Je n’avais pas revu Sarah depuis ce jour ou elle est allée à la Mairie. J’ai repris mon train de vie, mais toujours en pensant à elle. Oui nous avons eu des échanges de textos par ci par là pour se donner des nouvelles. Cela faisait une semaine et demi, depuis, ce jour où j’ai failli jouer un rôle de faux petit copain. J’ai tout gâcher en allant lui dévoiler que je suis puceau. À mon âge, pour un homme, ça ne doit pas être facile de se trouver une copine. En général, elle les veut murs et déjà dompté coté sexe. Moi je n’ai rien de cela. Et même une femme qui n’a plus sa virginité, préfèrent sans doutes les hommes murs. Je ne suis pas mûr, mais bon, ma vie est ainsi. Il était tard et je fermais le garage pour la soirée. Mes heures étaient réduites, mais au moins, j’avais un peu plus de temps à me consacrer. Je me rends chez moi à pieds, passant devant l’hôtel de Sarah. Chaque jour, j’ai espéré qu’elle y était toujours. Alors je m’arrête devant juste pour le contempler. Et c’est là que je la vois en sortir. Je souris. Et encore plus quand nos regards se croisent. Je m’approche d’elle. Hey! Ça va? Tu sors ce soir? Je rougis, elle me faisait toujours cet effet là..

J'en avait marre de rester dans cette chambre d’hôtel a ruminer et penser a Ian et a ce bébé qui avait que peu de chance de s'en sortir.... vu que ça fessais juste un jour que je l'avais appris. J'avais besoin de me changer d'air, de me vider la tête. De souffler, de penser a autre chose. J'aurais peut être du demander a Aimerik de venir avec moi, mais pour être franche j'avais qu'une envie c'était de me jeter dans les bras du premier venu. Mais je ne voulais pas que Aimerik me voit comme ça. Comme une femme de joie. Alors après avoir enfiler un petite robe bleue avec des gant et une étole sur les épaules. Tenant une pochette sous le bras je passe les portes de l'hôtel dans l'espoir d'aller en soirée. En plus j'ai vu une affiche concernant un bal de charité. Alors bon ça allais au moins me changer les idées même si j'allais sûrement pas m'envoyer en l'air avec quelqu'un la-bas. J'allais peut être faire de bel rencontre. Mais une fois sortie, je croise le regard d'Aimerik et un sourire illumine mon visage me fessant oublier quelques secondes mes soucis. Coucou chou. Mouai cava on va dire.... En tout cas je suis contente de te voir. Allant lui faire la bise, je soupire et croise les bras pour me refermer sur moi.... Oui je sors.... Je voulais essayer de me changer les idées..... Tu peux venir avec moi. En plus j'ai pas encore manger.... Et toi cava? Ton travail ça marche bien?

Je lui souris, c’était vraiment une belle femme. Elle me dit sortir dans un truc de charité, ou quelque chose dans ce genre. Je ne voulais pas la déranger. Tu es sur que je peux venir? Tu y allais pas avec quelqu’un? Je me passe une main dans les cheveux, nerveux. Elle me faisait tellement d’effet. Je ne me l’avouerais pas, mais, chaque soir ou je pense à elle, je me caresse l’entrejambe. Tout va bien à mon garage, même si je n’ai pas beaucoup de boulot… toi avec… Ian, ça va ou… ça c’est pas réglé? Je ne voulais pas être indiscret non plus, mais je voudrais savoir si elle avait repris avec lui. Le bébé était de lui après tout. Je la regarde toujours, voyant dans son regard que rien n’allait avec Ian. Je suis désolé, si j’ai ouvert une plaie. Je veux bien aller à cette soirée avec toi. Je cherchais une facon de m’excuser du mal que je venais de faire. Par chance que j’étais habillé convenablement.

Le regardant surprise, je secoue la tête négativement. Non j'y allais seule. Pourquoi ? Car c'est sur un coup de tête aussi que j’irais. J'en ai marre d’être ici a ruminer. Viens s'il te plaît … Le suppliant presque du regard, je lui demande par la suite de ses nouvelles et de son travail au garage. Fessant une grimace, je me doute que le boulot ne doit pas lui rapporter beaucoup. Mais il fait se qu'il aime selon moi et c'est sûrement le plus important. Puis il me parle de Ian et la une boule de douleur me prends dans les tripes et remonte jusqu’à mes yeux. J'ai envie de pleurer et de craquer mais je ne voulais pas embêter Aimerik avec mes ennuie. Même si lui dire au moins pour le bébé m'aiderais sûrement a remonter la pente et avoir du soutien. Non... En plus hier j'ai appris que je l'ai rendu stérile... Et que mon bébé est mal placé... Je risque de mourir et lui aussi... Pendant cette grossesse.... haussant les épaules je préfère le contourner et me diriger vers la voiture. Non pas car je n'ai pas envie de le voir, je ne veux simplement pas paraître faible. Puis m’arrêtant un peu plus loin je soupire bruyamment pour éviter de laisser couler mes larmes et se retourne avec un petit sourire vers Aimerik, Alors on va manger quelque part avant d'aller au bal ou tu va rester devant l’hôtel tout seul? Lui souriant j'attends qu'il viens près de moi pour aller manger.

