Mes petits amours sont nés depuis une semaine et deux jours. Leur maman s’est réveillée il y a deux jours seulement. Je me rends compte que j’ai cette chance d’être père. Je ne savais pas que ça serait comme ça. Ils m’en demandaient beaucoup, je passais mes jours et nuits ici et quand mes fils dormaient, j’allais manger ou je dormais. Je rentrais à peine deux heures pour dormir et quand j’arrivais à croiser Alexa, ce n’était que pour un bisou sur le front et un salut. Je ne l’avais pas vu depuis ce jour ou les enfants sont nés. Je suis épuisé et fatigué. Par chance que pour le moment je ne travaillais pas. Je n’aurais pas été là pour les bébés, même s’ils avaient Aimerik, je ne voulais pas qu’il prenne ma place pendant leurs séjours dans cet hôpital. À vrai dire, j’étais jaloux, parce que Aimerik jouera mon rôle 5 jours semaines. Donc mes fils le connaitront beaucoup plus que moi. Il sera présent pour eux. Il fera leur éducation. Il sera leur père. C’est lui qui aidera Sarah avec les enfants, pas moi et ce sont mes enfants. C’est moi le fautif dans l’histoire, j’ai laissé Sarah seule avec une grossesse, mais au début elle était censée avorter. Elle a préféré ne pas le faire, pour moi. J’ai fait le con. Mais je suis heureux qu’elle ait trouvé l’amour ici. En plus c’est aussi de ma faute si elle est bloquée à Broken Hill. Par chance que ce mec est entrer dans sa vie. Elle ne sera pas seule avec les enfants pendant la semaine, mais oui, je suis jaloux qu’un autre devient le père de mes enfants. Aimerik m’avait texté pour me dire que Sarah serait heureuse de me voir. Je ne sais pas si elle le lui a demandé ou si ça vient uniquement de lui et que je dois faire la surprise à mon ex. Je suis quelque peu nerveux certes, à cause de tout « ça » L’accouchement, ma décision à tous les sauver. Ma perte de ma réputation. Cette ébat amoureux le jour même de la naissance, celle la je le regrette. C’était pas respectueux envers Sarah, mais c’était ça ou… la tentative de suicide. Et oui j’y ai grandement pensée et j’aurais pu le faire si Alexa n’avait pas été là pour me convaincre de prendre soin de mes fils. Sarah aurait fait la même chose. Je remets donc le bébé numéro 1 dans sa couveuse et va dans la chambre de Sarah à deux portes de celle de nos fils. Je frappe doucement à la porte avant d’entrer, tout en parlant. Coucou Sarah chérie, tu es présentable? Dis-je d’une voix douce et amicale. Je m’arrête juste après avoir franchis la porte. Elle avait le visage tourné vers la fenêtre. Tu es prête à me recevoir? Si non, je repasserai quand tu auras envie de voir mon joli minois. Je ris doucement, baissant le regard.

Enfin on en était là. Dans le fond, Sarah avait raison, elle vivait pire que moi. Et je ne savais pas comment l’aider. Peut être qu’il faut juste que j’évite ce genre de chose à dire en ce moment. Lui laissant du temps. Son amnésie peut en être la cause oui. On nous fait entrer dans la salle, habiller du vêtement obligatoire. L’infirmière s’adresse d’abord à Sarah. Je souris, attendant mon tour, elle lui passe Aaron, le bébé 1. Je m’installe sur ma chaise et elle m’apporte Tristan. Elle nous sourit nous regardant tous les deux. C’est parfait alors, on peut enfin mettre des noms sur ces petits visages d’anges. Je vous écoute. Pendant que Sarah admire le bébé, je me porte volontaire agréablement pour dire les prénoms. Bébé 1 c’est Aaron et le bébé 2 c’est Tristan. Je caresse la petite tête de mon second fils avec mon pouce. Je le berce, observant parfois Sarah, voir comment elle s’en sort. Je reste silencieux pour ne pas gaffer, lui laisser du temps. J’étais heureux en ce moment, malgré ma grande fatigue.

