Je lui fait une petite place et apprécient cette proximité avec moi. Ian avait espoir pour ces enfants et moi je préférais aussi garder espoir pour le moment. Il voulait comme naître tout mes symptômes afin de savoir si je risquais une fausse couche ou non. Je le regarde et lui d'écrire mon état.
Je suis surtout épuisé actuellement. J'ai la tête qui tourne et j'ai parfois quelques nausées. Sinon pour le reste ça va pour le moment.
Sa mains qui parlait mon utérus ne me fit pas mal et c'est ce dont j’avais un peu peur au début. Pour le moment je me sens normal pour une femme enceinte. Rien d’alarmant à l’horizon. De plus avec tout les calmants qu'on le donne je suis toujours un peu drogué alors j'ai parfois du mal à savoir comment je vais réellement.
J'ai hâte de le sentir mieux et de sortir d’ici. Tu pense que demain je pourrais au moins sortir un peu de ma chambre ?
Rester enfermer dans cette pièce m’étais insupportable à des moments. J’avais la sensation d'être un boulet pour les autres. Je le regarde et embrasse sa joue.
Merci de rester avec moi. Ça me rassure de pas rester seul et de te savoir à mes côtés.

Je l’écoute, elle me semble aller bien pour le moment. J’étais bien et heureux à ses cotés. Elle m’avait manqué ses deux dernières semaines. J’avais eu peur qu’elle ne voulait plus de moi. Je suis surexcité qu’elle ressent les mêmes sentiments que moi à son égard. C’est bien, c’est normal. Je crois que tu pourras te lever dès que tu te sens d’attaque mon ange. Je caresse sa joue du revers de ma main. J’avais le cœur qui battait très vite dû à cette sensation que je ressentais envers elle. Elle ne pouvait pas l’entendre battre, mais moi j’entendais parfaitement le sien, à cause du moniteur cardiaque ou elle était branché et chaque fois que je la caresse ou je m’approchais trop, je le sentais augmenter. Je souris à chaque fois, trouvant cela amusant. T’es trop mignonne. Je ris et je l’embrasse, frottant ma joue contre la sienne par la suite. Je me relève et quitte le lit. Tu as envie d’aller marcher un peu avec moi, dans le coridor? Ou tu ne te sens pas prête? Je souris lui tendant ma main. Pourtant, elle a eu son accident il y avait déjà plus de 12 heures.

Ian me fessait un tel effet quand il était à mes côté que j’avais du mal à contrôler les battements de mon cœur. J’étais toute gêné lorsqu’on entendait mon rythme cardiaque accélérer mais au moins je ne pouvais pas faire plus en ce moment comme preuve de mon amour pour lui que le son de mon cœur qui s’emballait à chaque fois qu’il était là. Je rougie lorsqu’il me dit que j’étais trop mignonne. Je l’embrasse puis le regarde se lever.
Non ça devrais aller, j’ai envie de marcher un peu.
Je m’assois sur le bord du lit et remarque que j’ai des coupures vraiment partout sur le corps. Même mes jambes son pleine d’éraflure. Je prends sa main et me lèves doucement. Je faisais attention avec ma tête pour par reprendre des vertiges comme tout à l’heure mais pour l’instant tout va bien. Je réajuste ma blouse d’hôpital pour ne pas être trop dénudé puis laisse Ian me retirer au moniteur cardiaque afin que je puisse aller me dégourdir un peu les jambes. Je prends sa main entrelaçant nos doigts.  
On y va.
On sort de la chambre et on commence à marche le long du couloir. Ian était un amour il prenait soin de moi. Je regrettais de ne pas avoir vécu cette autre vie avec lui. Pour lui notre couple c’est normal mais pour moi c’est tout nouveau. Il est très à l’aise en tout cas et c’est vrais que moi j’ai peut-être encore un peu de mal a mis faire mais ça va venir. Je l’aime c’est ce qui compte et je suis sûr que dans quelque jours tout me semblera totalement normal entre nous.
Je t’aime.

Je la débranche de ses suces à sa poitrine, fermant le moniteur pour qu’il cesse son bip incessant. Je passe un bras autour de sa taille, pour la soutenir et on marche dans le corridor, s’arrêtant de temps en temps, je souris quand elle me dit m’aimer. Je t’aime aussi. Je dépose un doux baiser sur ses lèvres. On s’arrête près d’une chaise, je la fais assoir pour se reposer. Je reste devant elle debout. Je la regarde. Tu as envie qu’on… se fasse une soirée quand tu sortiras d’ici? Un ciné ou un repas au resto, ou tout ce que tu voudras. Je n’ai pas lâché sa main. Je caresse le dessus avec mon pouce. Je rougis, tellement heureux.

