Une fois écroulé au sol, je n’entendais rien autour de moi, jusqu’à ce que j’ouvre les yeux 24 heures plus tard, dans une chambre toute blanche. Je me sentais serré à la tête. Je me la touche et je touche un bandage. Mais… qu’est ce qui m’est arrivé? Je me sentais perdu, plus de notion du temps. Une odeur de produits d’hôpitaux me levait le cœur. La pièce tait toute blanche et à coté de moi, se tenait mon psy et un médecin. Une fois qu’ils ont eus mon attention, le médecin prend la parole en premier. Monsieur Calloway, vous avez fait une chute du à un épuisement. Vous manquiez de tous les nutriments dont votre corps a besoin et vous portiez des signes de fatigues aussi. En plus, vous aviez beaucoup trop d’alcool dans votre sang, vous auriez pu faire un coma éthylique suite à votre malaise. Par chance, vous me semblez allez bien… s’il vous plait ne touchez pas à vos tubes! Vous avez fait une commotion en tombant.Il n'avait pas dit "Docteur", mais plutôt "monsieur", J'avais perdu mon statut de médecin. C'est ce qui fera déborder la goute du vase si la situation dégénèrerait... Je me sentais groggy, je ne sentais pas la faim ni la soif. Je regarde les tubes que j’essayais de m’arracher. J’en avais sur les deux bras. On m’alimentait par intraveineuse. Pourquoi je me sens… groggy? Cela me rappelait quelque chose. Mon psy prit la parole à son tour. C’est par précaution, vous êtes de nouveau sous traitement contre une dépression. Vous en aviez tous les signes selon les dire de votre compagne de vie et du personnel de l’hôpital. Je mis un moment avant de comprendre et de réaliser, le but de mon internat. Je m’arrache les solutés, tous les trois. Oh ça non! Je ne resterai pas une seconde de plus ici. J’ai deux petits êtres à prendre soin, ils comptent sur moi. Je me lève pour quitter mon lit, mais immédiatement je me sens étourdie et mes mains saignaient à cause des soluté que j’avais arraché. Je retombe sur mon lit. Vos bébés sont entre bonnes mains. Vous devez être heureux, vous avez des enfants finalement, pourquoi refaire une dépression? J’avais soudainement envie d’étriper ce psy. Je le regarde de mon regard de rage et c’est ce que je fis, je porte à sa gorge mes deux mains et je sers très fort. Vous allez me payer ça!!! Pour qui vous vous prenez??? J’étais au plus haut point de ma crise de nerfs et de cette nouvelle dépression. J’étais devenu violent… Mais le pire dans tout ça, c’est que je ne savais pas qu’Alexa avait vu toute la scène et qu’elle était présente dans ma chambre.

J’avais passé des heures à attendre avant que l’on vienne me dire ce qui se passé. On m’explique l’état de fatigue dans le quel Ian se trouve et le fait qu’il ne mange quasiment rien et sue son corps n’a pas tenue le coup, puis on me pose des tas de question toute plus étrange les unes des autres surement pour qu’ils essaient de comprendre ce qui s’est passé. On me dit que le taux d’alcool de Ian était très élever et qu’il aurait pu en mourir et là je m’effondre en larme. C’était ma faute. C’est moi qui l’ais laissé boire. J’aurais dû l’arrêter, j’aurais dû me rendre compte a qu’elle point il était fatigué, qu’il ne mangeait plus rien. Comment j’ai pu être aussi conne pour ne rien voir. Après avoir fini de prendre les renseignements que le médecin avait besoin il m’accompagne dans sa chambre ou je le vois en train de dormi, branché de partout pour l’alimenter et prendre ses constantes vitales. Je m’installe sur une chaise à côté de la fenêtre pour que les rayons du soleil me gardent éveiller. J’avais un mal de tête horrible et au vue de mon état une infirmière vient me donner un truc contre ma gueule de bois histoire que je tienne le coup. Les heures passent puis son psy entre. Je ne comprends pas qu’est-ce qu’il fait ici ? C’est alors qu’Ian ouvre un œil. Je souris contente de le voir et alors que je m’apprête à aller à son chevet pour lui montrer que je suis là son psy le harcèle déjà de questions. Je me fais alors discrète pour les laisser tranquille tout en observant ce qu’il se passe. Le ton monte en eux et Ian et dans une colère noire. Je ne l’ai jamais vue comme ça. Il chope la gorge du médecin et serre son emprise comme pour le tuer c’était horrible. Sous le choc je mets mes mains sur ma bouche choqué par ce qu’il est en train de faire. Il avait jamais était agressif avant. J’ai du mal a le reconnaitre je l’avoue. Reprenant vite mes esprits je me lève de ma chaise et fonce sur Ian pour prendre ses mains essayant de le faire lâcher.
Ian ! Arrête, fait pas ça ! Stop ! Lâche-le !
Lui venait de se reposer et même s’il n’était pas en super forme il s’emblait avoir bien plus de force que moi. Cette rage dans ses yeux c’était… effrayant… C’est dur à dire, mais c’était comme si l’homme doux et gentil que je connais avait entièrement disparu. 

