J’arriverai pas à temps pour ma mission météo. Fichu voiture qui ne fonctionne pas bien. J’aurais du faire ce que ma femme m’a demandé de faire avant de partir. Faire vérifier la voiture. Le pire, j’étais proche d’arriver. Mais me voilà dans une ville ou tout me semble avoir été saccagé. À moins que je ne sois que dans une ville fantôme, maintenant rayé de la carte. « Broken Hill » Cette ville ne me dit rien. Pourtant, je suis météorologue, je devrais la connaitre. Je pousse donc ma voiture jusqu’au garage que je voyais au loin, me restait deux cents mètres à franchir. À bout de bras, j’y arriverai. Mon fils me manquait déjà, j’avais hâte à ce soir pour rentrer chez moi, lui faire mon calin pour la nuit. J’entendis quelqu’un me parler, je lève le regard devant moi. Je m’arrête, me redressant. Je souris, content que cette ville était habité. J’aurais donc la chance de pouvoir repartir. Bonjour, oui, merci, j’ai une panne d’essence, ou je crois que mon moteur fait défaut aussi. Je dois aller dans la ville voisine pour mon boulot. Après, rentré chez moi auprès de ma femme et mon fils. Si vous pouvez juste m’aider à la pousser, ce serait gentil. Merci beaucoup. Je lui souris.

Elle m’aida à rouler ma bagnole jusqu’au garage. Je la remerciai. Elle se présenta à moi, comme étant Alexa Mills. Je lui tends ma main pour serrer la sienne. Elle me semblait si jeune, du moins une dizaine d’années de moins que moi. Je suis Nathan Blake, météorologue de profession. Je lui souris et je vais poser mes fesses sur une chaise. Regardant par la fenêtre, constatant l’ampleur des dégats de cette ville. Je me demande ce qui c’est passé. Je prends mon portable, dans le but d’appeler l’équipe météo. Mais je n’arrivais pas à les rejoindre. Non inquiet, je ne me pose pas plus de question. Je ne suis pas du genre à panique, je contenais une sorte de calme en dedans de moi. Ce qui me permet de résoudre des problèmes sans jamais m’en faire. C’est la peur, la nervosité et l’anxiété qui nous empêchait de faire comme il faut notre travail. Je regarde Alexa qui était toujours là. Vous avez du nettoyage à faire dans cette ville. Une tempête est passé ou vous avez fait une guerre?

Je l’écoute et plus je l’écoute, plus je me rends compte de l’ampleur de mon problème. Je garde mon calme. J’ai toujours su garder mon calme. Me voilà emprisonner ici? Pour combien de temps? Est-ce temporaire? Que dois-je faire? Je regarde Alexa. Je me passe une main dans les cheveux, soupirant doucement. Je dois garder mon calme, mais je crois que je risque de paniquer. Mon fils… ma femme… aucun moyen de les contacter. D’après ce que j’ai compris. Adieu ma mission. Que dois-je faire? Je tourne mon regard vers ma voiture. À quoi bon maintenant? Je remets mes yeux sur celle qui m’a aider à rouler mon auto jusqu’ici. Sérieusement, vous êtes sérieuse? Je ne peux pas rester ici. J’ai un boulot, une famille… mon fils… Combien de temps encore avant de pouvoir partir d’ici? Je la fixe. Je crois que pour la première fois de ma vie, je vais paniquer, tout en gardant mon calme. Mon fils… ma femme… NON!!! J’enfouis mon visage dans mes mains et je soupire. Je transpire, parce que pour la première fois de ma vie, une chose réelle, tout à la fois irréelle se produit dans ma vie. Ces trucs dans les livres qu’on veut croire, et qu’ils ne sont pas censé exister. Me voilà pris comme dans des livres, mais cette fois-ci, c’est réel et la fin de ce livre, risque de ne pas être joyeuse. Merci d’avoir été honnête avec moi. Vous aurez pu aussi bien me laisser comme ça, sans rien me dire et que je découvre par moi-même la merde qui est en train de me produire. [/color]

Maintenant que j’en savais un peu plus, je compris que probablement, je ne reverrais pas ma famille de si tôt. J’avais peur pour ma femme, mon fils. Elle sera inquiète. Elle croira plein de faux trucs sur moi. Alors que je ne suis juste bloqué, là où je n’aurais jamais du passé. Je regarde Alexa. Elle me semblait sereine, mais normal, elle n’avait plus le choix d’accepter ce qui se passait dans sa ville. D’habitude, je ne passe pas par ici, j’ai eu une panne. Juste avant le tournant pour la ville où je devais me rendre. Et je savais que m’a voiture ne s’y rendait pas. J’ai vu ce garage à L’entrée de la ville, j’ai cru jugé bon de m’y rendre. Mais finalement, j’ai eu tord. Je me passe une main dans les cheveux. Je soupire. Essayant de garder mon calme, mais je n’y arrivais plus. Ma femme et mon fils, ne seront plus rien sans moi. Inquiètes de ne pas avoir de mes nouvelles, elle en mourra… Je regarde dehors. [/b] Je n’ai rien à faire, mieux vaut que j’apprenne à connaitre la ville, si je suis pour devenir un membre à part entière de celle-ci.[/b] Je regarde Alexa, et lui offrit un sourire. J’aurais besoin d’un hôtel aussi, une chambre, même si cela risque de me ruiner. Sans doute que je vais devoir finir par me trouver un emploi.

Cette Alexa était si accueillante, malgré les évènements produits ici. Elle me semblait apaisée et peu nerveuse à propos de ce qui s’est passé. Je lui souris, l’écoutant me conseiller, me renseigner. C’était quand même bizarre qu’une tempête puisse avoir fait ça. Moi ça m’inquiétait. Je vais sans doute m’intéresser à ce cas. De toute façon, comme elle me le dit, je vais avoir besoin d’un boulot et d’une maison. Je la regarde. J’ai de l’argent que pour payer la réparation de ma voiture, manger deux fois et pour une nuit d’hôtel. Donc, j’irai tout à l’heure m’informer pour un job. Me voilà un peu nerveux, à l’idée de me retrouver seul pendant des mois, voir des années. Je vais devoir m’adapter à l’idée que j’ai peut être perdu ma femme et mon fils à jamais. Nous sortons dehors pour faire le tour de la ville. Nous parlons tout en marchant. Et vous, vous tenez le coups? Vous avez perdu des êtres proches dans cette tempête?... Je me sentis soudainement honteux de lui poser ces questions. Ça ne me regarde pas. Désolé, ça ne me regarde pas, pardonnez moi.

Je l’écoute tout en marchant à ses cotés. C’était gentil de la part du propriétaire de ce bar d’offrir le premier repas aux nouveaux arrivants dans cette ville. Surtout que nous pouvons plus la quitter. C’est tragique oui. Je ne veux pas me plaindre, mais ma famille va me manquer, mon fils, ma femme. Ce petit bébé que je ne reverrai peut être sans doute jamais. Je n’ai même pas le moyen de recontacter ma femme. Elle ne saura jamais ce qui m’est arriver. On lui annoncera ma disparition sans même m’avoir retrouvé.  Je peux comprendre, ça doit être dur. Et merci pour ce repas, je viendrai tout à l’heure, après m’être installé à l’hotel pour cette nuit. C’est gentil de votre part de m’avoir aidé. Je lui souris. Nous continuons cette visite jusqu’à l’hôtel et on s’arrête juste devant. Je la remercie une dernière fois. Je peux avoir votre numéro ou j’ai juste à me présenter au Sunset Bar pour vous contacter? Demain j’irai à la station météo pour demander un poste.