On fit une petite pause histoire que je ne force pas trop non plus. Ma main toujours dans la sienne je l’écoute me proposer une petite soirée romantique lorsque je sortirais d’ici.
Oui c’est une bonne idée de se faire une soirée tous les deux en amoureux. On peut aller manger un truc au resto et aller au ciné driving après, je crois qu’il y a des films sympa c’est temps si. Enfin c’est ce qu’on m’a dit.  
Je lui souris et le regarde dans les yeux.
Tu sais quand je pourrais sortir ? Je dois avouer que mon cher moi me manque un peu.
Deux semaines sans avoir vue ma sœur ni même ma maison. La seule chose qui la tout de suite ne me manque pas c’est mon père. Vue sa réaction et son attitude de tout à l’heure, je ne suis pas presser de le revoir si c’est pour encore me disputer avec lui.
Ian excuse-moi pour le comportement de mon père tout à l’heure. Il n’avait pas à te crier dessus. Tu n’as pas à te sentir responsable de quoi que ce soit ou mal en sa présence c’est lui qui est pas foutu d’agir en adulte en ce moment. 

Ça ne devrait pas être trop long avant qu’elle sorte d’ici. Dans moins de 36 heures tu devrais être sortie, à moins que ton médecin traitant juge que tu le peux avant. Je crois que tant que tu auras la tête qui t’élance tu resteras ici. Je l’aide à se relever. Et aussi, quand tu pourras marcher toute seule. Tu dois avoir reçu un sacré choc tu sais et pour ton père ne t’inquiète pas. C’est normal qu’il agisse comme ça. J’ai 35 ans et toi 24 ans. Il a peur que je sois irresponsable en te mettant enceinte. Je ne savais pas si elle connaissait mon âge. Dans le fond nous avons 11 ans d’écart Alexa. Il aime pas trop ça, surtout qu’il croit qu’on est pas en couple. Je la ramène à sa chambre.

Oui le choc avait était dur je me souviens des cris de panique des gens dans le bus et l’odeur de sang et de bruler lorsque je me suis réveiller pour la première fois. Avec un peu de chance je rentrerais bientôt. Il faut espérer que mn état de santé ne s’aggrave pas et surtout que nos bébés tiennent le coup.
Tu as peut être raison pour mon père mais tout de même tu l’as pas fait expert. Cette grossesse c’est un coup de chance rien de plus au début.
Je ne savais pas qu’Ian était aussi âgé que ça. Ca explique sa grande maturité qui me plait temps. Avec lui je n’ai pas l’impression d’être une gamine mais une vraie femme et c’est très plaisant.
Je ne savais pas qu’on avait autant d’écart toi et moi. Ça ne me déplait pas au contraire. Je me fiche de ton âge, j’ai des sentiments pour toi et cela ne changera pas, peut importe notre écart d’âge. Je t’aime et je suis heureuse de pouvoir porter en moi tes enfants même si ce n’était pas prévu à la base. Quand à mon père je vais devoir lui parler de nous et du couple qu’on forme maintenant peut-être que ça le rassurera un peu de savoir qu’on est ensemble toi et moi et qu’on est bien plus que des amis maintenant.
Une fois dans ma chambre, je l’embrasse et je me repose sur le lit, remettant le drap sur mes jambes.  
Ça te dérange toi notre écart d’âge ?

Je la laisse se poser sur son lit et je lui souris. Je m’approche et caresse sa chevelure blonde et embrasse son front. Si notre écart d’âge me dérangerait, je ne crois pas que j’aurais couché avec toi et encore moins, voulu de toi comme petite amie. Alors non, je me fou de ça. Tu doute de moi ? Je ris. Je l’embrasse doucement. Le soleil était maintenant couché. Il se faisait tard. Je sers sa main dans la mienne. Je vais rentré chez moi et demain je reviendrai quand je commencerai à travailler d’accord, mais je ne peux pas te donner d’heure. Et mon portable est toujours ouvert pour les urgences, alors si tu as mal au ventre tu m’appelles, ne te gêne surtout pas. J’embrasse son front et je la borde, elle a besoin de dormir une bonne nuit. Demain matin, elle devra aller mieux. Je passe par mon bureau avant de rentrer chez moi.