Voilà Alexa qui essaie de m’empêcher de tuer ce psy à la con. Mais nom de dieu, qu’on me fiche la paix. La voilà essayant de retirer mes mains. Je suis sur les nerfs, ce n’est pas le moment de m’embêter ou essayer quoi que soit. Je n’avais pas toute ma tête. Ce que je fis, fut sans doute horrible. Je plonge mon regard mauvais dans celui d’Alexa et je lâche mon emprise à la gorge du psy pour attraper les poignets d’Alexa et les serrer et puis les tourner dans un 360 et les briser… Je venais de lui casser un poignet et en fouler l’autre. Je la pousse par la suite, tellement fort qu’elle se retrouve au sol, revolant à une distance d’un mètre de moi. Je ne sais pas si elle est encore plus blesser. Mais pour le moment, je voulais juste me venger de tous ce que je subis depuis que je suis enfermer dans cette ville à la con. C’est alors que la sécurité vient pour m’arrêter, alors que j’avais recommencer à étrangler le psy. Je fus menotté en moins de temps qu’il ne le fallait. Le médecin soignant avait contacter la sécurité et le voilà au chevet d’Alexa, en train de la soigner. Ça va? Je suis tellement désolé. On va s’occuper de lui et on l’empêchera de vous approcher, ne vous inquiétez pas. Il ne vous touchera plus. Mon psy toussa et reprit ses esprits, il m’administra un sédatif me calmant. C’est alors que je compris l’ampleur du mal que j’avais fait et réalise que j’avais été violent avec Alexa. Je me sentis mal au plus haut point. La sécurité me sortis de la chambre et on m’emmena au soins psychiatrique dans une chambre capitonner. Je reste assis sur mon lit, le regard livide à cause du sédatif. Me voilà seul au monde pour je ne sais combien de temps. Alors que le médecin soignait sans doute Alexa et ce psy.

Cette rage dans son regard en était terrifiante. Pour la toute première fois quand il me regarda comme ça j’eu peur de lui, peur de sa réaction. Sans avoir eu le temps de comprendre ce qu’il m’arrive le voilà en train de m’agripper fortement les poignets. Je panique et essai de reculer pour qu’il me lâche. C’est alors que j’entendis un craquement dans mon poignet gauche puis une douleur vive et insupportable m’envahis. Il venait de me briser le poignet gauche, tout en me foulant le poignet droit. Je criai de douleur et me retrouve balancer pour atterrie au sol. Dans ma chute ma tête tapa violement contre la chaise. Quelque goutte de sang se mirent à couler le long de mon crane au niveau de ma tempe. Je pouvais pus bouger mes poignet tellement j’avais mal et j’étais en pleure. Du a la douleur mais aussi vis-à-vis de Ian qui me terrifier. Je vis des hommes entrer le menotter et on me fit sortir d’ici pour ma sécurité mais aussi pour pas que je vois que ce qu’il aller lui faire.
Attendez-lui faite pas de mal !
J’eu tout juste le temps de crier cela à l’entrée de la chambre qu’on me traina de force dans le couloir vers une chambre vide pour s’occuper de moi.  Le médecin s’occupa de moi et me demandait si ça aller. Comment il pouvait me demander un truc pareil. Mon petit ami vient de péter le plomb, et venait d’être violant avec moi. J’en tremblé encore.
Je veux être auprès de lui. Je veux le voir. Il est pas lui-même ce n’est pas lui ça. S’il vous plaît j’ai besoin de lui parler.
Oui on aller me prendre pour un dingue. La fille se fait violentée par son mec et elle, elle veut retourner le voir. Dans son regard je pouvais bien voir qu’il n’approuvait pas du tout le fait que je veille le voir. Il finit de m’examiner et on me plâtra d’un côté tandis que de l’autre j’avais eu le droit à une attèle et quatre point de suture a la tête sans compter les bleu que j’avais gagné dans tout ça. Comment je vais faire moi pour aller en cours et surtout pour aller bosser. C’est moi qui ramène de l’argent à la maison si je bosse plus on ne tiendra pas très longtemps avec mes maigres économies et ses pas les assurances qui vont beaucoup nous aider. Nous voilà dans une belle merde avec les frais d’hôpitaux et l’appartement si je ne trouve pas une solution très vite on va finir à la rue. 

