Presqu’un mois que les bébés sont nés. Sarah va un peu mieux, Ian de son coté, je l’ai pas revu auprès de ses fils. Des rumeurs cours qu’il a fait une autre dépression, en plus d’une chute par la fenêtre de sa chambre et est passé dans un coma pour régler un problème de comportement. Qu’aujourd’hui, on lui interdit, par les tribunaux, de voir ses fils. Il doit être dévasté. Je ne sais pas si Sarah est au courant, moi je ne connais que les rumeurs, comme je ne suis pas de la famille de Ian et que je n’ai pas de lien avec les bébés biologiquement. Je n’ai pas encore posé la question à Sarah, je préfère attendre qu’elle m’en parle d’elle-même, à savoir si elle en sait plus que moi à propos de tout ça. Du coté de Sarah, ça va un peu mieux, elle s’occupe de ses bébés et je l’aide quand je ne suis pas au boulot. Pour le mieux dans cette histoire, elle a fini par récupérer sa mémoire…

Flashback.

J’avais travaillé toute la journée, une dur journée longue et pénible. Je ne pensais qu’à Sarah, si je l’avais pu, j’aurais demandé plus de jours de congés, mais Sam, je ne pouvais pas abuser de sa gentillesse. Elle m’avait déjà donné plus d’une semaine avec solde, alors je ne dois pas plus abuser. Je passe par la maison pour prendre une douche et me changer. Je mange un morceau sur le chemin de l’hôpital et je passe par la Néonat’ et regarde un instant les nouveaux nés par la vitrine, je souris et me rends à la chambre de Sarah. J’entre dans celle-ci en frappant doucement sur le cadrage de porte pour annoncer mon arrivé. Coucou, tu vas bien, je suis venu comme promis mon ange. Elle m’offrit un sourire, ce sourire que je connaissais, celui qu’elle ne m’avait pas donner depuis ce jour où on s’est disputé. C’était mon sourire, celui qu’elle fait pour moi en générale. Aurait-elle récupéré la mémoire? Je m’avance vers son lit et je viens lui embrasser la joue et puis son front, caressant ensuite sa joue du revers de ma main. Je suis content de te voir. Je traine la chaise près de son lit et je m’assois dessus lui prenant la main pour jouer avec ses doigts, les caressant aussi.

J’étais toujours en train de jouer avec ses doigts quand j’entends ces trois mots magnifique, venant d’elle, à mes oreilles. Je lève le regard vers elle et elle m’embrasse, amoureusement. Ma langue se décide de danser avec la sienne. Ma main libre se porte à sa joue que je caresse, je me lève pour me poser à ses cotés sur son lit. Je la sers doucement dans mes bras et plonge mon visage dans son cou. J’étais l’homme des plus heureux. Elle se rappelait enfin. Tu te souviens maintenant. Je lui souris et l’embrasse de nouveau. Je t’aime aussi.

De nos jours

Sarah dormait et j’entrais dans sa chambre. J’aimais me rappeler ce moment si tendre qu’on avait passer ensemble. Elle et moi, on était des plus heureux maintenant. Je sortais de la salle des bébés. Je trouvais bizarre que Ian ne venait pas. En plus j’avais donné des nouvelles à celui-ci à Alexa. Mais je n’ai rien eu en retour. Pourtant, ils avaient bien reçu la photo des bébés que je leur avais prise pour eux. Je m’approche de Sarah et je caresse doucement ses cheveux pour ne pas la réveiller. Je m’étends à ses cotés, comme je le fais chaque fois que je reviens la voir. Il y a une chose que je sais maintenant, mais je ne sais pas si je devrais lui en parler. Ça pouvait attendre certes, mais il s’agissait du père de ses enfants et qu’elle-même était inquiète à son sujet. Elle n’a pas eu de nouvelles depuis trois semaines. Je sors de ma poche la lettre photocopiée que le psy de Ian avait déposé à l’accueil pour Sarah que j’ai ramassé pour elle. Je la pose sur la table. En gros il s’agissait d’un résumé sur sa santé et d’une notice du tribunal de la cours de la protection de la jeunesse. Pour le moment, Ian est sur la table d’opération. Je n’en savais pas plus. Toutes ses nouvelles informations venaient de la veille. Le jour de son réveil de son coma. Il avait fait un coma de deux semaines et on en savait rien. Je caresse la joue de mon amour, il était 8 :00 du matin et bientôt elle devra aller voir ses jumeaux.

