Il me restait cinq jours avant la fin du traitement qui aurait duré un mois. Pendant les deux premières semaines, ça avait été un enfer. J’entendais tout sans pouvoir ne rien dire. Finalement ce jour là, au premier jour de ce nouveau traitement, j’ai tout perdu. J’ai perdu la seule chose qui me restait. Alexa. J’avais entendu sa conversation d’avec le psy. Elle avait été une toxicomane avant de me connaitre, et elle ne m’avait rien dit pendant ces deux mois ou on s’est connu. La dernière phrase de celle que j’aime que j’ai entendu « Je suis désolé Ian, tellement désolé la seul personne qui a brisé ta vie c’est moi… » Ce jour là, je l’ai réellement perdu. J’ai passé le reste du traitement seul au monde, avec une infirmière différente au 5 heures pour me surveiller, elles étaient 4 à alterner les chiffres de travail. J’aurais jamais du rompre. J’aurais jamais du faire toutes ses tentatives de suicides que j’ai faite. J’ai peut être perdu mon rêve, mais je n’avais pas perdu ma seule raison de vivre à ce jour, Alexa Mills. Mais aujourd’hui, c’était le cas, j’avais tout perdu, mon rêve, ma raison de vivre et mon boulot aussi. Maintenant, il me restait qu’à me refaire une nouvelle vie. Repartir à zéro avec de nouveaux rêves et me chercher un nouvel amour. Parce que je ne peux pas vivre seul, célibataire, cela est impensable à mes yeux. Et je ne suis pas ce genre de mec qui aime coucher avec une fille différente chaque soir. Dans cinq jours je rentrerai chez moi. Mon psy me l’a dit. Je lui dis la vérité depuis que je peux de nouveau penser et parler. Il me fait confiance. Il me reste à me trouver un nouvel appartement, assez loin du centre ville. Il me reste à me trouver un nouveau boulot. Peu importe lequel, j’apprends vite. J’avais réussis à avoir des vêtements. J’étais aujourd’hui dans une chambre d’hôpital normal de l’aile psychiatrique. Avec une table, des chaises, un lit, une lampe. Et tout ce dont j’avais besoin pour m’occuper. La télé au plafond était allumée, il y passait un vieux film noir et blanc. J’étais habillé de bleu pour mon jeans et d’une chemise à carreaux noire et rouge. Mes chaussures reluisante et neuve me rendaient encore plus charmant. J’étais en pleine forme. Planté devant la fenêtre ouverte de ma chambre, les bras croisés dans mon dos, j’observais la pleine lune. Elle était magnifique. J’avais hâte de rentrer chez moi, dans mon nouveau chez moi. J’avais beau être bien dans ma peau, ne plus avoir envie de me suicider. J’avais mon cœur brisé en mille morceaux. Alexa me manquait et je savais que ce que je ressentais, était une peine d’amour, et je me savais fort pour la surmonter. J’étais toujours aussi triste de ne jamais pouvoir avoir d’enfant, mais je savais garder cette peine au plus profond de moi, sachant qu’un jour elle ressortira. Mais cette fois ci, je serais seul pour vivre ce mal. La porte de ma chambre s’ouvrit et j’entendis mon psy me parler. Ian, il y a une visite pour vous. Je me suis dit que ça vous ferait plaisir. Je me retourne pour sourire à mon psy, il y avait longtemps que je n’avais pas souri comme ça. Il laissa entrer une jolie blonde et quitta la chambre. Mon cœur se mit à battre aux galops, heureux de la voir, mais aussi par colère, en raison qu’elle m’avait abandonnée pendant ce traitement. Une larme de tristesse et de joie se laissa rouler sur ma joue. Alexa… tu es là. Je lui souris de mon plus beau sourire, celui qui n’appartenait qu’à elle. Je la regardais, attendant n’importe quelle réaction de sa part.