Maintenant, tout va changer. Ça ne sera plus jamais la même chose entre moi et Alexa. Je lui ai fait mal à un point que je ne sais pas les résultats. Les calmants se dissipent assez rapidement, ils ont fait effets le temps de me porter jusqu’à ma cellule psychiatrique. Me voilà serein et je sais ce que j’ai fait. Je mérite d’être enfermer. Ce que j’ai fait c’est criminel. Si mon psy porte plainte, je me retrouverai au tribunal et en plus on m’empêchera de m’approcher à moins de 100 mètres d’Alexa. Je viens de briser ma vie entière. Je viens de perdre la garde de mes fils. On ne me laissera plus les approcher pour leur sécurité. J’ai tout perdu. Je ne suis même pas fichu de ramener de l’argent à la maison, je n’ai plus de boulot. Je n’ai plus de vie. Et je ne sais pas, combien de temps je serais ici. J’entends la porte s’ouvrir, toujours assis sur mon lit, je fixe le mouvement de la porte qui s’ouvre. Mon psy entre dans la salle et s’approche. Je ne porterai pas plainte, mais vous avez besoin d’aide. Vos fils ne sont plus en sécurité avec vous, pour une période indéterminée. Votre copine veut vous voir, malgré ce que vous lui avez fait… Je lui coupe la parole. Non, je ne veux pas… je ne mérite pas de la voir, pas après ce que j’ai fait. Je l’entends soupirer, alors que je baisse le regard enfouissant mes mains sur mon visage. Je sais que vous le regrettez, mais laissez lui une chance de vous parler. J’ai envie de m’arracher les cheveux. Pour son bien, pour l’amour que je lui porte, je suis prêt à m’éloigner d’elle pour ne plus jamais la blesser, même si je lui ai promis de ne plus jamais la quitter. Je n’ai plus le choix, j’ai été violent avec elle… J’entends la porte s’ouvrir à nouveau et c’est elle que je vois entrer dans la salle. Je soupire et évite son regard. Le psy ne bouge pas d’où il est. Je suis sur qu’il ne veut pas nous laisser seuls.

Contre toute attente on m’avait finalement autorisé à le voir, mais a une seul condition que je ne sois pas seul avec lui. Du coup j’attends devant sa chambre. O l’avait encore enfermé et j’avais l’impression d’avoir déjà vécu ce moment il y a pas si longtemps. On finit par me laisser entente. Mon cœur bat si vite, j’étais nerveuse, très nerveuse. Je reste quelque seconde à la porte le regarde pour voir s’il était redevenue lui-même ou si j’allais devoir affronter l’homme qui ma regarder tout à l’heure avec se regarde remplis de rage. Je regarde le psy.
Vous pouvez lui parler mais je reste ici. Un agent de sécurité et derrière la porte au cas où.
Je soupire doucement puis m’approche vers lui. J’analyse chacune de ses réactions très attentivement. Histoire de ne pas me faire avoir deux fois de suite. J’hésite mais finalement je trouve le courage de caresser sa joue du bout de mes doigts.
Ian ? Mon amour, je t’aime.
Ma voie rester très douce et ce que je disais était vrais. Oui j’ai un peu peur encore mais ça c’est dû au choc que ça m’a fait de le voir comme ça. Mais je l’aime toujours autant. Ce n’est pas quelqu’un de violant et ce qui vient d’arriver n’est qu’un terrible accident du a la fatigue et au stress qu’il subit. Je lui souris amoureusement et dans mon regard il n’y avait rien d’autre que de l’amour pour lui.
Ce qui c’est passé tout à l’heure ce n’est pas toi ça. Je te connais et tu n’es pas cette personne. On va s’occuper de toi on va te soigner et tu iras mieux après. Je reste auprès de toi je te quitte pas Ianou.     