Savoir que notre écart d’âge ne le dérangeait pas me rassurait, cela voulait dire qu’il me voyait vraiment comme sa petite amie et non comme une aventure d’un soir qui était tomber enceinte de lui.
Non je ne doute pas de toi.
Je lui souris et l’embrasse une dernière fois puis m’installe pour la nuit.
Merci d’être venue aujourd’hui et d’avoir pris soin de moi. A demain mon cœur. Si jamais il y a le moindre soucie je t’appelle promis. Repose-toi bien.
Une fois partie je ferme les yeux et ne tarde pas à m’endormir. La journée avait était longue et épuisante et j’avais grand besoin de sommeil. Durant une partie de la nuit tout se passa relativement bien jusqu’à vers 4 ou 5 heure du matin ou je pris des nausées. J’ai passais le reste de la nuit à vomir au toilette. Mais ce n’était pas vraiment les nausées qui me fit le plus peur car pour une femme enceinte ce genre de symptôme c’est normal. Non ce qui me fit peur se sont les saignements. Pas ce de mon utérus ceux de mon nez. Quand je me suis rincer la bouche dans l’évier et j’ai vue du sang couler et lorsque je me suis vue dans le miroir je saigner du nez. Au début j’ai cru que c’était normal puis les saignements on continuait de plus en plus et mes maux de tête sont devenus plus fort. Vers la fin je savais même plus au j’étais. J’ignore comment j’ai regagnait mon lit mais j’y suis arrivé. Heureusement une infirmière et arrivé et c’est occuper de moi. Le problème c’est que je comprenais plus rien à ce qu’elle disait j’étais dans le flou le plus total. Mon médecin fut alors appeler en urgence et j’eu le droit à de nouveaux examen. J’ignore combien de temps je suis resté dans ses salle d’examen, mais tout ce que je sais c’est que j’ai l’impression que ma tête va exploser. 

Je suis rentré chez moi pour dormir. Je ne dormi que sur un seul œil. Jusqu’à ce que j’entendis mon portable sonner. Je regarde le message. On me demandait en urgence au bloc opératoire. Je m’habille rapidement et me rends à l’hôpital. Le médecin m’annonce qu’Alexa à un Caillaux au cerveau et qu’elle doit être opéré en urgence et qu’il attendait mon accord pour ça, à cause de la grossesse. Nous ne pouvons pas opéré si elle est enceinte, nous somme désolé. C’est soit elle, soit tous les trois. C’est à vous de faire un choix. Je me passe une main dans les cheveux. Elle est ou ? Il me montra la chambre. Je m’y rends. Je regarde son dossier. Coucou, je… je suis désolé, on a un problème et, je dois prendre une grave décision. C’est ta vie qui est en jeux.. Je prends sa main dans la mienne. Sur son dossier, il est écrit qu’elle a un caillaux qui pourrait éclaté n’importe quand s’il n’est pas opéré, mais il peut aussi bien ne pas éclaté avant au moins un an, avec des maux de tête terribles jusqu'à l'opération. mais c’était un risque à prendre. Tu as un caillaux au cerveau et… si on t’opère pas, tu peux mourir à tout moment, mais tu peux aussi survivre un maximum d’un an. Donc… c’est toi ou vous mourez tous les trois. Je ne choisirai pas pour toi…

J’étais perdu et voilà que Ian arrive dans la chambre. Le dossier à la main je distingue son inquiétude face à la situation. Il manquait plus que ça un Caillaux… En gros si je comprenais bien la situation c’était sois on m’opérait tout de suite mais je perdais mes bébés, sois je rester comme ça le temps de mettre au mon mes enfants avec le risque de mourir à tout moment si se caillaux éclate. Je le regarde toujours aussi perdu.
Ian… les bébés, sauvent les bébés… Je ne veux pas de cette opération si c’est pour perdre nos enfants. Un an… je peux tenir un an c’est puisqu’il n’en faut pour mettre au monde nos bébés et me faire opérer. Je ne veux pas de cette opération maintenant Ian.
Je serre sa main dans la mienne stressé, puis essais de calmer ma douleur au crane.
Fait juste en sorte que la douleur soit supportable en attendant s’il te plait.
J’avais envie de pleurer. Si je n’avais pas pris ce foutu bus rien de tout ça serait arrivé. Je veux pourvoir vivre ma grossesse normalement, et je veux pouvoir voir mes bébés et m’occuper d’eux, les voir grandi, faire leur premier pas, entendre leur premier mots. Je veux pouvoir gouter a une vie de couple avec Ian, mais savoir que j’ai cette chose en moi qui peut me tuer a tout moment m’angoisse et me terrifie au plus haut point. Je veux pas mourir et je veux pas que mes enfants meurs aussi.  