Un mois c’était écouler depuis l’enfermement de Ian, sa dernière TS et notre rupture. J’ai eu de nombreuse fois envie d’aller le voir. Il m’arrivait même d’aller jusqu’à l’hôpital et me m’arrêter plusieurs heures sur le parking essayant de trouver la force d’entrer, mais sans jamais y parvenir. Pendant ce long moi j’ai pas mal réfléchis à lui, à moi, à notre histoire et j’avais fini par conclure que finalement il avait peut-être eu raison de rompre et de me demander de ne plus revenir le voir bien que dans sa lettre que j’avais gardé toujours sur moi m’expliqué qu’au fond ce n’était pas vraiment ce qu’il aurait aimé faire. J’ignorais comment il allait mais j’espérais sincèrement qu’il s’en sorte. En un moi il s’en était passé des choses de mon côté. J’avais essayé doublier Ian sans jamais y parvenir. A chaque fois que je mettais le nez dehors je nous revoyais ensemble et c’était vraiment très dur. Je souffrais toujours et la douleur fut si terrible que j’ai refait connaissance avec mes vieux démons. Peu de temps après avoir vue Ian pour la dernière fois j’ai commencé à reprendre des médoc. Un de temps en temps juste histoire de tenir le coup, pensant que ça m’aiderais et que j’arriverais a me contrôler. La vérité c’est que je n’ai pas réussi à me contrôler et me revoilà telle qu’il y a quatre ans. Lorsque l’on me voit on pense que tout va bien, que je suis toujours la fille souriante qui mort la vie a plein dent, celle qui a réussi à surmonter sa plus grosse peine de cœur. En vérité j’étais juste détruite intérieurement et pour soulager cette peine je prenais toute sorte de truc. Entre mon job et mes étude, tenir le coup fus pas simple au début. J’avais repris contact avec mes anciens dealeurs chose que l’on trouve facilement sur un campus étudiant. Un jour je reçu un appel celui de mon psy. Il m’avait informait que Ian sortirais très prochainement et qu’il serait bien que je vienne lui rendre visite avant sa sortie. Je ne comprenais pas trop pourquoi il fessait cela, mais j’imagine qu’au fond on devait encore avoir des choses à se dire et que ça nous ferais peut être du bien de tout déballer. Je luis informe que je passerais se soir après mes cours. Garer sur le parking de l’hôpital j’avais du mal à trouver le courage de monter le voir. Je fouille dans mon sac et en sort un petit tube en plastique orange pour en sortir deux comprimer que j’aval avant de le ranger dans mon sac à main et de me diriger dans le centre de soin. Je vois le psy et comme à mon habitude je fessais mine que tout aller bien pour moi. On s’approche de la chambre de Ian, mon cœur s’emballe. Le psy m’annonce et j’entre dans la chambre nerveuse et très gêné ne sachant plus top ou me mettre. Je le regarde de la tête au pied. Il s’emblait tellement bien. C’était bon de le voir ainsi. Lorsque mon regard se posa sur lui je ne pus retenir un petit sourire heureux de le revoir. Une vague de chaleur m’envahis et bien que je pensais avoir réussi à mettre de côté mes sentiment pour lui, ce en fut pas le cas, car en le voyant je le regarda avec les yeux d’une fille folle amoureuse. Je vus une larme rouler sur ça joue. Etait-il triste, content en colère j’en savais rien mais cela fessait très longtemps que je ne l’avais pas vue avec se regarde aimant.
Je vous laisse un instant tranquille tous les deux. Je serais dans le couloir si besoin ait.
Le psy quitte la pièce pour nous laisser un peu d’intimité.
Bonsoir Ian. Je suis contente de te voir. Tu s’embles aller beaucoup mieux ça fait plaisir. Tu as bonne mine. Ton médecin m’a dit que tu sortais bientôt ça doit te faire très plaisir de pourvoir quitter cette endroit j’imagine.  
Ouha c’était vraiment des banalités comme discutions mais j’étais tellement perdu, tellement chambouler que je ne savais pas trop quoi dire de peur de faire une bêtise.