Je ne m’attendais pas à ça. Elle caressa ma joue du bout de ses doigts et me dit qu’elle m’aime. Mes yeux se mette à couler tout seuls. Comment pouvait-elle dire ça, alors que j’ai été le pire des monstres il y a 20 minutes? Je ne voulais pas d’aide, je voulais juste disparaitre, sachant maintenant que je venais de perdre mes droits de visites sur mes nouveaux nés. Je regarde Alexa, rencontrant son regard. Le mien triste. Je lui avais fait une entaille au front et elle avait un poignet dans le plâtre et une attelle sur l’autre. Je me sens mal. Comment j’ai pu lui faire ça? C’est immonde, c’est moi qui l’a blessé comme ça. Comment elle va faire pour travailler et aller aux études? Si je l’ai fait c’est que oui c’est moi. Je suis capable du plus terrible, je le sais maintenant. Ne reste pas avec moi. Par ma faute, tu ne peux plus rien faire. Tu retourneras chez ton père pour éviter un loyer à payer. Je romps mon bail et remet l’apparte en location… Je ne suis pas à veille de quitter cet hôpital. Le psy écoutait attentivement ce qu’on disait, griffonnant dans son calepin sans doute pour voir mon comportement, s’il est normal ou pas. Je soupire et me couche sur mon lit en boule. Habiller d’une robe d’hôpital, les fesses à l’air, ouverte à l’arrière, attaché qu’au cou. Maintenant tu peux y aller. Bonne nuit à toi. J’entends encore le crayon du psy écrire. Je soupire. Il ne s’arrêtera pas. C’est à croire que je le fais exprès de rester enfermer.

Le pauvre le voir comme ça me briser le cœur. Pas question que je le quitte ni même que je le laisse se débrouiller tout seul. Je luis avais promis de jamais l’abandonner et je vais tenir cette promesse car je l’aime. Une fois allonger sur son lit je tire la couverture pour le couvrir afin qu’il n’attrape pas froid avec cette petite tenue légère qu’il porte. J’embrasse son front et ensuit les larmes qui coulaient sur sa joue.
Je ne te laisse pas Ian hors de question. Laisse-moi m’occuper de l’appartement et du reste d’accord. Toi tu as juste à t’occuper de toi et de faire en sorte d’aller mieux compris. Je ne bouge pas d’ici pour le moment je reste à tes cotés car je t’aime.
Je caresse sa chevelure de ma mains encore valide et regarde le psy les yeux remplis de larme. Je veux plus le voir ainsi. Je veux qu’il aille mieux. Je veux revoir mon amoureux, le serrer dans mes bras, l’embrasser, faire en sorte que pour une fois dans sa vie quelque chose le rende vraiment heureux. Comment j’ai pu passer à côté de son mal ? Comment j’ai fait pour ne pas voir qu’il sombrait ? Je suis la pire des petites amies au monde pour laisse son homme souffrir autant et ne rien voir.  

Je ferme les yeux, elle avait une telle tête de cochon. Maintenant, je me sentirai coupable, parce qu’elle devra s’occuper de l’appartement, alors qu’elle ne le devrait pas. C’est mon apparte et j’ai le droit d’annuler le bail. Je soupire fortement. Tu retourne chez ton père, point barre! J’entends le psy soupirer aussi fortement, peut être même plus. Je laisse mes larmes couler. Je vais le mettre sous traitement, comme la première fois. Pendant un moment, deux ou trois mois. Je panique et me relève, retirant la couverture. Pas question!!!! Je me débattrai, vous ne me toucherai pas ou je vous étrangle à nouveau!!! Je le vois me jeter un regard autoritaire et prendre son portable et appeler un numéro. Oui, on a besoin de plusieurs gardes de sécurité ici, merci. Il raccroche et me fixe. Je soupire et baisse le regard. Je vous jure, vous faites ça, vous pourriez le regretter! Je croise mes bras et regarde Alexa. T’es mal tomber ma belle en me choisissant!