Je l’avais blessé et même forcé à me dire des choses qu’elle ne voulait peut être pas me dire maintenant. Je suis sur qu’elle se sentait coupable pour ce qu’elle a fait à Ian et j’étais triste pour son bébé et elle. Mais je n’allais pas essayer de la convaincre de ne pas le mettre au monde. Elle avait le droit de vouloir quand même cet enfant. C’était son enfant et elle avait espoir de le mettre au monde vivant et je l’espère pour elle. Je la vois passer devant moi et me quitter. J’avais gaffé, mais je la vis se retourner et me demander de la suivre, elle voulait aller manger avec moi. La chance, je n’avais pas encore pris mon repas du soir. Je lui souris et la rejoins. Je veux bien aller manger avec toi. On va où? Je lui donne un baiser sur une joue et je prends, amicalement, sa main dans la mienne. Et je veux aussi aller à cette soirée avec toi, d’accord. J’espère que tout ira bien pour ton bébé et pour toi. J’ai confiance que tout ce passe bien.

Voila je lui avait dit a quoi résume ma vie maintenant avec des scrupule par rapport a Ian mais aussi la peur de mourir ou que le bébé meurt....Toute ma vie ressemblait a un chaos émotionnel pour être franche j'essayais de me montrer forte sous cette carapace mais je sentais le fil rouge sous mes pied qui commençais a se déchirer doucement afin de me faire tomber dans le vide en chute libre. Marchant un peu pour me reprendre et éviter de laisser échapper mes larmes, je me retourne pour lui demander de venir avec moi manger un bout et pour mon plus grand plaisir il accepte en essayant de remonter le moral concernant cette grossesse. Haussant les épaules j'embrasse le dessus de sa main pour le remercier d'essayer de me remonter le moral. On verra seul l'avenir nous le dira....Mais si j'aurais su j'aurais sûrement pas fait les même choix et erreur... Mais bon je n'avais pas envie de parler de mes problème. J'avais envie justement de me vider de la tète pendant une heure ou deux. Tu connais un restaurant dans le coin? Car moi non d'habitude je mange a l’hôtel... me réfugiant dans ses bras simplement pour sentir sa chaleur humaine et un peu de réconfort on commence a marcher dans la rue en direction d'un restaurant. A ce moment la, j'ai l’impression qu'une force mystérieuse m'apaise. Je suis même bien dans les bras d'Aimerik. Certes le soutient et l'amour de Ian me manque toujours et je ne l'oublie pas mais actuellement Aimerik et un soutiens capital a mes yeux pour que j'évite de flancher.

Sarah et moi avions une amicalité différente de toutes les autres. J’étais là pour elle et elle me rendait bien dans ma peau, beaucoup plus que je l’avais été avant. Je lui souris et réfléchis à un restaurant, pas trop cher et pas trop loin. Oui je crois en connaitre un qui nous serait bien pour manger dans une ambiance apaisante. Je frotte ses bras, alors qu’elle se colle à moi. J’aimais cette proximité avec elle. Nous marchons jusqu’au petit resto. Un truc italien et très bon. Nous entrons et on nous plaça près d’une fenêtre. La table était éclairé avec une chandelle sur son socle. C’était très jolie. J’espère que tu aimes Italien? C’est moi qui offre d’accord? Je lui souris et je prends sa main dans la mienne, amicalement.

L'écoutant je hoche de la tête et me colle a lui pour me réchauffer quelque peu. Puis rapidement on arrive a destination et je découvre un cadre magnifique et sombre a la fois, m'installant a la table je sourie . C'est très joli Aimerik, dit moi tu a connu ce resto comment ? Plongeant mon regard dans le sien je suis envoûter et instinctivement je caresse le dos de sa main avec mon pouce. Si j'aimais Italien bien sur je raffole de cela. Je me rappelle que des qu'avec Ian on pouvais s'accorder un petit restaurant, l'Italien était dans les trois premiers. Mais ce temps et révolu et tout me rappelle se que j'ai perdue. Oui j'adore... C'est l'un de mes endroit préférer un Italien... Mais lorsqu'il me propose de m'inviter, je me sens rougir, j'ai pas l'habitude de me faire offrir le restaurant. Puis aussi je me demandais si il allait avoir les moyen, un garagiste ne dois pas gagner des fortunes...Aimerik tu es un gentleman mais je veux pas que tu te ruine.... Tu es sure? Me le levant pour le remercier de sa proposition de payer l'addition plus tard dans la soirée que j'avais accepter par la suite puis je me leve légèrement et va l'embrasser a la commissure des lèvres.