Quand elle parla, je ne m’étais pas attendu à cela, ce genre de paroles. Monotone, déprimée… comme moi, il y a près de deux mois. Son teint était livide. Je ne m’attendais pas à ce genre de retrouvailles. C’était comme ci, il n’y avait jamais rien eu entre nous. Mes larmes s’amplifiaient. Mon regard changea de joyeux à triste de la revoir. Tout était de ma faute. Je me sens littéralement coupable d’avoir rompu. Qu’elle m’ait perdu. Je ne mérite personne. Elle ne me mérite pas. Je connais ce genre de regard… je l’avais fait replongé dans son passé. Mais si elle m’avait jamais mentis, si elle m’avait dit ce qu’elle avait vécu, j’aurais pris soin d’elle. Je n’aurais jamais joué au con. J’aurais été fort pour elle, alors que j’avais cru qu’elle était forte pour moi. Mais non, je l’ai fais replongé. Pourtant, ma lettre disait tout, elle ne l’avait sans doute pas compris. Maintenant j’ai tout raté dans notre couple. J’ai perdu une chose importante dans ma vie. Je ne suis même pas encore sortie de cette dépression, mais je vais mieux et voilà au tout d’Alex de replonger. Nous ne sommes pas compatibles. Maintenant, il y avait aussi une croix sur ma case « couple avec Alexa » Mais là, je dois être fort. Parce que j’ai envie de quitter cet endroit et rentrer chez moi. Je lui souris faiblement, malgré mes larmes. Oui je vais bien. C’est une bonne nouvelle, que je vais sortir d’ici dans 5 jours. Et toi, comment tu vas? Je la regarde, aimant la regarder, restant près de ma fenêtre. Je ne pouvais plus lui parler comme ci nous étions un couple, parce que nous l’étions plus. Mon ton de voix était amical et non amoureux.

Voir ses larmes continuer à couler sur son visage me brisé le cœur. Au fond de moi j’avais envie de lui sauter dans les bras et de lui dire que je l’aime toujours mais si je faisais cela alors j’allais briser sa vie de nouveau. Il venait de se faire à l’idée qu’il aurait peut-être pas d’enfant alors je n’allais pas non plus lui dire que je lui ai caché mon problème de conception depuis notre rencontre ou plus exactement depuis qu’on est sortie ensemble. Je voulais arrêter de briser sa vie.
Tu tiens le bon bout courage tu seras bientôt cher toi. Moi… ça va bien. Je fais avec quoi...
La phrase bateau franchement. Je la sortais à tout le monde depuis un mois et les gens posé pas plus de question que ça donc on me ficher un peu la paix. En vérité je n’allais pas bien. Je voulais arrêter de souffrir, arrêter de pleurer a tout bout de champs, arrête de faire s’emble que tout va bien car c’est fatiguant de mentir à la longue, mais surtout ce que je voulais c’était lui, mais je devais mis résoudre. J’avais envie d’être honnête avec lui de pouvoir lui parler à cœur ouvert, de me libérer de mon mal, mais j’y arrivais pas ou plutôt je ne pouvais plus car j’avais peur qu’il m’en veuille de lui avoir caché tout cela. On était plus ensemble on se parler comme des amis et plus comme des amants et pourtant j’avais peur de le perdre. De perdre la seul chose qu’il nous reste notre amitié. Je pose mon sac sur la table et en sort une petite boite de chocolat que je lui tends.
Tien je me suis dit que ça te ferais du bien de pouvoir avoir autre chose que le gout dégueu de la bouffe de l’hôpital.      

Évidemment, je m’attendais à cette réponse de sa part. Qu’elle allait bien, alors que c’était faux. Je ne lui poserai pas plus de questions. Si elle m’a dit qu’elle allait bien, c’est qu’elle ne veut pas que je sache la vérité. Je ne suis plus une personne de confiance. Je n’étais même plus son amoureux. Je n’étais plus rien au final. Guérir de ma dépression m’a tout fait perdre. Je prends la boite de chocolat qu’elle me tendant. C’était gentil de sa part d’avoir pensé à moi de cette façon. Merci, c’est gentil à toi. Je ne mangerai pas maintenant. Je pose la boite sur ma table de nuit. Je du bouger mes fesses de ma fenêtre pour prendre la boite et la poser sur la table. Je m’assois sur mon lit. Bientôt je devrais mettre mon pyjama pour la nuit. Je débute donc une conversation, tout à fait banale et normal comme entre deux amis. Dès que je sortirai d’ici, je vais aller me trouver un nouvel appartement. Je recommence ma vie à zéro. Je n’ai plus le choix, si je veux être bien dans ma peau. J’ai tout perdu, donc je dois me dire que je peux être heureux en ayant d’autres rêves. C’est toi qui m’a dit ça, tu te rappelles? Alors je vais me trouver quelque chose de petit et confortable. Ensuite, je me trouverai un boulot, quelque part en ville. Y a surement un job que j’aimerais faire. Malgré toutes les cicatrices que je portais et que je porterais à jamais, je me sentais bien et heureux enfin. Même s’il me manque quelque chose dans ma vie. Par contre, je n’aimais pas me regarder dans un miroir. Mon front et ma gorge, me rappelaient mes tentatives de suicide. Je soupire chaque fois que je me regarde.