Non mais ce n’est pas vrais une vrais tête de mule se mec. Entre lui et moi de se coté là on c’était bien trouver aussi têtu l’un que l’autre. Le voilà en plus de nouveau debout devant le psy à le menacer de recommencer s’il lui administrer le traitement de la dernière fois. Je m’interpose entre les deux hommes pour qu’Ian évite d’être de nouveaux violents. Je regarde les deux hommes à tour de rôle.   
Ça suffit ! Vous, vous allez rappeler vos chiens de garde et leur dire que tout va bien maintenant ! ET pas touche à mon chéri, pas de trainent qui pourrait assommer un cheval rien compris rien sans mon accord c’est claire sinon je porte plainte.
Je regarde Ian par la suite d’un regard très sérieux.
Quand à toi tu vas retourner t’assoir sur ton lit et tu bouges plus compris ! Je t’aime mais tu me facilite pas la vie la tout de suite. Alors si tu veux un jour sortir d’ici et revoir tes fils tu vas faire ce que je te dis sans broncher. Je veux bien me battre pour toi et t’aider mais tu vas devoir m’écouter et me faire confiance. Je vais gérer tout ça, je vais veiller sur toi comme à la prunelle de mes yeux mais par pitié ne rend pas les choses plus compliquer qu’elles ne le sont déjà.
Je crois n’avoir jamais était si autoritaire de toute ma vie, mais là s’en était trop si je fais rien ils vont se sauter à la gorge et je les laisserais pas faire. La dernière fois j’ai laissais Ian avec le psy et ça a pas vraiment aidé vue qu’il a rechuté alors cette fois c’est moi qui décide et qui prend les choses en main. Tout traitement passera par moi et aura besoin de mon accord sinon je garantie que ça va chier.    

Je n’ai même pas le droit de me défouler comme je le veux. Je soupire et obéis à Alexa sans un mot, retournant sur mon lit, lui tournant le dos, me remettant en boule. J’entends le psy soupirer et rappeler ses gardes. C’est bon, le problème est régler. Je l’entends marcher dans la salle et faire glisser les pattes d’une chaise jusqu’à mon lit, comme il me prend, ma pression avec ses deux doigts à mon poignet, après avoir passé son bras au dessus de mon corps pour attraper mon poignet. Votre cœur bat trop vite. Je vais vous transférer dans une chambre plus confortable et vous faire brancher sur des appareilles de soin. Comme ci j’avais envie de ça. Il appelle l’aide médical qui arrive peu de temps après. On me porte dans une chaise roulante jusqu’à ma chambre dans l’aile médicale. Je m’assois sur mon lit. Vie de merde! Dis je. Je n’ai même pas le droit de décider pour moi-même. Ça va être quoi quand je serais sorti d’ici. Tout va changer, plus rien ne sera pareil. Notre relation va changer, je le sens, je le sais. J’ai l’impression qu’elle veut tout décider pour moi. Mais qu’est ce qu’elle cherche à la fin? Se venger? Sans doute. Je regarde Alexa, le psy était toujours là, en attendant que mon médecin traitant arrive. Tu cherches quoi au faite? À me brimer, à m’empêcher de faire ce que je veux? Je suis un suicidaire, un dépressif haut niveau, je ne reverrai jamais mes fils comme je le souhaites. Je suis un danger pour eux. Ils savent très bien que Sarah n’est pas seule et qu’elle a Aimerik pour l’aider, moi je ne suis plus rien… Alors, laisse moi me défouler et faire ce que je veux. J’ai tout perdu, mon boulot, être père, ma vie, j’ai tout perdu! J’entends le psy soupirer. Je dois lui être un cas désespérant.