Comme à chaque matin, la routine. Je souris. Ça va, je ne travaille pas aujourd’hui, je passe la journée avec toi. Je l’aide à se lever. À cause de son caillaux au cœur, elle doit rester plus longtemps en observation. D’ici une à deux semaines ça devrait aller et elle rentrera à la maison on fon de journée avec moi après avoir passé la journée auprès de ses petits. Ça fera du bien de retourner à la maison ensemble. Je la laisse aller faire sa toilette, pendant ce temps je reprends la lettre pour la lui donner dès qu’elle sera propre et changée. J’aimais ces moments avec elle et les bébés. Ces jours ci, je remplaçais Ian à son rôle de père. Je trouvais cela bizarre et inquiétant qu’il n’est pas revenu depuis cette fête. Tout est écris dans la lettre, mais je ne l’ai pas lu, elle était adressé uniquement à Sarah et je ne suis pas du genre à regarder les choses qui ne me concernent pas. Quand elle fut prête elle me demande si on pouvait y aller. Je souris et l’embrasse à mon tour. Oui bien sur, mais d’abord, tiens. Je lui tends l’enveloppe. C’est à propos de Ian, c’est son psy qui l’a laissé à l’accueil. Je ne sais pas ce qu’il y a d’écris. Alors tu pourras la lire quand tu auras nourris les bébés. Je fis une moue désolé, par peur que ce soit de mauvaises nouvelles. Je prends sa main pour aller à la Néonat’.

Je soupire quand elle me dit vouloir lire la lettre maintenant, les bébés devront donc attendre. Je souris en coin Sarah pour la rassurer. Je ne sais rien de ce qui est dans cette lettre, sauf ce que le psy m’a dit en arrivant tout à l’heure. Tout le complet doit être dans la lettre. Je te dis ce que je sais et ensuite tu vas nourrir les petits et après tu liras d’accord? Je me passe une main dans les cheveux. Voilà ma raison pourquoi je reste aujourd’hui, pour pas qu’elle soit trop seule par la suite, elle aura besoin de mon réconfort quand elle saura le tout. En gros, Ian a fait une dépression à cause de la fatigue et… a fait le saut par la fenêtre du premier étage de sa chambre. Il s’est brisé un genou et les vaisseaux sanguin de son cerveau ont éclaté. Un coma de deux semaines s’en est suivit, il s’est réveillé hier, mais la bonne nouvelle, il a pu de dépression, son cerveau est guéri. Le jour de la tempête il a reçu une énorme brique sur la tête lui causant une commotion et un anévrisme dont il ne s’est jamais rendu compte et sa personnalité avait changé…. Il aurait pu ne jamais se réveiller de ce coma. À l’heure qu’il est, il est sur la table d’opération pour se faire retirer une tumeur. Ce qu’il y avait dans la lettre ne concernait que Sarah et Ian à ce que le psy m’a dit.

Contenu de la lettre en gros. Le reste est à ton choix.

La lettre concerne tout ce qu’Aimerik a dit mais avec un peu plus de détail. Mais le plus important, elle parle des droits parentaux de Ian. Le tribunal et l’avocat de la protection de la jeunesse, interdit Ian de voir ses jumeaux le temps que les bébés sont hospitalisés. Cela pour la santé des petits et surtout celle de Ian pour qu’il ne se brule pas à nouveau. La lettre précise que cette nouvelle a dévasté Ian et qu’il garde tout ça en dedans de lui. (Alexa n’est pas au courant de cette décision de la cours)

Je regarde Sarah posant ma main contre sa joue et la caressant. Il va bien, ne t’inquiète pas, il sera sur pieds dans deux semaines et pourra venir voir les petits. Mais je ne sais pas ce qu’il y a dans cette lettre, s’il y a pire encore de ce que j’ai dit. J’embrasse son front et je l’entraine dans le couloir directions les bébés.

Il était évident que j’allais l’accompagner dans la salle, je prendrai un bébé pendant qu’elle nourrit l’autre. Je la suis donc à l’intérieur. Je viens avec toi. On nous installe les bébés sur nous quand nous sommes prêt à les recueillir sur nos torses. Je berce Tristan pendant qu’elle nourrit Aaron. Tu sais, c’est de ma faute, je… Alexa me donnait des nouvelles de Ian, le minimum et j’ai … oublié de te le dire, pour ta sécurité, pour pas que tu stress, mais J’ai eu tort. Mais c’était toujours congru et mélangeant, j’ai préféré ne rien te dire à cause de ça. Mais tu as le cœur net maintenant et j’en sais plus moi aussi. Tu avais le droit de savoir. Je suis désolé. Je baisse le regard sur le bébé, honteusement. Après la tété on ira voir ce qui se passe au bloc, je t’y conduirai.Je caresse la petite tête du bébé. C’est vrai qu’ils ressemblaient à leur père. C’était fou. Je n’osais plus regarder Sarah, parce que je me sentais tellement coupable de ne rien lui avoir dit. Surtout la partie ou Alexa me textait régulièrement pour avoir des nouvelles des bébés pour Ian, en plus qu’elle se confiait à moi pour le problème avec Ian. Du coup elle a du croire que j’en toucherai mot à Sarah, mais je ne l’ai pas fait.

