Je relève mon visage vers elle. Je ne l’avais jamais entendu me parler sur un ton autoritaire. Je soupire et pose ma joue sur sa main contre mon épaule. Il ne me reste plus que toi. Je te brimerai à m’accrocher à toi. Je relève le visage. Je n’irai jamais vieux. J’ai toujours envie d’en finir. Les infirmières le savent. J’y pense sans cesse à cette fois où j’aurai la possibilité de le faire. Chez moi, je ne resterai pas une minute sans faire une autre tentative Alex… Même après une semaine, j’avais encore envie d’être en paix avec moi-même et la vie. C’est un capharnaüm en ce moment. Alexa me manque. Son corps me manque. Ses caresses me manquent. L’air de dehors me manque. Je soupire. Je suis trop seul. C’est comme ci on m’avait oublié…

Je savais que je ne sortirai pas rapidement de cet hôpital. Je suis trop mal encore, même si j’en ai moins l’air qu’il y a une semaine. Mais Alexa me remonte un peu le moral, me disant qu’elle était là pour moi et que je devais m’accrocher à elle. Je finis par relever le visage et aller me blottir dans ses bras. Merci, d’être revenue, de ne pas me laisser seul pendant tout mon internat. Cette semaine que je viens de passer, a été affreuse. Ne me fais plus jamais ça Alexa. J’hume sa douce odeur, qui m’apaisait. Tu me manques Alexa, terriblement. Je veux rentrer chez moi. Je promets de prendre régulièrement mes médoc. Reste avec moi, chez moi, le temps que j’aille mieux. S’il te plait. Je ne veux plus rester ici. Mon psy est censé passer demain matin. Tu pourras être là? Je me recule pour prendre son visage entre mes mains et j’approche mon visage pour attraper sa lèvres inférieure et l’emprisonner entre les miennes, demandant accès à sa langue. Je l’embrasse. Cela m’avait manqué.

J’étais heureux qu’elle accepte ma proposition. Il fallait juste que le psy accepte son aide pour m’aider. J’espère juste qu’elle n’avait jamais eu à faire à un psy, se sera plus compliqué. Je caresse sa joue. Tu auras le temps de petit déjeuner avant qu’il ne vienne. Il sera ici a 9 :00 Je l’embrasse de nouveau Je l’aide à se lever, alors que je me lève. Je lui souris. Je vais à la salle de bain… mais en générale, une infirmière vient avec moi. Tu peux surveiller ? De toute façon… j’ai besoin « d’un bain », d’habitude, une infirmière m’aide, mais… toi… tu veux bien m’aider? Je souris, me dirigeant à la petite salle de bain de ma chambre, y entrant, je retire mon caleçon avant de détacher ma jaquette et la laisser tomber au sol, me retrouvant nu, dos à Alexa, la porte ouverte. Je devais sans doute aller mieux pour vouloir être aussi proche d’Alexa.

Je la laisse préparer l’eau. Cette fois ci, j’aurai pas un nettoyage à la mitaine. Mais un vrai bain. J’avais de la chance, comme les infirmières me refusaient le bain, en raison que je pourrais décider de me noyer dedans. J’avoue que ça aurait été tentant. Mais je n’ai pas cette option dans ma tête en ce moment. J’entre dans la baignoire, souriant à Alexa. Je lui donne la lavette et la savonnette. Je veux que… tu me laves… s’il te plait. J’ai besoin de ça… j’ai besoin que tu me touches. Je rougis et baisse le regard. J’attends qu’elle prenne ce que je lui tends.

Je frémis à chacun de ses touchés sur moi, même si ce n’était qu’à travers le gant. Je la regarde, lui rends son baiser. Et quand elle lave ma partie intime, je frémis encore plus, me sentant, subitement durcir, on pourrait même voir mon membre remonter à la surface. Elle me donnait envie. J’avais besoin de me coller à elle. D’être aimé et de l’aimer. Elle me manquait tout simplement. Je la laisse finir de me laver. Je prends sa main dans la mienne. Je t’aime. Je pose ma tête mouillé contre son jeans, le trempant par la même occasion. De ma main libre, j’essayais, tant bien que mal de cacher mon érection. Je sens une main caresser ma chevelure. J’aimais quand elle faisait ça, ça m’apaisait, de la même façon que ma mère m’apaisait quand elle me faisait ça. Petit, elle nous le faisait à moi et mon frère, alors que nous avions 3 ans. Chacune de nos têtes contre ses cuisses, chacune de ses mains, se baladant dans nos cheveux. Et quand Alexa me fait ça, ça m’apaise. Je ferme donc les yeux. Tenant ma verge au creux de ma main, pensant au corps nu d’Alexa.

Je rougis et me sentis très mal. Elle avait vu mon érection. J’ouvre les yeux. Rien ne voulait sortir de ma bouche. Par chance qu’elle changea le sujet en me proposant une serviette. Je souris, la regardant. Oui je veux bien. Alors là, je me lève, face à elle, dévoilant la chose entre mes jambes pointé vers elle. Je prends la serviette qu’elle me temps et l’enroule à ma taille une fois essuyé de partout. La pointe visible à travers la serviette. Euh… pourquoi ce truc ne veut pas dimunuer? Mon regard vers le bas de mon corps. Je soupire. Je crois aussi que le traitement fait effet, alors que je me sens littéralement bien. Mais c’est dommage que je ne l’ai pas pris avant, le médecin s’en apercevra et ne m’autorisera pas à quitter l’hôpital, ça fera pas assez longtemps que je le prends. Je regarde Alex, enfilant une jaquette d’hôpital propre. Tu crois que… je peux mentir au psy et lui dire que je prends mon médicament régulièrement? Même si je n’en ai pris qu’une seule dose? Et si, on en jetais 13 comprimé dans les toilettes? Je soupire, me passant une main dans les cheveux.

Parfois Alex à le don de me faire rire. En réalité, je préfèrerais qu’elle me soulage que je le fasse moi-même. Je vais m’assoir sur mon lit, sous les couvertures, pour pas que personne ne voit ma bosse. Je l’écoute me parler de psy, c’est à croire qu’elle les connait mieux que moi. Alors que j’en croisais tout plein à l’urgence à New York. Je soupire. Le Dr Deuch, me semblait… accroc à son métier, mais très bon psy, c’est pas un charlatan. Alors… je vais devoir lui dire la vérité. Gros, barbe, lunettes rondes, vieux. Mais pas de blouse de médecin… étrange. Je soupire, j’aime pas les psy et je crois qu’Alexa l’a remarqué, le jour ou je l’ai envoyé balader avec mes problèmes. Je m’en veux tellement. Je me passe une main dans les cheveux. Alors… tu crois que… il me laissera pas sortir si je suis honnête avec lui? J’avais vraiment l’impression d’aller bien, de ne pas avoir de dépression. Ce traitement, me rendait zen, jusqu’à ce que je prenne ma prochaine dose.

J’étais pas dans le bon panier finalement. Je soupire continuant de me passer une main dans les cheveux. Sérieusement, c’est à croire qu’Alexa a eu à faire à lui dans le passé ou récement. Je savais pour sa mère, elle a peut être eu besoin de parler à un psy pour se réconforter. J’en sais pas plus. J’ai pas de veine, je suis pris ici encore longtemps. Je soupire et me met à regarder la fenêtre, triste et perdu de nouveau. Quand ça me faisait ça, je tombais très bas. Ma dépression me remontait dessus. Je fais un grand soupire Pourquoi c’est si compliqué? Je regarde Alexa.