Je n’arrivais pas à croire qu’il pensait que je voulais plus de lui. Je me rends donc compte à quel point on est stupide car l’un comme l’autre depuis le début on ne veut pas rompre mais on n’arrive juste pas à se le faire comprendre. Je suis une idiote j’ai replongé pensant l’avoir perdu alors qu’au final ce n’était pas le cas. L’entendre m’appeler par mon petit surnom qu’on c’était donner lui est moi me fit du bien. Je relève les yeux vers lui guidé par ses doigts. J’avais tellement pleuré que mes yeux étaient tout rouges.  Je frissonne sentant ses lèvres sur mon front. Je m’approche de lui et me blottit dans ses bras.
Moi je croyais que c’était toi qui voulais plus de moi et encore plus maintenant que tu connais mon petit problème. Comment tu peux avoir envie de moi dans mon état…
C’est si bon d’être près de lui, de sentir la chaleur de son corps et de sentir sa douce odeur enivrante.
Je suis désolé si j’avais compris, si j’avais ouvert les yeux plutôt je ne serais pas dans cette état et toi et moi on ne serait pas train d’être là dans ce couloir d’hôpital à se sentir mal. 

Je ne comprenais pas pourquoi elle me posait cette question. Pourquoi je voulais encore d’elle. C’était pourtant évident. Parce que je t’aime et je suis sincère Alexa. Tu es ma raison de vivre et maintenant que je sais que je ne brimerai pas ta vie en t’empêchant de devenir mère un jour, je me sens moins coupable maintenant. Oui je suis toujours triste de ne pas avoir d’enfant avec toi. Mais je t’aime et à nous deux, on peut construire quelque chose. Je la sers contre moi, caressant sa chevelure blonde. Je pose mon menton sur son crâne. J’ai eu tellement peur de te perdre tu sais. Je croyais jamais te récupéré. Pourtant j’ai vraiment cru que tu ne voulais plus de moi, alors que dans ma lettre, je précisais que je regrettais cette rupture. Que je t’aimais toujours autant. Je croyais que c’était clair, que tu comprendrais que je voulais que tu m’attendes une fois sortie de ma dépression. J’ai eu si peur de ne jamais plus pouvoir te serrer dans mes bras. Je ferme mes yeux, restant contre elle.

Blotti dans se bras. Je le serre très fort comme si je ne voulais pas le perdre, comme si je m'accrochais à la vie, à lui,a notre amour pour enfin redevenir moi et pas cette idiote de toxicomane qui avait replonger parce qu'elle est incapable de comprendre ce que désirait son amoureux dans sa lettre. Il le dit qu'il m'aime et cela me fit un bien fou. Je crois même que c'est la première fois que je me s'en bien.
Si je t’en avait parlé plutôt tu serais aller mieux bien avant et tu aurais pas vécu cet enfer je suis désolé. Je t'aime Ian, je t'aime tellement. Comment j'ai pus ne pas comprendre, comment j'ai pus être aussi bête pour ne pas savoir que tu voulais juste que je t’attende le temps que tu ailles mieux.
Je m'en voulais beaucoup. Il avait beau me dire qu'il m'aimait et que ça aller s’arranger, qu'on pouvait avoir un avenir ensemble pour le moment j'avais encore du mal à y croire, mais ça c'était uniquement à cause des médoc que je prenais qui me retourner un peu le cerveau dans tout les sens.
J'ai envie d'une vie avec toi. Tu es ma raison de vivre et si je te perd alors à quoi bon rester en vie. Je veux que tout redevienne comme avant.
    

J’étais bien contre elle, la serrant fort dans mes bras. Caressant sa jolie chevelure. Je me laisse aller à mes larmes, de joie et de bonheur. J’avais eu si peur qu’elle et moi c’était fini à jamais. Je finis par la lâcher et prendre son visage entre mes mains et approcher mon visage du sien. Je pose mes lèvres sur les siennes et l’embrasse amoureusement. Soupirant de bien être tout en caressant ses joues de mes pouces. Une fois le baiser cessé, je regarde le bleu de ses yeux. Je n’avais jamais réalisé à quel point on avait presque les mêmes yeux, les siens, étaient plus gris. J’aurais aimé pouvoir lui donner une petite fille comme elle. J’embrasse son front. Je t’aime ma princesse. Je la lâche, alors que le psy ose s’interposer pendant notre moment de nos retrouvailles. Excusez-moi, je vous regarde depuis tout à l’heure, mais ne vous inquiétez pas, je n’entendais pas ce que vous disiez, mais Ian, vous m’avez montré combien vous êtes sur la bonne voie. J’ai quelque chose à vous proposer. Il est déjà 20 :00, donc Mlle Mills doit rentrer chez elle, je vous autorise donc à rentrer chez vous pour cette nuit. Mais vous devez être rentré pour votre injection demain à 9 :00. Je vais signer votre sortie pour cette nuit. Il nous sourit, signant la feuille de sortie.la mettant sur le dessus dans mon dossier. Vous ne pouvez pas savoir, à quel point je suis un homme plus heureux en ce moment. Je regarde Alexa, lui souriant de mon regard remplis d’étoiles. Je regarde mon psy. Merci beaucoup, je promets d’être là à 8 :30 demain matin. Merci mille fois de m’autoriser à sortir cette nuit. Je me lève pour aller chercher ma veste dans ma chambre et mon porte feuille.

Qu’elle bonheur d’être avec lui. Nos lèvres finir par se retrouver et mes mains était poser sur ses joues pour les caresser. On se regarda intensément dans les yeux. C’était comme si plus rien autour de nous n’existait, c’était comme si l’on était seul sans personne autour pour nous déranger. Enfin entre la réalité et ce que l’on ressentait ce n’était pas la même chose car le psy vint nous interrompre. Il tombe vraiment mal sur le coup mais il nous annonça une bonne nouvelle et pour cela je ne peux lui en vouloir. Ian venait d’avoir une autorisation se sortir pour la soirée à condition qu’il revienne demain pour son traitement. Je regarde le médecin le remerciant et souris a Ian. Il prend alors sa veste et je prends mon sac à mains pour partir main dans la main avec mon chéri pour quitter l’hôpital. J’étais venue ici le cœur lourd et j’en sors le cœur légé. A cet instant je me dis que finalement la vie n’est pas si horrible que cela quand on sait avec qui la partager.

FIN