regarde se préparer à faire un petit dodo. De tout évidence ce que je lui ai dit ne la pas beaucoup aidé.
J’ai pas toujours était comme ça tu sais. Mais à force d’en avoir prit plein la tronche j'ai fini par me dire qu'il valait mieux ce dire que ça pouvais toujours être pire, sinon on sombre. Ça peut être agacent des fois et j’en suis désolé mais c'est un moyen que j'ai développé pour pas souffrir. Le problème c'est que je suis toujours comme ça maintenant dans n'importe quelle situation. Tu as pas de chance ce avec moi.
Je ris légèrement.
Je t’apprendrais un jour si tu veux. Repose toi maintenant je reste à côté de toi.
Je veux pas le laisser seul. Je veux pas qu'il se sente seul. Il est au plus mal et pour qu'il s’en sorte il a besoin de se sentir soutenu et c'est exactement ce que je vais faire.

Mais elle fait chier. Pourquoi elle doit rester si je veux dormir? Je boude littéralement la regardant, je lui jette un regard amertume. Pourquoi tu resterais si je veux dormir? J’ai pas besoin de surveillance. Tu es fatigué et tu dois aller dormir toi aussi. Rentre à la maison et si tu refuses, et bien, je ne dormirai pas jusqu’à ce que tu décides de quitter ce fichu hôpital! Je lui fais un sourire plein de malice. Je ne suis pas un bébé, je n’ai pas besoin de surveillance à ce point. Elle commençait à me connaitre, sachant très bien que je dépéris encore plus quand je me retrouve seul. Elle ne l’avait pas oublié, mais là je voulais juste dormir, rien de plus. Je croise donc mes bras et la fixe jusqu’à ce qu’elle comprenne que je ne rigole pas et que je ne dormirai pas jusqu’à ce qu’elle quitte cette chambre. Déjà que j’ai eu peu de sommeil en deux semaines et peu de nourriture aussi. Je ne mange pas présentement, parce qu’elle m’a ôté l’appétit avec son optimisme à vouloir me convaincre que je n’ai pas perdu ma réputation de médecin. Et là elle m’empêchera de dormir si elle reste là à me surveiller comme un gamin. Je lui lâche donc sa main avec l’attelle pour qu’elle puisse quitter ma chambre.

Je soupire et me lève de ma chaise vérifiant que son ordonnance que son psy ma donné et bien dans ma poche.

Très bien je me casse vue que je dérange de toute évidence

Je replace la chaise à sa place puis me dirige vers la porte.
Bonne nuit Ian.
Je sors et rentre en taxi à la maison vue que je pouvais plus conduire. Une fois rentré l'appartement me semble bien vide sans lui. Je galère à me changer puis va me mettre au lit. Se soir encore le lit et vide et me semble bien trop grand pour moi tout seul. On dormait quasiment plus ensemble depuis la naissance des jumeaux et je doute fort qu'on se retrouve très vite avec son séjour à l’hôpital.

Je soupire une fois qu’elle fut sortis. Nous avons tous les deux changés. Notre comportement n’est plus le même l’un envers l’autre. Plus de m’amours. Plus de mots doux. Plus de respect. Nous avons tellement changé par ma faute et mes problèmes. Mes problèmes finiront par briser notre couple, pas maintenant, parce qu’on est trop aveugle amoureusement, mais avec la maturité ça arrivera. Et en plus, je suis devenu un homme violent. Si je lui ai fait mal une fois, je recommencerai. Je l’avais rendu invalide de ses deux mains. Comment fera-t-elle maintenant pour travailler, étudier, se faire à manger? Et je n’étais pas là pour prendre soin d’elle. Je ne mérite que l’enfermement pour me donner une leçon. Je peux bien me permettre des conneries, on m’a retiré le droit de visite de mes fils, pour une période indéterminée. Il est évident que je ne serai pas un bon père. J’ai étranglé mon psy. J’ai blessé ma petite amie. Je suis arrogant et irrespectueux. Je n’ai plus de job, plus un sou. Toute ces preuves tournent dans ma tête sans arrêt. Seul dans ma chambre, je pleure silencieusement. Pendant des heures se fut ainsi. J’avais eu raison de croire que ça recommencerait, que je ne serais pas heureux. Ce sera comme ça jusqu’à la fin de mes jours. Je passe donc ma nuit à pleurer, sans pouvoir dormir, épuisé, je finis par m’endormir vers 7 :00 et à 8 :00 on vient me prendre une prise de sang et vérifier mon état. Ce qui me réveilla. Bien dormi? L’infirmière me sourit. Je le lui rends, endormi. Oui… merci. Je lui mens. Elle quitte ma chambre et c’est Alexa qui entre par la suite. Je lui souris, en guise de bonjour. Hey. Je la regarde se déplacer dans la pièce jusqu’à moi.