Je caresse la chevelure blonde de mon amour. Il ne fallait pas qu’elle stresse, qu’elle panique, elle pourrait faire une fausse couche à tout moment. Chut, mon amour, tout doux, calme toi… j’ai peut être la solution… Je pose doucement sa tête contre mon épaule et j’embrasse sa tempe. Je continue de lui caresser les cheveux. À New-York, j’ai fait l’expérience avec une femme enceinte qui a eu la même chose que toi. Son bébé a survécu, mais… c’est une méthode très douloureuse. C’est le drainage du sang au cerveau. Le caillaux est retirer avec une aiguille d’un centimètre de diamètre, à froid… Je ne prendrai pas le risque que tu meurs durant la prochaine année. Je sais très bien que l’expérience n’est pas autorisé ici, mais je suis prêt à prendre le risque de la faire, avec ton médecin ou pas. Je ne sais pas s’il m’autorisera à la faire, mais s’il me l’autorise pas, je prendrai le risque à mes frais de le faire, avec des sanctions s’il le faut. Je relève son visage pour qu’elle me regarde, je voyais dans ses yeux qu’elle souffrait. Tu veux que je fasse cette opération? En ayant son accord, j’aurais plus de chance d’avoir celui de son médecin aussi. Le patient est roi et je le sais.

Je me blotti contre lui et essais de me calmer. Il disait avoir une solution alors je l’écoute attentivement. Il avait déjà procédé à cette opération à New York et avait sauvé la mère et le bébé en même temps. Le seul inconvenant c’était la douleur, mais c’était la meilleure option pour le moment. Je le regarde essayant de me concentrer.

Je te fais confiance Ian. Si cette solution peu me sauver nos bébés et moi alors je veux la faire. Par contre je veux signer un papier qui stipule que je t’autorise à procéder a cette opération et que je souhaite que tu gère cette opération comme ça tu ne risqueras pas d’avoir de problèmes. Par contre pour la douleur sa me déclenchera pas une fausse couche ?

Je pense qu’il y a ce risque la mais dans tous les cas si je vais rien c’est mon corps qui va lâcher peut être avant de mettre au monde mes bébés. Je ne veux pas que Ian est de problème du a cette opération alors je tiens à signer des décharge qui l’aiderons et le mettra à l’habit de toute complication au cas où. Je l’embrasse et repose ma tête contre lui. Mon nez se remet à saigner. Je me recule pour ne pas lui en mettre de partout.

Ian apporte moi les documents s’il te plait. Ma décision est prise. 

J’acquiesce à sa décision, alors qu’elle se met à saigner du nez. Je me lève et fais vite pour les papiers de décharge. J’en profite pour parler en urgence avec son médecin qui après un moment, finit par accepter l’opération. Il me laissera la gérer, mais sera présent. Je reviens auprès d’Alexa, alors qu’une infirmière la soigne. Alex, voilà les papiers et… oui tu pourrais faire une fausse couche, mais si je réussis à te faire descendre la douleur, ça devrait aller. Une fois les papiers signés. Son médecin entre et l’examine. On va en salle d’op. Elle mordra dans quelque chose pour la douleur et aura besoin de beaucoup de repos après l’opération. On installe Alexa sur une chaise roulante et on la transporte jusqu’à la salle d’op. On l’installe et je me prépare. Une fois prêt, je m’approche d’Alexa et caresse sa joue.Tout va bien aller mon amour, tu iras bien d’ici une heures. Ça ne prendra que 5 minutes à retirer. J’ai confiance à ce que ça réussis. Et tu ne perdras pas les bébés. Je la laisse me répondre avant de lui mettre dans la bouche un bâton enroulé dans un tissus mouillé. Je prépare la seringue pour le drainage du sang dans son cerveau.

En moins se temps qu'il n’en fait Ian était de retour avec les documents que je signa en vitesse. Au moins je sais que avec ça il ne risque rien. Une fois tout cela fait on m’installe dans un fauteuil roulant et on me conduit au bloc opératoire. J'ai peur, vraiment très peur. Heureusement savoir que Ian et la dans la pièce à côté de moi me rassure un peu mais bon. La boule au ventre restée encore bien présente. Je le regarde et prend une grande inspiration.
Je te fait confiance mais fait vite s'il te plaît. Je t'aime Ian.
Je me fichais de savoir qui était dans la pièce ou non tout ce qui compté à mes yeux c'est qu'il sache que je l'aime quoi qu'il arrive. Mes maux de tête reprenne de plus belle et je serra les points et les dents sur le tubes qu'on me mis dans la bouche. L’opération commence et Ian plantent la seringue dans ma tempe. Je cris de douleur. C'était horrible comme sensation. L’eguille en plus n’était pas petite et in la sentait bien. Le bruit que cela fesait aussi dans ma tête n’était pas alors du tout rassurent. Bien que je souffrais énormément et que par moment je préférais mourir que d’endurer cette souffrance, je reste contentré sur les bébés histoire de veiller à ne pas faire une fausse couche. Endurer tout ça pour finalement perdre mes enfants pas question.