Je l’écoute attentivement et c’était dur de l’entendre dire qu’il allait repartir de zéro car ça voulait dire que nous deux c’était fini. La vie et parfois cruel je trouve. Je me pose sur la chaise et joue avec mes doigts nerveusement. Ou j’étais nerveuse d’être dans la même pièce que lui et en même temps cela m’arriver de faire ce genre de truc un peu bizarre quand j’avais pris des trucs un peu plutôt.
Tu vas changer de boulot ? Je pensais que tu reprendrais ton poste ici en tant que médecin après tout c’est ta passion non ? Tu es un bon médecin je suis sûr qu’il serait prêt à te reprendre malgré tes antécédent. Après tout tu es guérir et en plus avec le fait d’être coincé dans cette ville ils ne vont pas refuser de l’aide médical.
Après la tempête les bénévoles se sont regroupé ici pour aider puis lorsque tout a repris peu à peu un semblant de normalité ils sont repartis à leur tâche habituel ce qui a réduit l’effectif du personnel médical ici. Je regarde mes mains sans trop haussé le regarder dans les yeux.  
Ian…
Je marque un temps de pose ne sachant pas trop si je devais poursuivre ce que j’avais envie de lui dire ou si je devais me taire. Je pris quelque seconde pour réfléchir et je me rends compte qu’il va recommencer à zéro alors il était peut-être temps de clore notre histoire pour que lui reparte sur de bonne base et qui c’est peut-être que je me sentirais mieux.
Si tu dois refaire ta vie, tout recommencé à zéro alors… c’est peut-être la dernière fois que l’on se parle… Je… Je veux juste que tu sache que je suis désolé que tu es enduré tout cela. Tu mérites d’être heureux et depuis que tu me connais, depuis le jour où tu as eu des sentiments pour moi je t’ai condamné à souffrir et j’en suis navré. J’aurais peut-être jamais te dire a qu’elle point je t’aime, à qu’elle point tu as changé ma vie. Si je n’avais rien dis on ne serait pas sorti ensemble, tu serais avec Sarah et ton enfant et tu ne serais pas stérile. Tu aurais encore moins fait cette dépression et ses tentatives de suicide. Je suis désolé d’avoir gâché ta vie, d’avoir brisé tes rêves. J’aurais pourtant du le savoir. Tous ceux qui m’approchent finissent par souffrir. Je tenais à ce que tu sache à quel point je m’en veux de t’avoir fait du mal.        