Je l’écoute, physiquement ça allait, mais psychologiquement, c’était pas la forme. J’espère qu’elle récupèrera la mémoire. Je suis désolé pour ça. En parlant de son amnésie. Je m’approche, comme elle me le demande. Je m’installe à ses cotés. Ce qui me revient en souvenir, cette fois, il y avait près de trois ans, avant même qu’on ne soit un couple. Des amis, tout simplement. On était en internat et on était fatigué et on avait ça, se prendre un lit d’hôpital et ce coucher en levrette pour se reposé. C’était de bons souvenirs. C’était un bon copain pour Sarah ce Aimerik. Je lui souris et elle me dévoilà ces choix de prénoms. J’aime bien Aaron, un peu moins les deux autres. C’est évident qu’on donnera à l’un d’eux Aaron. J’avoue que je n’avais pas pensé à des prénoms, je ne sais pas pourquoi, sans doute à cause de tout ce qui s’est passé dernièrement. Mais pourtant j’avais un nom pour un fils depuis toujours, dont je m’étais juré de l’appeler ainsi. Pour ma part, je n’ai qu’un seul prénom, celui que j’ai toujours voulu donner à mon fils. Mais je ne sais pas s’il va te plaire. Tristan. C’était le prénom d’un personnage d’un film des années 90 que j’ai adoré, j’aime les films romantiques. Et les bébés, tu les as déjà vu et pris? Comment ça se passe avec eux?  

Elle était d’accord pour le prénom que j’ai choisi, et je l’espérais bien. Le 2e bébé s’appellera Tristan. Je la vois se lever et aller près de la fenêtre. Je l’écoute me dire ses craintes à propos de sa relation avec ses bébés. Je pouvais la comprendre et non je ne l’engueulerai pas. Je me sens comme elle. Je n’ai même été présent pour ces 5 mois de grossesses. Oui je les ai mis au monde, mais ce n’est pas pareille. Et de son coté, c’est pire encore. Il fallait qu’elle soit rassurée. Je me relève et m’assois sur le lit. Pourquoi je t’engueulerais? Dans toute cette histoire je suis le seul fautif. Comme tu l’avais promis, tu m’as donné une leçon en me… détruisant les partie de mon entrejambe. J’aurais du te croire à l’époque et ne pas en rire. Donc, j’ai confiance que tu seras une bonne mère, même la meilleure et que ce liens mère enfant existera bientôt en toi. Ils ont besoin de toi Sarah, prend soin d’eux, sois une mère et non une tata. J’ai confiance en toi. Je suis sur que quand ton amnésie aura disparu, ça ira mieux. Je me lève du lit et la regarde. Tu veux qu’on aille les voir ensemble? J’en avais vraiment envie.

Nous voilà devant cette vitrine ou nos petits étaient branchés pour leurs survis dans des couveuses, juste de l’autre cotés. Je ne l’avoue pas, mais, moi aussi, j’ai de la misère à me faire à cette idée d’être père. Je n’ai rien vécu, je ne sais rien sur tout ça. Je regarde Sara qui observe la vitrine. Je dois dire quelque chose. Tu sais, moi aussi, quand ils sont nés. Je ne voulais pas les voir. Je me le refusais catégoriquement. Je ne voulais rien savoir. Par peur. Oui j’avais peur d’arriver auprès d’eux et d’apprendre qu’ils étaient morts. C’est… c’est Alexa qui m’a convaincu de m’approcher d’eux. Je savais que je l’aurais regretté si je n’avais pas pris soin d’eux. Et avoir laissé Aimerik le faire à ma place. Je l’avoue, je suis déjà jaloux de lui, alors que en ce moment. Je profite de leur fragilité pour prendre soin d’eux, parce que en ce moment, je peux être 24 heures sur 24 avec mes fils. Je ne veux pas perdre une seconde de leurs instant. Je veux profiter de mes enfants avant qu’il ne soit trop tard. Alors, ne passe pas une seule seconde sans eux, maintenant que tu es parmi nous on pourra prendre le relais jusqu’à leur sortie de l’hôpital. Je pose ma main sur la vitrine. L’infirmière me sourit et nous fit signe d’entrer. Viens, ils sont prêt à faire la méthode kangourou, tu en as envie. De le faire avec moi? Je la regarde attendant sa réponse.