Mais qu’est-ce que j’avais fait nom de Dieu ? Une gaffe, un truc pour qu’elle n’ait plus jamais confiance en moi. Je suis mal, je suis dépourvu de tout moyens. Je ne sais plus où me mettre, je sais très bien que j’ai gaffé avec tout ça. Je suis immature coté responsabilité sans doute. Je n’ai juste pas fait le bon choix et m’en voilà puni. Je caline le crâne de Tristan. L’infirmière vient me prendre le bébé et le passe à Sarah qui devrai essayer de le nourrir, c’est comme ça chaque jour, jusqu’à ce qu’il réussisse à le faire. Je la regarde placé son fils sur elle. Je croyais bien faire, mais non…. J’ai eu tort. Je me lève de la chaise berçante pour aller à la couveuse d’Aaron. Je pose ma main sur la vitre de plastique et regarde le bébé dormir. Je soupire. Maintenant je sais ce qui en est pour Ian. Il a perdu ses droits de visites à ses fils le temps qu’ils sont hospitalisé. Je ne veux pas prendre sa place, se sont ses bébés. Je ne suis que celui qui aidera Sarah à les élever, le père de substitution, maintenant je risque d’être leur père à temps plein. Il faut juste espérer que tout ira bien quand Ian sera sur pieds. Je n’aimerais pas être à sa place. Il doit se sentir dépourvu de toute envie de vivre maintenant. Je ne sais pas s’il allait bien, s’il déprime encore, s’il a toujours envie de passer de l’autre coté, mais si c’est le cas, il en a sans doute beaucoup plus envie qu’avant. Je ferme les yeux, mal à l’aise après ce que j’ai fait à Sarah, juste pour son bien, pour la protéger. Pour lui éviter un énorme stresse à cause de son coma, de son Caillaux de sang au cœur, à cause de tout ce qu’elle subit. Je croyais avoir bien fait, mais non, j’ai loupé sur ce coup ci. J’ai perdu sa confiance en moi. Tu veux que je te laisse seule? Lui dis-je sans tourner mon regard vers elle.

J’ai fait ça, lui mentir comme ça? J’aurais pas du. Je croyais que c’était une bonne chose, mais maintenant, mon couple ne sera plus jamais le même. Elle a perdu ma confiance et maintenant elle doutera souvent de mes paroles. C’est facile à ne pu faire confiance, alors qu’on ne ment qu’une seule fois, même si c’est pour le bien de la personne. Même si ça va s’arranger avec le temps. Je croyais avoir bien fait, pour elle, pour son bien. C’était trop tard, le mal était fait. Je regarde Sarah s’occuper de Tristan, silencieux et pensif. J’entendais à peine les paroles des deux femmes dans la pièce tellement que je n’étais pas là mentalement. Que je me rendis compte à peine qu’on m’adressait à peine la parole. Je tourne doucement ma tête vers les femmes et je les regarde. euh… oui oui, je vais l’aider. Je souris et regarde Sarah. L’infirmière nous prépara le tout. Je me rapproche et maintenant qu’elle est plus dispo pour me parler. Je peux lui répondre maintenant à ce malaise entre nous. J’ai eu tort, j’aurais pas du te mentir. Je croyais que c’était une bonne chose d’attendre que tu ailles mieux. Ce n’était pas le moment de t’en mettre plus dessus il y a deux semaines. Tout ce que je sais, c’est que Ian à rechuté et a fait un coma, les détails je les connais pas. Alexa se fiait à moi pour te le dire. Ne me croit pas si tu en as pas envie, je sais très bien que tu ne l’as pas dans ton cœur cette fille. J’ai préféré rien te dire pour te ménager d’un énorme stress. Tu étais faible, tu avais besoin de repos. J’ai cru bien faire et j’ai eu tort. Je l’aide à donner le bébé aux bébés.

Je ferme les yeux quand je compris qu’elle ne m’en voulait pas trop, avec soulagement, je lui rends son baiser plus tendrement, caressant sa joue. Je pose mon front contre le sien. Je lui souris. Je suis d’accord, je te dirai tout à l’avenir. Je me décolle pour retourner au bébé, je nettoie l’un des deux, avec l’aide de l’infirmière. Une fois terminé, je caresse la petite tête de mon fils. Ça me faisait drôle de dire ça, j’avais l’impression de voler la place de Ian, mais pourtant, il n’était pas auprès de ses enfants, il les a abandonnés. Ses bébés ont besoin de lui et tout ce qu’il trouve à faire, c’est l’imbécile avec sa copine. Comment peut il avoir penser à ce foutre dans un coma pour telle ou telle raison? Il ne mérite d’être leur père. J’espère que la cours lui donnera une plus grande punition. Ça pourra lui donner une vraie raison d’être dépressif. Je regarde Sarah qui finit de s’occuper du dernier bébé. Je lui souris et quitte la salle pour aller à la salle d’eau, par la suite je vais l’attendre dans sa chambre sur son lit. On est censé aller à la cafétéria ensemble