Je lui souris, rougissant. Elle était très attentionnée avec moi. Elle craignait que je ne puisse pas payer le repas. Je saurais gérer pourtant. Ne t’inquiète pas, j’ai appris à faire des économies. J’ai de l’argent. Et puis ce resto, je le connais parce que, tout simplement, je connais la ville et ses endroits. Sa caresse à ma main me procurait des frissons. Elle était une amie parfaite. Je lui souris, alors que le serveur vient nous demander si on désirait la carte des vins en nous tendant les menus de repas. Je refuse la carte. Mais je prends le menu. Il s’éloigna pour revenir plus tard. Je regarde les plats offerts et jette des coups d’œil à Sarah. Tu sais… ma proposition de la chambre chez moi, tiens toujours, si tu en as envie. Je lui souris et pose le menu, alors que j’avais choisi mon repas.

L'écoutant je sourie. Il rougissait et je trouve cela adorable. Un homme qui n'a pas peur de montrer se qu'il ressent par des rougeurs est tellement mignon que ça me donne encore plus envie d’être une fabuleuse amie. Bon d'accord tu offre mais alors c'est moi qui règle l'entrée au bal de charité..... D'accord? Lui caressant le dos de sa main je prends la carte et la regarde. Tout me paraît succulent et je n'arrive pas a choisir. En plus je me sens rougir car je ressent bien les petits regard qu'Aimerik me lance. Je ne sais pas pourquoi mais quand je suis avec lui, j'oublie presque mon ex. Et c'est pas pour me déplaire bien au contraire. Puis reportant mon attention vers Aimy' je hoche la tête positivement. C'est vrai que l’hôtel commence a coûter cher. Puis j'ai déjà deux trois appartement sur ma liste. Je suis juste entrain de négocier le prix. Alors je peut accepter le temps de emménager. Maintenant c'est une question de jours. Bon j'accepte mais c'est juste le temps de quelques jours car... J'ai deux trois appartement qui me plaisent. Actuellement j'essaye de négocier le prix. Posant le menu sur la table, je croise les jambes et sans le faire exprès frôle l'intérieur d'une de ses jambes. Tu as choisit ? Moi ça sera Lasagne avec une petite salade Verte.

Je lui souris quand elle me dit accepter de venir chez moi, prendre la chambre. J’étais content, même si ça ne serait que pour quelques jours. C’est bien, tant mieux si tu as déjà trouvé quelque chose. Donc, après cette soirée, on passera à l’hôtel chercher tes affaires. Je lui souris et je sentis son pied frôler ma jambe. Je frémis et je ferme les yeux, pour pas qu’elle s’en apercoive et que je reprenne du dessus sur moi. Je la regarde. Oh moi, je vais prendre des pennes au poulet. Et je suis d’accord pour que tu t’occupes de payer le bal. Je rougis encore. Le serveur s’approche de nous et prend nos commandes. Je le remercie et il nous laisse seuls de nouveau. Je regarde Sarah, elle était magnifique. Je devrais m’y faire à l’idée de ne jamais sans doute n’être jamais plus qu’un ami pour elle. Tu es vraiment magnifique, tout à l’heure, en te voyant ainsi habillé, j’ai cru que… tu avais repris avec lui et que vous sortiez ce soir. Sarah… tu me plais beaucoup tu sais et je ne perds pas espoir…. Je rougis et baisse le regard.