Enfin on en était là. Dans le fond, Sarah avait raison, elle vivait pire que moi. Et je ne savais pas comment l’aider. Peut être qu’il faut juste que j’évite ce genre de chose à dire en ce moment. Lui laissant du temps. Son amnésie peut en être la cause oui. On nous fait entrer dans la salle, habiller du vêtement obligatoire. L’infirmière s’adresse d’abord à Sarah. Je souris, attendant mon tour, elle lui passe Aaron, le bébé 1. Je m’installe sur ma chaise et elle m’apporte Tristan. Elle nous sourit nous regardant tous les deux. C’est parfait alors, on peut enfin mettre des noms sur ces petits visages d’anges. Je vous écoute. Pendant que Sarah admire le bébé, je me porte volontaire agréablement pour dire les prénoms. Bébé 1 c’est Aaron et le bébé 2 c’est Tristan. Je caresse la petite tête de mon second fils avec mon pouce. Je le berce, observant parfois Sarah, voir comment elle s’en sort. Je reste silencieux pour ne pas gaffer, lui laisser du temps. J’étais heureux en ce moment, malgré ma grande fatigue.

J’étais heureux de faire cette activité avec Sarah. Elle était la mère de mes fils et nous devons avoir une bonne relation pour eux, malgré le mal que je lui ai fait. Et je mérite ce qui m’arrive. Je sais très bien que lorsque les bébés seront sortis de l’hôpital, je perdrais mon rôle de père. Parce que c’est Aimerik qui les élèvera à ma place. J’étais heureux pour Sarah qu’elle l’ait trouvé. Je la préfère avec ce mec que seule pour les élever. Elle demande un échange de bébé. Je souris. Oui bien sur. L’infirmière vient donc prendre Tristan pour le poser dans la couveuse et vient prendre Aaron pour me le donner et par la suite, elle reprend Tristan pour le poser sur la poitrine de Sarah. Tristan était un peu plus léger qu’Aaron, normal, il est plus faible. J’étais content de sa décision de leur donner son lait maternel. Elle ferait un bon choix pour eux. Sarah, tu seras la plus merveilleuse des mamans. Tu me semble bien avec eux, je me trompe? Je souris, caressant la petite chevelure noir de mon fils.

Prendre le relais avec Aimerik? Il prendra le relais quand ils seront plus à l’hôpital, il va déjà me voler mon rôle de père, donc, je dois être auprès d’eux jusqu’à ce qu’ils quittent l’hôpital. Je préfère rester ici que de penser de perdre mon rôle de père. Même si je ne le perdrai pas. C’est comme ça que je le sens. Je sais que ça s’arrangera avec nos copains respectifs entre nous. Il le faut, pour le bien des bébés. L’infirmière me reprends Aaron, comme il s’était endormi contre moi, il avait donc besoin de la chaleur de sa couveuse et de dormir confortablement. Mais à mon avis, il est bien plus confortable contre moi que dans cette foutu couveuse. Je regarde Sarah, alors qu’elle me demande de rentrer chez moi. Non ça va aller, je dois rester auprès d’eux. Je ne vois pas ce que j’irai faire chez moi à part dormir. Je n’arriverai pas à dormir… parce que j’aurais pas les bébés auprès de moi, je m’inquièterai, je me connais. Et je ne sais pas, alors ce que je ferais chez moi à rien faire. Je me lève pour aller voir Aaron dans sa couveuse. Je sais que de rester ici me serait utile, alors que Sarah a besoin de dormir, de se reposer et mieux guérir, ma place est auprès d’eux pendant qu’elle ne peut pas l’être.