Je le suivis jusqu’à ce nouvelle chambre et l’écoute me parler. A croire que je détruis sa vie et que je le brime. Qu’il se sent enfermé avec moi. C’était dur d’entendre ça. Et si je l’aurais pu je crois que je l’aurais giflé. Le psy lui regarde nous prendre la tête griffonnant sans s’arrêter a crois que c’est moi le psy qui fait parler Ian de son mal et lui l’assistant qui prend des note. Le seul truc qui est vraiment chiant c’est que c’est moi qui pends tout dans la tronche.

Comment ça je cherche quoi ? Je cherche à te sauver la vie à te rendre un minimum heureux mais quoi que je fasse ce n’est jamais assez pour toi. J’essaie de satisfaire tes envie en empêchent se mec de te drogué et toi tu le prends limite mal. Et au passage ça fait plaisir de savoir que moi je ne compte pas temps que ça à tes yeux.

Oui il disait avoir tout perdu alors que moi je suis encore là auprès de lui mais de toute évidence il en avait rien à faire. Sans moi il serait avec Sarah en ce moment, il s’occuperait de ses enfants, ne serait pas stérile et aurait eu la vrais vie de famille qu’il voulait avoir depuis le début. Fichu tempête j’aurai préféré finalement crever ce soir-là au moins lui serais heureux et rien de toute cette merde serait arrivée.     

Je suis toujours en train de gaffer. Je suis toujours en train de la choquer. Mais qu’est ce qui me prends? Je suis pas dans mon état. Je suis fatigué et je suis affamé aussi. Je me passe une main dans les cheveux. Mon but c’était de la faire fuir. Qu’elle réalise que je ne suis pas le bon mec. En plus je suis pas foutu de lui donner un enfant. Je suis désolé… Je fais tout pour que… tu romps avec moi, parce que… je t’ai blessé et je me sens mal. Je réalise que finalement je suis un homme violent et que… j’aurais peur de recommencer à la moindre embrouille entre nous. Je veux que tu réalise que je ne suis pas fait pour toi, que je suis un batteur de femme. Je baisse le regard, je n’aimais pas la voir blessé par ma faute. Le médecin traitant entre dans la chambre avec son infirmière. Qui me branche tous les tubes nécessaires à mes soins pendant mon séjour. Je vais passer des tests, votre cœur ne bat pas à un rythme régulier, ça aurait du se stabilisé depuis ce matin, alors c’est inquiétant. Bon, voilà maintenant un autre problème dans ma vie. Les problèmes finiront jamais.

Passant ma main libre dans mes cheveux je soupire épuise de me battre avec lui. Il voulait rompre en fait mais il trouver juste pas le courage de le faire lui-même au final. Tout ça parce qu’il pense qu’il n’est pas assez bien pour moi.
Ian si tu veux rompre alors fait le toi-même car moi jamais je le ferais et encore moins parce que tu es malade et que tu as craqué une seul fois. Je vais bien alors ne te sens pas coupable d’accord. Moi je ne t’en veux pas et à mes yeux tu n’es pas un batteur de femme. Je t’aime tu entends et si toi aussi tu m’aime alors tu devrais accepter le fait que à mes yeux quoi qu’il arrive tu es l’homme de ma vie.
J’embrasse son front puis me recule pour laisser le médecin faire ce qu’il avait à faire. Je restai tout de même inquiète car son cœur semblait avoir quelque soucie, peut-être dû à la tension et au stress j’en sais rien je ne suis pas médecin. 

Je ferme les yeux, honte d’avoir penser ça. Je laisse le médecin m’ausculter quelques minutes. Il quitte ma chambre, mais le psy reste. Je vais tout de même me sentir coupable jusqu’à ma mort. Je ne veux pas rompre. Je t’ai promis de ne jamais te blesser… ton père va me détester…[/b] Oui je m’inquiétais pour cela, j’étais censer être une bonne personne à ses yeux, quelqu’un de bien pour sa fille. Ce que je ne suis pas en réalité. Je caresse les doigts de sa main foulé. [b]Je suis désolé. J’ai tellement peur de tout perdre, au point ou j’en suis. J’ouvre les yeux. Embrasse moi mon amour.