Je crois qu’elle n’avait pas compris ma lettre. Je l’aime toujours. J’ai jamais voulu cette rupture, mais il était trop tard pour revenir en arrière. Si je recommence à zéro, c’est parce que justement, j’ai tout perdu, Alexa et cette espoir de fonder une famille. Plus elle parlait, plus le couteau s’enfonçait dans mon cœur. Elle regrettait notre amour, elle regrettait tout entre nous. Pas moi, elle a été la plus belle chose qui me soit arrivé. Je me passe une main dans les cheveux, mal dans ma peau. Tu ne m’as pas fait du mal. C’est moi qui t’en ai fait Alexa. J’ai rompu avec toi alors que je n’aurais pas du. N’oublis jamais que tu as été la plus belle chose qui me soit arrivé après cette tempête. Tu m’as fait revivre et renaitre. Tu n’as pas le droit de te sentir coupable et de me dire que tu m’as fait du mal, car c’est faux. Le seul coupable dans toute l’histoire c’est moi. Parce que, c’est moi le premier qui a dit être amoureux de toi alors que j’avais une copine qui m’attendait à New York. Oui j’ai mérité cette stérilité, mais la faute n’est qu’à moi! Ce qui a détruit notre amour, c’est cette rupture qui est uniquement de ma faute. Je peux comprendre que tu ne veule plus me voir après ta visite. Mais dis toi, que je suis triste de perdre ton amitié en plus de ton amour. Je me lève de mon lit pour aller ouvrir la porte de ma chambre. Je regarde Alex. Merci d’être passé Alexa. J’ai compris le message. Bonne chance dans ta vie future. Tu as essayé de me dire que toi et moi, c’est totalement fini. Ça t’aurais été plus simple de me dire que tu ne m’aimes plus, j’en aurais été moins affecté! J’essayais de ne pas pleurer à nouveau. J’attends qu’elle quitte la chambre, mais je vois le psy apparaitre et nous regarder avec confusion. Je vous croyais amoureux plus que tout. Vous savez Ian, vous êtes sans doute le couple le plus malchanceux de l’heure, mais dans vos conditions de stérilité à tous les deux, vous êtes le couple le plus parfait au monde. Ne faites pas quelque chose que vous pourriez regretter. Les paroles du psy m’interpellèrent. Essayant de comprendre son « vos conditions de stérilités ». Mais je ne pris pas une seconde pour comprendre pourquoi Alexa m’a dit qu’elle m’a fait du mal. Elle ne pouvait pas avoir d’enfant. Depuis quand tu es stérile? Je vis le psy réaliser qu’il venait de faire une grave erreur, croyant que je le savais. Mais du coté d’Alexa, je compris qu’elle n’avait pas l’intention de m’annoncer cette mauvaise nouvelle. Je suis un con, j’ai réussis à me faire berner par celle que j’aime depuis le tout début. Surtout qu’elle savait, au moment ou je pouvais encore avoir des enfants, que je désirais une famille, alors qu’elle ne m’a rien dit sur le fait qu’elle ne pouvait pas en avoir.

Il faut croire que je n’avais pas était assez claire je ne voulais pas rompre, je n’étais pas venue ici pour lui dire « salut on c’est bien amusé mais c’est totalement fini nous deux » Non, je ne voulais pas cela, je voulais juste essai de lui faire comprendre que j’avais un problème et que ce problème aller pourrie ça vie a jamais s’il rester avec moi. Il m’indique la sortie et je compris que j’étais plus la bienvenue auprès de lui. Je me lève et va pour sortir quand le psy intervenue. Je l’écoute puis me sent encore plus mal qu’à mon arrivé car il venait très clairement de dire à Ian que j’étais stérile. Je sais plus ou me mettre, je n’ose même pas le regarder en face. A cette instant il doit me haïr et il aurait raison après tout.

Depuis quatre ans environs… si ce n’est pas plus. A vrais dire c’est plus ou moins ce que j’essaie de t’expliquer tout à l’heure sans vraiment y parvenir. En fait je ne pensais pas que mon problème de drogue aurait pu vraiment me rentre stérile ou plutôt je ne voulais pas l’admettre jusqu’à ce que… je regarde le psy. Vous me le faisiez comprendre le jour de son internement. J’ai compris que mon état était vraiment sérieux. Je ne sais juste pas à quel point pour le moment je suis stérile. Quand je disais avoir détruit ta vie c’est pour cela Ian.

Je relève enfin les yeux vers lui et lui ouvre enfin mon cœur.

Je t’aime et je t’aimerais toujours quoi qu’il arrive, quoi que tu penses de moi. Tu ne mérité pas d’être avec une personne comme moi. Une drogué qui ce n’est pas gérer sa vie et qui a détruit ton rêve d’être père. Comme je te le disais tu mérites d’être heureux et de toute évidence je ne peux pas te rendre heureux alors je dois juste survivre avec le chagrin d’avoir perdu la seul personne qui avait réussi à me redonner gout en la vie. Je suis désolé de te l’avoir caché durant tout ce temps, mais j’avais peur. Je n’en ai jamais parlé à personne sauf à toi aujourd’hui et au médecin bien évidement sui était jusqu’à ce jour le seul à connaitre mes antécédents. Tu as le droit de détester, de me haïr je ne peux t’en vouloir après tout je le mérite surement.

Je baisse de nouveau les regards serrant mes bras contre ma poitrine gêné et honteuse. J’avais trop mal je voulais que tout cela s’arrête.               