La nuit fut longue, très longue mais aussi douloureuse. Je pouvais quasiment ne pas bouger à cause de mon bras plâtré et je n’avais même pas pu me débarrasser de ce fichu atèle pour dormir vue que je n’arriverais pas à la remettre tout seul. Du coup j’ai passé pas mal de temps devant la télé histoire de m’occuper. S’habiller, déjeuner, faire sa toilette ses pas pratiques mais bon pas le choix je dois faire avec. Vue que je ne dors pas de décide donc d’aller voir Ian à l’hôpital. Direction les transports en commun pour mis rendre. Une fois sur place je me dirige vers sa chambre et je vois une infirmière en sortir. J’entre et lui sourit. Je pose mon sac sur une chaise et m’approche près de lui pour l’embrasser tendrement.
Bonjour mon Ianou. La nuit c’est bien passé ?
Je caresse sa joue du bout de mes doigts. Sa présence me manquée. Je n’aimais pas être seul sans lui et il me manque terriblement. On se voit presque plus on se touche plus du tout on ne fait même pas des petites sortie en amoureux plus rien. On avait plus de temps pour nous et ça me rendait triste au fond.     

Je lui rends son baiser, caressant sa joue. Je me sentais mal, chaque fois que je la voyais. Pourquoi je lui ai fait ça? Je suis pas un bon petit copain, je suis qu’un batteur de femme! Je l’ai rendu invalide pour un mois au moins. Je soupire. Non… je n’ai pas dormi… je ne fais que penser à ce que je t’ai fait. Je baisse le regard honteusement. On m’apporta un plateau petit dej, que je ne touche même pas, poussant la table. Oui je l’avoue, je ne me nourris plus… C’est ainsi. Je suis en train de me laisser mourir de faim. Je regarde Alexa. Toi ça va? J’ai tellement le morale à terre que j’ai l’impression que jamais je n’irai bien à nouveau. Mes fils me manquent. L’amour d’Alexa me manque. Je me sens terriblement seul. J’ai juste envie de recommencer une tentative de suicide, pour finalement en faire un suicide… J’en peux plus… En ce moment, mon père me manque terriblement, ma mère me manque, ma sœur et surtout mon frère. Je me retiens pour ne pas faire le pas. La naissance de mes fils m’en empêche en quelque sorte. J’ai envie de mourir…

On vient lui porter son repas mais il n’y toucha pas, c’est tout juste s’il l’avait regardé. Il s’en voulait de m’avoir fait du mal et comme je m’y attendais il avait mal dormit. Je suis quasiment sûr qu’il a tout juste fermé les yeux et que le reste du temps il s’est reproché d’avoir gâché sa vie.

Ça peut aller. Je te cache pas que j’ai connue mieux, mais bon ce qui importe ses toi.

Je joue avec ses doigts un petit moment sans rien dire. Je profite juste de lui du mieux que je peux puis je fini par briser le silence qui c’était installer.

Ni pense plus Ian, je t’en veux pas alors ne culpabilise pas. Mais… tu sais… il y a une chose que j’aimerais, une toute petite chose peut être insignifiante mais j’en ai vraiment besoin.

Je le regarde avec un petit sourire en coin.

Je peux avoir un câlin. Tu me manque beaucoup et je n’aime pas être seul à la maison sans toi.

Ian me manquait beaucoup déjà avant ca rechute. Avec les fils et moi mes horaires on se voyait plus et j’étais en manque. Oui il était ma drogue mon petit rayon de soleil et passer autant de temps sans vraiment se voir ou être ensemble m’était de plus en plus dure.