Lui souriant j'accepte donc sa proposition et sa chambre d'ami. Puis hochant la tête pour aller récuperer mes afaire apres la soirée et le bal donc. Une fois avoir choisit notre diner, je lui sourie et on commande nos plat respectifs. C'est vrai que les Penne au Poulet c'est exellent et pour etre franche j'hésitais avec ce met. Alors marché conclu. Lui souriant. Au faite, ça te dérange que je te pique deux trois pennes dans ton assiettes? Car j'ai hésiter avec les lasagnes... Rigolant légèrement je viens porter mon verre d'eau a mes lèvres pour boire une gorgée et l'écoute faire ses compliments. Je me mis a rougir, j'étais quasiment sur que je ressemblais sûrement a une tomate. Puis le voyant baisser le regard, je commence a lui faire du pied pour avoir son attention et rigole légèrement une fois avoir obtenue son attention. Je te remercie pour les compliment ça fait énormément plaisir.... Et tu sais même si j'aime encore ce..... bref, je crois que je ne pourrais me remettre avec lui. Je l'aime encore oui et je voudrais lui pardonner et me remettre avec lui. Mais il ne m'aime pas.... Il ne m'a peut être jamais aimer. Il a beau me dire qu'il m'a aimer.... Je n'ai plus confiance.... On ne peut pas être un couple si la confiance est briser....Rougissant, je lui prends son visage dans mes mains puis viens poser un petit bisous sur son front avant de plonger mon regard dans le sien. Ne perds pas espoir.... Tu sais avec toi, j'oublie Ian.... je me sens bien. Je ne peux pas te dire que je t'aime..... mais tu me plaît aussi.... Mais la c'est juste trop tôt pour moi....

Nos plats s’amènent finalement. Ça sentait tellement bon. Je lâche la main de Sarah. D’accord. Je peux comprendre, t’inquiètes pas. Je lui donne une fourchette de mon plat. Lui apportant l’ustensile à la bouche. J’aimais la voir manger quand je lui offrais. Par la suite, je mange mon plat en silence, par habitude. La regardant de temps en temps et lui offrant des sourires. Mon regard était pétillant face à elle. Je n’étais pas amoureux d’elle, mais elle me plaisait. Elle était mon « type » de fille. Douce, attachante, aimante. Elle était parfaite à mes yeux. Nous ne prenons pas de dessert et le serveur apporta l’addition. Je paie les repas et je tire la chaise de Sarah pour quitter le resto, quand nous avons finis de manger. Une fois dehors, je regarde autour de nous. Tu y allais à pieds ou en voiture?

Lui souriant , le serveur nous apporte les plat. Je n'attaque pas de suite mes lasagne attendant de savourer la fourchette de penne que m'offre Aimerik. Lui souriant je la mange et me régale en me passant la langue sur les lèvres. C'est délicieux ton plat. Tu veux goûter mes lasagnes? Lui préparant une fourchette de lasagne je lui apporte aux lèvres avec un petite sourire en coin. Puis continuant a manger j'essaye de trouver un sujet de discussion mais ce n'est pas évident car il avait l'air bien silencieux et je ne voulais pas le déranger. Lui regardant de temps a autres je finit mon plat et me lève une fois l'addition de payer. J'allais y aller en voiture. A pied, j'ai peur d'avoir froid. Mais si tu veux y aller a pied. Tu me réchauffera si besoin. Rigolant légèrement je prends la trajet du bal en prenant la main d'Aimerik dans la mienne instinctivement. Au bout d'un moment a force de marcher, on arrive pas loin du bal. Et voilà on est arrivée. Lui souriant je l’entraîne vers l'entrée. Tu sais si tu es pas a l'aise on peux ne pas y aller....

Nous nous sommes rendu à pieds au bal de charité. Tout le long du chemin, je l’avais prise par les épaules d’un seul de mes bras. Pour la tenir au chaud. J’aimais sa présence. J’aimais être avec elle. Et je ferais tout pour rester son ami et ne jamais la décevoir. Une fois arrivé, avant que l’on rentre à l’intérieur, elle me demande si j’ai vraiment envie d’y aller. Je lui souris. Oui, on y va, c’était ton but d’aller à cette soirée, alors on y va. Je n’avais rien à faire ce soir, de toute façon. Ne serait-ce que pour une heure, on y va. Je la traine donc à l’intérieur. Je ne lâche pas sa main. Des regards étaient sur nous. Comme si quelque chose clochait. Certains, je les connaissais parce qu’ils étaient des clients réguliers du garage. D’autres des collègues des Ian, qui forcément, avaient déjà vu Sarah avec lui, sans doute. L’un d’eux s’approche. Aimerik, vous avez enfin trouvé chaussure à votre pied. Elle est jolie, qui plus est… est l’ex copine du Dr Calloway. Elle n’a pas pris de temps à le remplacer à ce que je vois. Je fus soudainement mal à l’aise. Quoi faire dans pareil situations? Je n’avais jamais eu de copine. Je n’avais jamais eu à protéger quelqu’un. Il y avait une première fois à tout. Ce n’est qu’une amie, elle a juste besoin de réconfort. Nous ne sortons pas ensemble. Je l’aide à s’intégrer à la ville. Me défendais-je. En plus c’était la stricte vérité.