Ce qu’Alexa venait de me confirmer était un coup dur sur mon estime et surtout sur le sien. Pourquoi m’avait elle menti? Par amour? Par peur que je la rejette parce qu’elle ne peut pas me donner d’enfant? Oui, peut être, mais aujourd’hui, ça n’a plus d’importance. Le psy a raison. Nous sommes le couple le plus heureux de s’avoir l’un et l’autre alors que notre rêve est perdu. Notre amour aurait pu vivre si je n’avais pas rompu. Maintenant que je sais la vérité, je sais que je ne brimerai pas les rêves d’Alexa, car nous sommes au même point. Mais oui, je lui en veux et je lui en aurais encore plus voulu si elle me l’avait dit au début de notre relation. Je lui en veux surtout de ne m’avoir rien dit au moment où je suis devenu stérile. Ça m’aurait réconforté, je n’aurais jamais fait cette dépression, parce qu’à deux on aurait mieux surmonter ce qui nous arrive en nous aimant, sachant qu’on avait l’un et l’autre pour vivre, malgré la perte d’un rêve. Non je ne dis pas que c’est de sa faute si j’ai fait cette dépression, mais si elle me l’avait dit, je ne l’aurais sans doute pas faite. Le psy regarde la scène attentivement. Je regarde Alexa. Tu aurais du me le dire. Je suis désolé, je sais à quel point ça été dur de me l’annoncer. Mais je t'en veux de ne pas m'avoir fait confiance. Même si ce n’est pas elle qui l’a fait, mais je peux comprendre le mal qu’elle s’est donné à essayer de me le dire plus tôt. Le psy montra un sourire en coin. Vous me semblez vraiment allez mieux Ian, c’est bien, bientôt vous serez chez vous. Je souris aussi en coin, bien dans ma peau à ce qu’il venait de me dire. Je regarde Alexa. Maintenant, dis moi la vérité, comment vas-tu?

Il m’en voulait normal après tout si j’avais été à sa place je lui en voudrais aussi, mais bien qu’il soit blesser il restât tout de même calme et gentil avec moi.  Est-ce que c’était parce que je n’avais pas eu confiance en lui que je n’avais rien dis ? Non je ne pense pas c’était juste que j’avais trop honte de moi, de ce que j’ai fait pour en parler. Ce n’est pas facile d’admettre que l’on est faible lorsque tout le monde vous pense forte. On compte sur vous mais au final vous ne pouvais vous reposer sur personne et c’est ce qui et dure à gérer. Lorsqu’il a appris pour sa stérilité et j’essayer de lui dire mais pourquoi faire je ne voulais pas le rendre plus triste qu’il ne l’était déjà. Je préférais lui donner un peu d’espoir plutôt que de finir de détruire son rêve, mais il s’emblerait que j’ai mal fais car c’est à cause de mon manque d’honnête qu’il a fait a dépression. Il voulait que je sois honnête et connaitre mon véritable état. J’étais prête à lui dire mais je ne voulais pas le faire devant le psy ayant peur de finir encore en cure de désintox comme la dernière fois.  Je regarde Ian puis le psy.

Vous pouvez nous laisser un petit moment s’il vous plait ?

Il me regarde comme si je passais au rayon x.

Oui bien sûr, je serais au bout du couloir si besoin.

Je le regarde partir puis sent une larme couler sur ma joue. Je l’essuie et me passe les mains dans les cheveux prenant ma respiration.

Je… je ne vais pas bien Ian… j’ai mal tout le temps je ressens une douleur qui ne me quitte jamais et je sais plus quoi faire pour arrêter de souffrir. Je fais mine que tout va bien, mais ce n’est pas le, cas pas du tout.          

Elle m’avoua aller pas très bien, mais elle avait fait partir le psy, ce n’était pas pour rien. Nous étions à un mètre l’un de l’autre, près de la porte. Je la regarde de la tête aux pieds et je soupire. Me passant une main dans les cheveux. Alexa, il y a plus encore, je le vois. Et ce n’est pas de la fatigue. Je sais que… tu as pris quelque chose juste avant de venir me voir. C’est quoi? Tu as recommencé c’est ça? À te droguer… Je ferme les yeux un moment. Je savais que tout était de ma faute, surtout à cause de cette rupture que je n’aurais pas du faire. Parce que je m’en suis sortie. Parce que je me sens bien. Je suis heureux. Et en plus, je l’avais fait fuir et elle n’avait pas été là pour moi ce dernier mois. Je le regrettais. Je la regarde à nouveau. Elle me semblait vraiment très mal en point.

Je m’assois sur l’une des chaises dans le couloir et enfouis ma tête entre mes mains. J’avais trop honte de moi, je savais plus ou me mettre.

Oui… j’ai recommençais… je veux plus avoir mal et c’est la seul chose qui m’aide à ne plus ressentir la douleur pendant quelque minutes. Je ne voulais pas, mais je ne savais pas quoi faire d’autre… Comme je te le disais faut que tu t’éloignes de moi sinon je vais te faire du mal…

Je ne veux pas gâcher sa vie. Je suis faible c’est tout et si cette fois je dois finir de détruire ma vie comme autre fois alors qu’on le fasse rapidement car je ne supporterais pas de voir ma vie s’arranger encore une fois pour que lorsque je touche au bonheur on vienne me l’arracher. Il faut tenir bon tout ira mieux, mais je lutte depuis déjà 4 ans et j’en ai marre je suis fatigué de lutter, fatigué de me sentir seul à porter mon addiction seul sur les épaules. Je veux que tout cela s’arrête une bonne fois pour toute.          

Finalement, je comprenais que malgré qu’elle m’aime toujours, elle ne veut plus de moi. On me transperçait encore le cœur. Je croyais que ça pourrait s’arranger entre elle et moi, mais non, c’est perdu d’avance. Elle veut que je m’éloigne d’elle. Mais il faut que je sache pourquoi elle est mal à ce point. Pourquoi elle a replongé. Quel en est le déclencheur? Je sors de ma chambre pour la rejoindre dans le couloir. Tous les yeux des infirmières se retrouvèrent sur ma personne. Je sais, je ne suis pas censé quitter ma chambre. Dis moi quel en est le déclencheur de ta rechute? Je m’assois sur la chaise à coté d’elle.

Je le sens s’assoir à mes côtés et me poser la question a laquelle je ne voulais pas répondre. Je devais pourtant être honnête fini les mensonges voilà ou sa m’avais mené.
Je crois que c’est lorsque le psy ma demander si tu étais au courant que je ne pouvais pas avoir d’enfant. J’ai réalisé que je t’avais mentis tout au long de notre relation.
C’était douloureux de parler de nous au passé très douloureux.
J’ai honte de moi, honte de t’avoir fait croire à un rêve que je n’aurais peut-être jamais pus te donner. Entre ça et… notre rupture… c’était trop pour moi. Tu étais la personne qui me fessait tenir le coup et tu n’as plus voulu de moi. Je sais que tu ne voulais pas cela Ian, j’ai lu ta lettre et je la relis chaque jour depuis un mois, mais ça m’a vraiment fait beaucoup de mal. Ne te sens pas responsable s’il te plait. J’ai envie d’aller bien, j’ai envie de me battre mais à quoi ça sert de lutter si la seul chose qui compte à mes yeux n’est plus là. Ton amour c’était mon remède et j’ai l’impression de l’avoir perdu.
J’essuie de nouveau mes larmes qui n’arrêter pas de couler. Ian ne voudra plus jamais de moi. Après tout qui veux une drogué a ses coté personne.   

Je fus soulagé de l’entendre dire que j’étais son soutien moral, sa raison de vivre. Je ne l’avais donc pas perdu. Mais elle avait beau me dire lire ma lettre tous les jours, elle n’avait sans doute pas bien lu. Si non elle aurait compris que je regrettais cette rupture. Tu ne m’as pas perdu. Moi j’ai cru que TU ne voulais plus de moi. Que tu m’abandonnais à ton tour. Je ne suis pas partie, je suis toujours là. Ta raison de vivre est là. Alexou, je suis avec toi. Je relève son visage avec mon index. Tu ne brime pas ma vie. Dis toi que, malgré qu’on ne puisse pas avoir d’enfant que toi et moi on peut être ensemble. On peut surmonter ça ensemble. Je lui souris, embrassant son front. Tu ne m’as pas perdu.